OLYMPUS E-330 : À la rencontre du requin baleine 


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3.La préparation du matériel

vendredi 20 avril 2007, par Michel Lion


Alors que nous rentrons d’une matinée de plongée déjà bien remplie, nous ne pouvons nous empêcher de penser à ce qui nous attend dans l’après-midi, au coeur de ce paradis aquatique. Dans l’excitation générale, et entre deux spots, chacuns se préparent selon ses habitudes pour "tuer le temps". Certains lisent un bon livre, d’autres profitent du soleil sur le pont ; quant à moi je préfère me focaliser sur la préparation de mon matériel photo.

Lorsqu’on est plongeur et photographe sous-marin, la préparation de son matériel photo revêt une importance capitale. Une erreur, et c’est la catastrophe ! Oubli d’une carte mémoire, mauvaise étanchéité des joints, défaut du caisson et vous vous pouvez dire adieu à votre séance photo et à votre précieux matériel. Il faut être conscient qu’une séance de photographie sous-marine peut vite tourner au cauchemar si on ne s’est pas bien préparé. Cela nécessite donc une trés bonne concentration, car un grain de sable ou même un cheveu pris dans le cercle de jointure du caisson pourrait causer une infiltration dévastatrice.

L’olympus E-330 est attaché à une plaque metallique qui permet de le loger aisément dans le caisson étanche, avant de vérouiller le dos de l’habitacle.Si un flash externe est fixé, une paroi étanche s’adapte sur le sabot de fixation du flash de l’appareil. Ces opérations nécessitent une certaine adresse car l’espace est trés réduit, ça se joue au millimètre près. Enfin un sachet de silice est placé entre le caisson et l’appareil pour érradiquer tout risque de condensation. Il absorbe la condensation et prévient tout dommage lié à l’humidité, comme la buée par exemple.

Une fois cette minitieuse préparation terminée, le caisson se referme à l’aide de quatre visses en acier inoxydable (l’eau de mer est trés corrosive n’oublions pas, et ces attaches doivent faire l’objet d’une vérification régulière de la part du plongeur-photographe). Vient alors le moment de l’ultime check-point pour constater que les joints sont bien en place et que le caisson est totalement hermétique. Tout semble parfait, je peux donc de nouveau cèder à la frénésie ambiante qui règne sur le bâteau. Je suis prêt à plonger !

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Déclencheur est le lien entre la passion pour la photo de Benoît Marchal et son enthousiasme pour le Web 2.0. MDLP*(Monde De La Photo) est heureux d’accueillir Benoît, l’auteur de ce podcast très réussi et plein de bon sens.
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