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MBP Nikon

Les défauts optiques

Materiel
17/06/2011 | Jean-Marie Sépulchre

Les défauts optiques sont assez visibles en 24 × 36 mais très discrets avec un capteur APS-C. Le vignetage est de 1,1 IL sur le D3 et reste encore bien présent à F8, alors qu’il n’est que de 0,6 IL sur le D5100 et devient discret à F5,6. La distorsion est proche en valeur (moins de 0,60% en barillet) mais les coins se redressent en faisant un effet de « moustache » sur le plus grand capteur, alors que sa forme régulière est très facile à corriger sur l’APS-C. Dans les deux cas enfin l’aberration chromatique est très bien maîtrisée par le traitement interne des appareils, avec 0,8 pixel sur le D3 et 0,6 pixel sur le D5100, elle ne se remarquera jamais sur un tirage.


Qualité optique.

Un objectif pour la photo de rue

Avec un capteur APS-C un 20 mm cadre comme un grand-angle large, alors qu’il est un super grand angle en 24 × 36. Discret et compact, surtout sur le D5100 qui a servi à nos essais, le Color Skopar est un outil agréable pour photographier dans la rue de façon décontractée.


L’angle large permet des cadrages aérés.


Les accros du téléphone n’ont pas prêté attention au photographe.

Il existe une méthode imparable pour photographier très vite avec un objectif manuel, c’est de la positionner sur l’hyperfocale, c’est-à-dire à un couple distance diaphragme où tout sera net de 1 mètre de distance à l’infini. On peut obtenir ce résultat à F11 en positionnant la bague de mise au point sur 2 mètres environ. On obtient alors une netteté exploitable pour un tirage A3+ comme le montre l’exemple qui suit. Mais attention : on ne peut obtenir en hyperfocale le piqué maximal de l’objectif sur toute la profondeur de champ, mais juste une netteté « suffisante » comme on le disait de la puissance du moteur des Rolls Royce des années 60. On peut calculer cette profondeur de champ avec un calculateur qui tient compte du capteur de l’appareil et de la focale et qui prend les mêmes précautions de langage en indiquant la netteté acceptable.


Réglage de l’objectif en hyperfocale.







Points de détail de la scène, grossissement 100% écran.

L’hyperfocale n’est donc pas la panacée absolue, mais un exercice créatif enrichissant car il faut penser sa composition en volume en imaginant que tous les plans vont être nets, a contrario d’une certaine mode artistique actuelle qui privilégie les flous sur la plus grande partie de l’image.

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