3 Sigma 18-35 mm f/1,8 DC HSM Art, Les défauts optiques

Le vignetage est discret, mesuré à 0,5 IL à toutes les focales, il disparaît totalement vers f/4. La distorsion est correcte à 18 mm (0,59 %), discrète à 24 mm (– 0,16 %) et un peu plus visible en paysage à 35 mm avec une valeur de – 0,41 % qui pourra nécessiter une correction. L’aberration chromatique, sans être vraiment importante, se note à 18 mm où elle augmente en fermant le diaphragme ce qui explique la petite dégradation des performances dans les angles (1,1 pixel à f/1,8 et 1,7 pixel à f/16). Par contre elle est très correcte à 24 mm (0,9 pixel) et excellente à 35 mm (0,3 pixel).

Vignetage et distorsion (grossie × 5).

Le test des briques

Le test des briques est estival, donc avec une cible qui diffère de nos habitudes. On discerne cependant qu’au centre de l’image la netteté est toujours excellente que ce soit à pleine ouverture ou à f/5,6. Par contre dans les angles il faut signaler qu’à 18 mm le résultat est différent de celui du test sur mire : à pleine ouverture, le résultat dans les angles est moins bon qu’avec notre mesure, alors qu’il est meilleur à f/5,6. Pour des prises de vues réelles en paysage, c’est évidemment assez heureux, car on fait rarement du paysage en grand angle à f/1,8 alors qu’il peut arriver que l’on se serve de l’objectif à courte distance en faible lumière, par exemple pour photographier une gravure ou un tableau dans un musée. Mais comme nous avons constaté la chose sur plusieurs zooms récents, nous en venons à nous demander su les constructeurs ne font pas exprès d’optimiser le piqué à courte distance…aucun système de mesure utilisé par la presse ne permet des mesures chiffrées à longue distance. A 35 mm les résultats dans les lointains sont conformes aux mesures sur mire.

Scène du test des briques (18 mm de focale).

Extrait 100% écran à 18 mm, centre et angle.

Extrait 100% écran à 35 mm, centre et angle.