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Hôtel Ambos Mundos

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28/05/2007 | Michel Lion


©Bruno Calendini / www.studionature.com

Nous nous arrêtons à l’Hôtel Ambos mundos où Hemingway séjourna avant d’acheter sa villa. Il y avait ses habitudes dans cette chambre 511, avec vue sur le Moro, le phare emblématique du port de La Havane. Aujourd’hui il est caché par le bâtiment moderne d’une université. Cela aurait sans doute fait hurler Hemingway tant cette vue a inspiré ses écrits. La chambre est confortable mais sans artifices : un lit, un bureau, une commode, une penderie… et 2 vitrines rajoutées là pour présenter quelques uns de ses effets personnels au visiteurs de passage. Photographiquement parlant, l’affaire n’est pas simple : La décoration est plus que sobre, un grand miroir prend la moitié d’un mur, les surfaces vitrées sont omniprésentes, une petite barrière maintient les visiteurs à distance du lit, les sources lumineuses sont mélangées… même la célèbre machine à écrire et les lunettes de l’écrivain sont protégées sous un cube de plexiglas. Quant au trépied, il est totalement proscrit en un tel lieu. Nous entreprenons donc une négociation « appuyée » avec la jeune femme qui nous guide, pour avoir l’autorisation de bouger quelques objets. Elle est terrorisée à l’idée que nous puissions abimer ces reliques, mais après de longues palabres, elle fini par céder gentiment devant nos arguments.


©Bruno Calendini / www.studionature.com

Nous avons une demi heure devant nous avant que la chambre ne soit ouverte au public. Bruno et Wilfrid tentent de donner plus de caractère à une chambre musée en allant chercher des gros plans et des perspectives sur certains objets comme sa paire de lunettes, une reproduction de son bateau de pêche (le Pilar) ou encore son passeport. Le grand angle est de rigueur et le Samsung 10-17 mm f3,5 - 4,5 est de sortie. Le couple qu’il forme avec le GX-10 est très agréable à utiliser. Un tel zoom est un atout énorme dans un sac photo, car il permet des cadrages, des perspectives et un contact avec le sujet inimitables. Mais attention tout de même à la déformation induite par des focales aussi courtes qui donnent un résultat très typé. Et il peut être judicieux d’envisager une retouche sur certaines images, pour garder le bénéfice d’un champ très large tout en adoucissant l’effet fish-eye du 10 mm. Pour qui n’a pas besoin du 10 mm, le 12-24 mm f/4 est un objectif plus universel. Il déforme beaucoup moins, son ouverture est constante et pour 110 gr de plus, sa qualité de fabrication est impeccable. Un joli caillou !
Lorsque nous quittons la chambre, nous repassons dans le hall d’accueil spacieux mais sombre, tout entier dédié à la gloire d’Hemingway : portraits, peintures, photographies… de nombreux objets rappellent l’écrivain. Au milieu, touristes et badauds profitent des commodités du bar. Le peu d’éclairage ambiant nous oblige à opter pour une sensibilité de 800 Iso. Malgré cela il faut avoir recourt au stabilisateur pour assurer des photos nettes. Ce dernier permet de gagner facilement 2 valeurs de vitesse, voire plus si vous trouvez un appui un peu stable. Le stabilisateur s’active via une petite commande située au dos du boîtier et un rappel dans le viseur indique qu’il est sous tension. A ce stade du reportage, nous avons déjà constaté que l’accu du GX-10 tient parfaitement la charge sur une journée intensive de photo, et ce, même en contrôlant fréquemment les images sur l’écran. De plus le stabilisateur ne semble pas, lui non plus, très gourmant en énergie ce qui nous incite à le laisser en permanence. Un précieux atout dans de nombreuses situations, qui compense en partie les ouvertures un peu faibles des zooms du kit.

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