À l’occasion de la mise à jour du logiciel vers la version 6.2, DxO annonce le support de nouveaux boîtiers, la sortie de la version tant attendue pour les ordinateurs Apple. Et un programme de remises exceptionnelles.
Au chapitre des nouveaux reflex pris en charge se trouvent les Canon EOS 550D et EOS 1D Mark IV, Nikon D3s et Sony A450. Ce qui, combiné aux nouvelles optiques gérées (pour les Canon 350D, 400D, 450D, 500D, 550D, 20D, 30D, 40D, 7D ,1D Mark III et 1D Mark IV ; Fuji S5 Pro ; Nikon D3000, D40X, D50, D60, D90, D700, D3 et D3s ; Pentax K200D et K-7 ; Sony A450) présente environ deux mille couples APN/objectifs. Et il faut rappeler que depuis la version 6, le logiciel est capable de télécharger à la volée un module de correction absent lorsqu’une photo à traiter en a besoin.
La version 6.2 est maintenant compatible Mac OS (à partir de Leopard 10.5 ou de Snow Leopard 10.6). Elle apporte, comme la version Windows (XP, Vista, 7) :
Simplifications et améliorations de l’interface utilisateur.
Nouvel autoréglage par défaut offrant une diminution du flou plus efficace sur les détails fins.
Nouveau paramétrage du débruitage automatique restituant plus de détails sur les Raw.
Conservation des données XMP en vue de l’intégration avec Lightroom.
Plus de raccourcis-clavier.
Stabilité améliorée.
DxO précise que, s’il s’agit d’une application native en 32 bits (Windows et Mac OS), elle profite néanmoins d’un léger surcroît de mémoire quand elle tourne sous une version 64 bits de Windows (une peu plus de 2 Go au maximum, contre 1,7 Go).
Une remise exceptionnelle de 30%, jusqu’au 15 juin, fait passer les prix des éditions Standard et Elite à respectivement 99 € et 199 € (contre 149 € et 299 €), les mises à jour valant 49 € et 69 €.
DxO n’est pas philanthrope et peut, à juste titre, se poser des questions quant à l’intégration de corrections optiques dans Photoshop CS5 et Lightroom 3. Qui devrait empiéter sur son marché. Il ne serait pas absurde qu’elle envisage de développer une « DxO Shop »(supputation toute personnelle…) pour y fournir des profils compatibles Adobe et payants, avec la garantie de sa compétence sur le sujet. Soit en utilisant l’éditeur de profil d’Adobe. Soit en procédant à un rétro-engineering pour décoder le format des fichiers Profil et en opérant une conversion vers ces derniers à partir de ses propres modules, établis dans des conditions techniques des plus rigoureuses. Une affaire à suivre.
