GigaPan est cette marque qui a été médiatisée quand, à l’issue de son élection, Barak Obama a tenu un discours public à Washington, immortalisé par une photo panoramique permettant de distinguer chaque participant dans la foule. Nous en avions parlé ici et là. Pour mémoire, le système fonctionne ainsi : l’appareil est fixe sur un support mobile qui va le déplacer et effectuer autant de déclenchements que nécessaire pour couvrir la zone qui doit être restituée sous la forme d’un panorama. L’ensemble des clichés est ensuite transféré sur l’ordinateur et pris en charge par un logiciel d’assemblage.

La marque vient de moderniser les deux modèles de son catalogue, les Epic (349 €) et Epic 100 (449 €), qui conservent la même dénomination. Le premier, destiné aux compacts, le second aux bridges et petits reflex. L’aspect, assez industriel, a laissé place à une finition plus domestique, plus compacte en aluminium. Et le mode d’insertion des accus cylindriques NiMH, assez rustique, a été revu, se traduisant par un porte-accu coulissant bien plus pratique. Leur consommation a été optimisée, puisque GigaPan revendique un gain de 30%. Vous trouverez ici la liste des APN compatibles en fonction du modèle. L’Epic 100 apporte aussi de plus grandes souplesse et précision dans le positionnement de l’appareil.

En avril, l’Epic Pro (895 $) devrait être en vente., capable d’animer un reflex professionnel muni d’une longue focale, pourvu que l’ensemble ne pèse pas plus de 4,5 kg. Le robot, qui se fixe sur un trépied, pèse environ 2 kg et puise son alimentation dans une batterie de 7,2 V et 4 300 mAh. Il présente un atout intéressant, celui de pouvoir déclencher plusieurs fois pour une même position du reflex, par exemple pour du bracketing. Ce qui est le cas de l’Epic 100 également, qui inclut aussi un retardateur comme la version Pro.

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