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03/04/2008 | Jean-Marie Sépulchre

03/04/2008 - MDLP publie le test réalisé par Jean-Marie Sépulchre du Zuiko ED 12-60 mm F/2,8-4,0 SWD, le dernier-né des zooms Olympus. Mesures, prise en mains, compte-rendu, et comparaison avec son petit frère : le 14-42 mm...


Le nouveau zoom 12-60 mm SWD est beaucoup plus impressionnant que l’optique de kit 14-42 mm !

A l’automne 2007, Olympus a présenté son nouveau modèle professionnel, l’E3 qui succédait à l’E1 qui semblait hélas nettement devancé par la concurrence. L’E3 présente des caractéristiques très intéressantes aptes à le « remettre dans la course » :

- capteur 10 Mpix autorisant une visée live view
- stabilisation des vibrations pour mouvement du capteur
- écran de visée orientable pour les prises de vues acrobatiques
- nouvel autofocus avec 11 collimateurs
- construction tropicalisée à l ‘épreuve de la pluie
- grand viseur offrant une couverture de 100% de l’image.

L’E3 conserve bien sûr l’excellent système anti-poussière de son prédécesseur et sa relative discrétion en reportage par un bruit de déclenchement peu agressif. Il peut être renforcé par une poignée verticale contenant deux accus. L’appareil a déjà été présenté en détail et testé dans Le monde de la photo !

En même temps que l’E3, Olympus a présenté ses nouvelles optiques à motorisation interne par ultra sons (même principe que les USM Canon ou AFS Nikon), avec une nouvelle technologie de moteur SWD (supersonic wawe drive) que le constructeur présente comme le plus rapide du monde. Le zoom transtandard présenté à cette occasion est un modèle 12-60 mm f/2.8-f/4, qui cadre comme un équivalent 24-120 mm en 24 × 36, et peut donc être comparé directement à nos essais de 24-105 mm en numérique de ce format, ou aux 16-80 ou 16-85 mm destinés au capteurs APS.

En effet, une particularité remarquée des reflex Olympus est la faible taille de leur capteur puisque le standard 4.3 adopté par la marque mesure s’appuie sur une image homothétique de celles des moyen format 4.5 × 6 (beau cadrage en portrait, par exemple) mais surtout sur une taille de 13 × 17,3 mm qui impose un recadrage de focale × 2 et une petite taille de photosites par rapport aux capteurs APS (environ 16 × 24 mm) et surtout 24 × 36 mm ! Pour une résolution de 10 millions de pixels, le capteur Olympus aligne 210 photosites au millimètre, contre 164 pour un Nikon D200 ou 112 pour un Canon Eos 1Ds (11 Mpix). Ceci a des conséquences sur le bruit numérique (en théorie plus les photosites sont petits plus important est le risque de bruit) mais surtout sur la qualité des optiques nécessaires : en effet, pour séparer des détails contrastés que l’on mesure traditionnellement en paires de lignes par millimètre, il est nécessaire de disposer d’une alternance de pixels noirs et de pixels blancs, et le pouvoir séparateur théorique (Ropt, ou résolution optique du capteur) est directement lié à la taille des pixels. Il est nécessaire de dépasser 100 paires de lignes par millimètre sur les optiques destinées à l’Olympus E3, contre 80 environ pour un APS de 10 Mpix, 90 pour un APS de 12 Mpix, et seulement 60 pour un capteur 24 x 36 de même résolution.

Dès l’origine du système 4.3, Olympus a annoncé que sortiraient des modèles de 10 millions de pixels, et a développé un système entièrement nouveau d’objectifs dont la formule dite « télécentrique » était destinée à optimiser l’orientation des rayons lumineux en direction du capteur. La gamme optique présente des particularités remarquables, comme les seuls zooms du marché ouverts à f/2 (14-35 mm et 35-100 mm), des zooms grand angle (7-14 mm f/4) et des zooms télé très puissants (90-250 mm f/2.8, soit une équivalent 180-500 mm en 24 × 36 !), et de belles optiques macro. Au cours de cet essai j’ai d’ailleurs eu l’occasion de prendre en main le zoom SWD 50-200 mm f/2.8-3.5, le remarquable 150 mm f/2 et le très imposant 300 mm f/2.8, pas encore SWD par contre…une gamme qui couvre donc tous les besoins de cadrage, et avec une stabilisation boîtier de tous les objectifs.


Le zoom 50-200 mm SWD est un complément haut de gamme d’un zoom standard


Longues focales impressionnantes avec les 150 mm f/2 et 300 mm f/2.8

Notre essai chiffré avait en priorité d’évaluer le 12-60 mm -zoom universel de base de l’E3-, mais j’ai souhaité vérifier si le petit zoom 14-42 mm livré en kit avec les petits reflex Olympus compacts (par exemple E 410 ou E 510, ou le nouveau E 420) étaient d’un niveau suffisant pour le boîtier le plus haut de gamme. Certes, sa finition est beaucoup plus légère (monture en plastique) et son autofocus moins réactif, mais pouvait-il supporter la comparaison en matière de piqué ?

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