Samsung GX-10 : Un été dangereux ! 


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L’esprit de la fête

lundi 1er octobre 2007, par Michel Lion


©Bruno Calendini / www.calendini.com

Nous quittons les arènes pour nous diriger vers l’épicentre de la féria, un vaste campo où le peuple sévillan se rend chaque jour de la semaine pour faire la fête. Une concentration immense de casitas (grandes tentes de réceptions), guirlandes multicolores et costumes typiques, au milieu desquels défilent des calèches luxueuses et des cavaliers montés sur des purs-sangs racés. Les casitas, parfois richement décorées, abritent des fêtes privées ou publiques, où se donnent rendez-vous les grandes familles, les notables et les habitants de la ville. Le défilé est impressionnant, désordonné et cérémonieux à la fois. Photographiquement parlant, il n’est pas si évident de sortir des images fortes de cette ambiance sans donner l’impression d’être à OK Corral ou Luna Park. Au milieu de kilomètres de câbles électriques de lampions et de toiles de tentes, presque toutes identiques et parfaitement alignées, nous devons garder une concentration de tous les instants pour dénicher la moindre attitude, regard, comportement, qui pourrait donner une photo originale.

©Bruno Calendini / www.calendini.com

La fête est programmée tout au long de la féria, nuit et jour, ce qui offre quand même au photographe un bon panel de situations et de conditions de lumières. Quelques orages violents contribueront aussi à mettre un peu d’ambiance. Dans ces conditions, la polyvalence du Samsung GX-10 est agréable. Sa tropicalisation permet de ne pas craindre la panne à la moindre pluie, ses deux zooms compacts permettent d’envisager rapidement tous les cadrages, le stabilisateur est utile en basse lumière et le petit flash intégré rend bien des services à l’intérieur des tentes, pour donner un appoint de lumière aux scènes de nuit, ou encore en plein jour pour déboucher les visages à l’ombre des grands chapeaux. Nous avons désormais les boîtiers bien en main et la touche Fn, qui donne un accès raccourci aux principaux réglages (balance des blancs, Iso, flash et mode rafale), s’avère très pratique pour photographier vite.

©Bruno Calendini / www.calendini.com

Au coeur de cette chaude atmosphère, les belles sévillanes ont revêtu leur habit de lumière : une longue robe à volants aux couleurs chatoyantes, portée sous un châle à franges, la tête ornée d’un peigne et d’une grosse fleur de soie piquée dans les cheveux. Toutes s‘adonnent à la danse, la Sévillana, une chorégraphie faite de postures gracieuses et de pas énergiques. Que ce soit dans un bar ou dans la rue, si quelques accords de musique retentissent, les femmes se mettent immédiatement à taper dans leurs mains et se laissent emporter par la fièvre de la danse. Un vrai sujet pour le photographe. Nous déambulons plusieurs heures au cœur de ce tourbillon humain. Il est tard quand nous quittons le campo... Nous en avons oublié de manger.

©Bruno Calendini / www.calendini.com

Sur la route du retour qui nous mène à notre hôtel, nous découvrons une bodega (bar) où après une sangria rafraîchissante, nous cédons à un repas improvisé de tapas, accompagné de vino tinto. Entre les petites assiettes contenant des mets variés s’étalent notre stock de carte SD de la journée, que nous avons entrepris de visionner en grignotant. Sous la lumière tamisée des lampes artificielles du bar, l’écran arrière du GX-10 nous offre un aperçu très confortable de nos photographies. Intrigué, le serveur se demande ce qui retient tant notre attention. Nous lui dévoilons nos dernières prises de vues. L’intermède se transforme vite en un editing improvisé dans une gaieté toute « fériesque ». Retour à l’hôtel, douche, chargement des accus, vidage des cartes, sauvegarde des données sur disque externe, check up et nettoyage du matériel …, plus un coup d’œil rapide sur les emails du jour, et nous voila encore couchés au milieu de la nuit.

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Déclencheur est le lien entre la passion pour la photo de Benoît Marchal et son enthousiasme pour le Web 2.0. MDLP*(Monde De La Photo) est heureux d’accueillir Benoît, l’auteur de ce podcast très réussi et plein de bon sens.
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