L’EOS 600D tout juste commercialisé, la réplique Nikon ne se fait pas attendre. Le D5100 vient chasser sur les mêmes terres, celui de l’amateur, pas expert mais presque. Nouvel entrant ou cherchant à remplacer un reflex un peu ancien.
Résumer ce qu’est ce nouveau membre de la famille est facile. Il retient de l’expert D7000 les bases photographiques et vidéos, emprunte à l’entrée de gamme D3100 des principes de bases et y ajoute quelques atouts manquant à l’un et à l’autre. Si le premier est, selon la typologie Nikon, l’appareil des « experts passionnés » et le deuxième celui qui privilégie une « utilisation familiale », le nouveau venu est le compagnon de « l’amateur photo ».
Le capteur Cmos est le très convaincant 16 Mpxl qui a fait ses preuves sur d’autres reflex (D7000, K-5, Alpha-590), surtout aux sensibilités élevées, pris en charge par le traitement Expeed 2. La vidéo, elle, est d’obédience Full HD avec une exposition automatique seulement qui agit sur la sensibilité et la vitesse. Et un son monophonique qui ne demande qu’à passer à la stéréo par le biais d’un micro externe (voir encadré). Dans ce contexte, un autofocus permanent est possible, 30 % plus rapide que celui du D7000… ce qui restera toujours très lent vu les prestations réduites de ce dernier dans ce contexte.
Ergonomie modifiée
Le boîtier est plus ramassé que celui du D5000, avec une ligne adoucie et un LCD de classe 921 kpts. Toujours orientable, mais avec un point de pivotement latéral alors que celui du D5000 se situait à la base. Parfait pour la vidéo et le LiveView. De la disposition revit des touches, on notera une migration sur le dessus du déclencheur vidéo et d’un levier de commutation en LiveView, de sorte que l’index assure un passage rapide entre les différents modes. À proximité, le barillet de fonctions montre une répartition organisée entre modes experts (PASM), modes Scènes à accès direct ou par menu. La position Effets assure les filtres Vision nocturne, Dessin couleur, Miniature, Low key, High key, couleur sélective et Silouhette. Des transformations d’images que l’on retrouve pendant la lecture des clichés. Ailleurs, une fonction assure, à partir de deux vues (+/- 1 IL, 2 Il ou 3 IL), un rendu HDR.
Du D3100, le D5100 reprend la visée à 95 %, l’autofocus à onze collimateurs (avec suivi 3D), les rafales à 4 im/s et le système matriciel d’analyse de scène pour calculer l’exposition, la balance des blancs et assister l’autofocus. Et aussi l’omission d’un testeur de profondeur de champ, plus gênant pour ce boîtier d’une certaine ambition qui a toutes les qualités pour convaincre les amateurs de macrophotographie.
C’est un reflex ouvert, compatible avec le GP-1 de Nikon, la gamme des flashs SB pilotables sans fil. Il reconnaît les dernières générations de SD (SDXC, SD UHS-50, Eye-Fi), se pilote via l’HDMI par la télécommande du téléviseur pour faire défiler les photos. IL est gérable à distance par Camera Control Pro 2. Un vrai modèle amateur avec des atouts experts, ce que confirme un menu très fourni en options. À la personnalisation près, puisque seule une touche de fonction est programmable, que l’on pourra opportunément confier au réglage de la sensibilité par exemple. Car l’essentiel des ajustements passe par le menu traditionnel ou une centrale de pilotage affichée sur le LCD.
Le D5100 paraît donc bien né pour se démener face à 600D. Son prix est plus attractif, en gros 100 € de moins dans ses configurations « nu » et « kit de base », mais il faudra attendre le 21 avril, date de sortie annoncée », voire un ou deux mois de plus pour voir comment la distribution va réellement positionner ces deux reflex qui ont beaucoup d’arguments pour lutter face aux hybrides.
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- Les menus Nikon a maintenu la structure en onglets (Visualisation, Prise de vue, Réglages personnalisés, Configuration, Retouche et Menu personnalisé). |
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- Les réglages personnalisés Au nombre de vingt, ils amènent un paramétrage fin de certaines fonctions. |
Marque : Nikon
Modèle : D5100
Prix : 699 € nu, 799 € avec F3,5-5,6/18-55 VR, 999 € avec F3,5-5,6/18-55 VR et F4-5,6/55-200 VR, 899 € avec F3,5-5,6/18-105 VR
Le site de Nikon
Capteur : Cmos 23,6 x 15,6 mm, 16,2 Mpxl, format 3/2
Protection du boîtier : -
Stabilisateur : -
Antipoussière : Oui
LiveView : Oui
Définition maximale : 4 928 x 3 264, pixels
Vidéo : 1080p (24 im/s, 25 im/s, 30 im/s/ H264)
Formats de fichiers : Jpeg, Nef, Mov
Sensibilités : Auto, 100 – 6 400 Iso (extensions à 12 800 et 25 600 Iso)
Monture : Nikkor AF, coefficient multiplicateur 1,5x
Mise au point : manuelle, auto sur 1 ou 11 zones(détection auto ou manuelle), détection de visage en visée LCD, suivi 3D
Mode d’exposition : PASM, modes Scènes, effets spéciaux
Exposition : automatique matricielle 3D II sur 420 zones, pondérée centrale, ponctuelle (2,5 %), sur collimateur actif, 0 - 20 IL (2-20 IL en ponctuel)
Compensation d’exposition : +/-5 IL par 0,3 ou 0,5 ou 1 IL
Bracketing d’exposition : 3 vues (+/-3 IL par 0,3 ou 0,5 ou 1 IL)
Vitesses : 1/4 000 à 30 s, synchro X 1/200 s
Rafales : 4 im/s
Balance des blancs : Auto, préréglée (12), manuelle (1), bracketing
Réglages divers : Mode Picture Control (couleur, contraste, luminosité, accentuation, teinte)
Flash intégré : NG 12/13 (auto/manuel) à 100 Iso, contrôleur sans fil, -3/+1 IL, par 1/3 IL
Visée : reflex par pentamiroir (95 %), grossissement 0,78x, 17,9 mm
Moniteur : LCD multidirectionnel 3 pouces/920 kpxl, orientable
Modes d’affichage : Zoom, index (4, 9 et 72 vues), indicateur surexposition, calendrier, diaporama
Stockage : SD/SDHC/SDXC
Interfaces : Hi-speed USB/AV, mini HDMI, télécommande/GPS, microphone
Personnalisation : 1 touche, 1 menu
Divers : fonctions de personnalisation, surimpression, compatibilité module GPS, filtres, correction de distorsion et perspective, recadrage, effets à la prise de vue et en lecture, conversion Raw-Jpeg
Logiciels : View NX 2
Accessoires fournis : Accus et chargeur, bandoulière, 1 câble USB, 1 câble audio/vidéo
Alimentation : accu Li-Ion 7,2 V/1 080 mAh
Dimensions/Poids : 128 x 97 x 79 mm/560 g (avec SD et accu)