Le brame du cerfjeudi 18 octobre 2007, par Bruno Calendini
Un ami photographe m’a initié il y a peu à un grand évènement de la vie sauvage française : le brame du cerf. Cet expert en matière d’approche m’a prouvé à quel point la discrétion est primordiale pour photographier un cerf en plein jour et à quelques mètres, sans le déranger et sans l’effrayer ni par le bruit, ni par l’odeur (c’est une période pendant laquelle il convient de se montrer prudent, car l’animal peut s’avérer « chatouilleux » comme le montre cette vidéo : Cette année, Salon de la Photo oblige, j’étais à Paris pendant le brame. Dès mon retour en province, j’ai sauté sur mon sac photo et je suis parti à la recherche du grand mammifère dans les forêts cévenoles, où je pensais avoir des chances de surprendre le maître des lieux entouré de ses biches.
Après 1 heure de prospection, je découvris les premiers indices : traces, souilles, déjections, frottis, … tout semblait indiquer que les animaux étaient présents, mais aucune activité ne me permettait de les localiser précisément.
A la tombée de la nuit, alors que je n’avais croisé rien d’autre qu’un lièvre, la chance finit par me sourire. Un beau male passa au petit trot à une quinzaine de mètres sur ma gauche en longeant l’arrête de la colline. Impossible de tenter autre chose qu’un filé, réalisé au 15e de seconde avec un 70-200 f/2.8 équipé d’un multiplicateur x 1,4.
Je fus pourtant contraint de me rendre à l’évidence : la période la plus intéressante pour photographier le brame était bel et bien terminée. Je me contentai donc de cette dernière opportunité et je me résignai à remettre ce rendez-vous à la saison prochaine. Réagir à cet article |
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