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Leica M10 : prise en main et premières images

Materiel
22/01/2017 | Jean-Marie Sépulchre

Les fans de Leica sont d’insupportables perfectionnistes, qui n’arrêtaient de protester depuis la sortie des M numériques sur le fait que les boîtiers étaient plus épais que les M argentiques… Eh oui, 4 mm de plus en épaisseur et on ne ressent pas l’arrondi du boîtier de façon identique. Incroyable mais vrai, Leica a obtempéré et vient de présenter le M10… plus épais de seulement 0,5 mm par rapport au M7 argentique qui est toujours en vente !

La saga des Leica M a débuté en 1954 avec le lancement du M3 (suivi par la suite par le M2 et le M1, Leica a toujours fait des facéties avec les numérotations) considéré par la qualité de sa visée et de sa mécanique comme le « state of the Art » des appareils à visée télémétrique, un cran au dessus de ses concurrents Canon 7 ou Nikon S… C’est ce M3 qui a en quelque sorte figé les dimensions et le style des Leica classiques, au point que 14 ans après lors du lancement du M4 un confrère du journal Photo resté anonyme pouvait écrire dans son test : «  La sortie de ce nouveau modèle est un évènement, mais Leitz n’a pas cherché à bouleverser quoi que ce soit. D’ailleurs, il semble bien que depuis quarante ans, on n’aime plus beaucoup les bouleversements dans la vieille et prestigieuse maison de Wetzlar. » En effet en 1968 sortir un boîtier sans cellule intégrée alors que la vague des reflex submergeait le marché semblait rétrograde d’autant que le reflex Leica en était équipé, mais le lancement du M5 en 1972 avec une nouvelle carrosserie …et une cellule intégrée faillit marquer la fin de la ligne M tellement la clientèle des habitués le trouvait « pataud ». Après quelques péripéties que nous épargnerons au lecteur, ce n’est qu’en 1984 que Leica lançait le M6…avec une cellule dans un corps de M4 donc un dessin traditionnel. Et si le M8 de 2006, premier M numérique de la marque, reprenait sagement la « façade » du M6, l’épaisseur du capteur et de son électronique n’en était pas moins beaucoup plus considérable que celle d’un film, d’où la nécessite pour ne pas changer la monture et le système de télémètre dont la came affleure la baïonnette d’épaissir le corps de l’appareil de… 4 millimètres. Qui suffirent à vraiment attrister beaucoup de fidèles. C’est après la sortie du M(240), premier hybride 24 × 36 au monde (visée télémétrique et EVF optionnel), que Leica décida de réfléchir sur le moyen de rattraper ces fichus millimètres surnuméraires. Après avoir aminci la carte électronique et choisi une batterie un peu moins encombrante, tout n’était pas encore gagné. Alors la solution adoptée a été d’avancer un peu la monture de l’objectif. De ce fait, il fallait positionner autrement la came du télémètre.
Pendant qu’ils y étaient les ingénieurs ont donc redessiné le télémètre et le viseur lui-même, qui devient plus grand dans un boîtier plus petit. Soyons cruels, il reste ½ millimètre à gagner puisqu’un M7 fait 38 mm d’épaisseur et un M1… 38,5 mm, alors que la génération précédente numérique fait 42 mm. Nous avons mesuré l’épaisseur sur la base du boîtier, où existe une plaque amovible qui donne accès au film sur les argentiques, à la batterie et à la carte sur les numériques. Celle des argentiques fait 32 mm de large, celle du M(240) 36 mm, celle du M10…plus de 32 mais sans doute moins de 33, notre règle d’écolier n’est pas assez précise !

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La plaque de fond de boîtier M10 (en haut) est visiblement beaucoup plus étroite que celle du M(240) en bas.
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La M10, à gauche, apparaît bien nettement plus svelte que le M(240) à droite.
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Dos contre dos, M10 numérique en haut, M4 argentique en bas. Un encombrement très comparable.

Plus mince mais pas plus léger

Alors qu’il existe un M « leicht », le modèle M(262) doté d’un capot en alliage d’aluminium et non plus en laiton, le M10 garde la densité de la génération précédente, perdant seulement 20 g sur la balance, avec 660 g contre 680 g pour un 240, 600 g pour un 262, et 610 g pour le M7 argentique. Le M4 sans aucune pièce électronique était donné (façon de parler) pour 545 g. Par rapport au M240 le M10 perd la vidéo mais gagne une liaison Wifi intégrée, mode WLAN pour l’instant réservé aux périphériques Apple. Concernant l’absence de vidéo, on peut écouter l’argumentation de Leica sur le fait que le modèle hybride SL permet la 4K en haute qualité (crop au format super 35) et qu’il est conçu pour accueillir les objectifs cinéma de la marque, que ses zooms stabilisés seront un atout en grand reportage et que son viseur de 4,4 millions de points est très supérieur au viseur 2,4 millions de points proposé en option pour le M10. Il n’en reste pas moins qu’à partir du moment où le LiveView est là – et il fonctionne très bien sur le M10 – le reporter aurait pu trouver pratique de pouvoir filmer un petit clip en plus de ses photos, dans les conditions actuelles il devra solliciter son smartphone alors qu’une capture full-HD de base aurait sans doute été possible. Mais il est vrai que la chasse au millimètre a fait son chemin pour supprimer micro et mini haut parleur…

Peut-être une version suivante ? Quand on sait que le M génération 2012 a été décliné en plusieurs versions, avec ou sans LV et vidéo, et même une version sans écran arrière on peut faire confiance à la marque pour décliner de nouvelles versions du M10.

Ergonomie simplifiée… parfois trop

Les six touches de commande situées au dos du M(240) sont remplacées par trois commandes seulement, LV, Play et Menu. Mais cette dernière donne accès à des cascades de commande alors que la génération précédente séparait Menu général de Set qui correspondait aux commandes usuelles. Le photographe passant de l’un à l’autre boîtier devra un peu modifier ses habitudes et surtout s’astreindre à lire le mode d’emploi pour comprendre la logique de certaines commandes. Ainsi le M(240) disposait de deux modes de mesure de lumière, l’une traditionnelle par mesure de la lumière sur le rideau, l’autre sur le capteur. Les deux logiques sont conservées mais désormais la mesure sur le capteur n’est possible qu’en LiveView.

La correction d’exposition est malaisée tant que l’on n’a pas configuré la molette arrière pour l’activer par défaut, bref il va falloir configurer l’appareil à sa façon, mais avec beaucoup moins d’options que chez la concurrence. Par exemple il n’y a qu’un niveau de focus peaking (et plusieurs couleurs) mais il est réglé un peu trop « rapide » et s’éclaire alors que la mise au point n’est pas absolument optimale, alors que le M(240) au contraire était très difficile à allumer. En bref, j’ai trouvé la mise au point plus précise au télémètre, il faudra disposer du viseur EVF optionnel pour se faire une doctrine définitive sur l’assistance de mise au point.

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Le viseur Visoflex optionnel (2,4 Mp comme pour les Sony A7 ou Fuji XT) intègre aussi un GPS.


Le viseur optionnel s’enclenche dans la griffe flash et la neutralise, les contacts du boîtier ne sont pas compatibles avec l’ancien viseur de plus basse définition.

Enfin l’interrupteur général perd les positions rafale et retardateur pour n’afficher plus qu’un petit point rouge, sobriété excessive car il faut aller à chaque fois dans le menu pour changer la cadence de tir. Un retour aux fondamentaux très appréciable en revanche est offert par la molette ISO dotée d’un cran de sécurité très raide empêcher toute fausse manœuvre. Elle est graduée entre 100 et 6 400 ISO – sensibilités nominales du capteur – plus une position A pour la sensibilité automatique…et M pour le choix de la sensibilité dans le menu. On dispose alors des valeurs intermédiaires et des valeurs s’éloignant de la plage normale d’utilisation, soit de 12 500 à 50 000 ISO.


En position haute le sélecteur ISO tourne assez librement et fait apparaître un filet rouge, lequel s’escamote dans le boîtier quand la molette est vérouillée.

Prise en main

Rien de bien délicat quand on connaît les Leica télémétriques, mais bien entendu on photographiera à l’ancienne : ni autofocus ni stabilisateur ni modes scène ou programme ne viendront à votre secours. La seule facilité est pouvoir régler ISO et vitesses en mode A au besoin, sinon on tourne les bagues de diaphragme, vitesses et ISO et en visée télémétrique on choisit la zone où l’on veut que l’exposition soit correcte puis on la mémorise en appuyant à demi sur le déclencheur, car la mesure centrée est dans les faits …très centrée…et peu pondérée. Par défaut l’appareil fournit des images denses, avec une protection forte des hautes lumières que l’on peut juger excessive en Raw, je préconise de corriger de +0.3 à + 0.7 IL selon les sujets et cette correction s’affiche dans le viseur quand on tourne la molette située sur le flanc droit de l’appareil. Par contre en Jpeg il est évident que les hautes lumières seront plus délicates à récupérer.

L’utilisation la plus naturelle d’un Leica M La mise au point au viseur optique se fait obligatoirement au centre, avec des optiques très lumineuses ont veillera à ne pas trop décadrer si on opère aux grandes ouvertures, c’est encore une contrainte que l’on oublie avec un reflex à 50 collimateurs ou plus ! En revanche en LiveView la fonction loupe permet de choisir facilement sa zone de netteté, mais la démarche est moins spontanée.

À la fin du siècle dernier une brochure publicitaire Leica résumait ainsi la philosophie de la marque « Comment naissent les images avec une valeur exceptionnelle d’émotion ? Par l’association harmonieuse du photographe et de sa caméra. Et par la proximité immédiate de l’évènement. En particulier quand l’important est une action spontanée et non spectaculaire, le Leica M est irremplaçable, il permet au photographe une présence à fleur de peau, au meilleur sens du terme. Lorsqu’on utilise un Leica M, on n’a pas besoin de mettre de distance entre soi-même et l’objet. On ne se fait pas remarquer, on est soi-même impliqué dans l’évènement. La sensibilité nécessaire pour cela et l’intuition de devoir agir dans la discrétion et l’effacement à des moments particuliers caractérisent la personnalité du photographe M. Il possède le sens de l’observation et agit souverainement. » Vaste programme…le point rouge manque un peu de discrétion mais pour le reste photographier au M dans la rue semble visiblement beaucoup moins intrusif à beaucoup de passants que si l’on utilise un gros zoom monté sur reflex en cadence rapide. Ce qui n’empêchera pas le Leica de saisir de son côté un mouvement rapide, puisqu’il atteint 5 images seconde contre 3 pour la génération précédente, mais les optiques à utiliser en visée télémétrique conditionnent en effet une certaine proximité au sujet, le viseur comporte les cadres de visées de 28 à 135 mm, mais au-delà de 75 mm le champ cadré apparaît beaucoup plus petit et le télémètre devient peu sélectif. Un sélecteur de cadre permet d’afficher les cadrages possibles alors qu’un objectif d’une autre focale est déjà monté.

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Sélecteur manuel de cadre
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Cadres figurant dans le viseur du M10 (documentation Leica)

Le nouveau viseur est plus grand et lumineux que l’ancien (×0,73 contre ×0,68, alors que les argentiques sont à ×0,72) et Leica annonce un meilleur dégagement oculaire pour les porteurs de lunettes, mais dans les fait le Leica est plutôt fait pour coller l’œil à l’oculaire, on peut regretter l’absence de correcteur dioptrique, mais une telle fonction aurait sans doute redonné de l’embonpoint au boîtier : des lentilles de correction sont disponibles en option pour configurer l’oculaire à sa vue…sans lunettes. On terminera par le bruit mécanique…pour lequel il existe une addiction chez certains fans, ce qui consiste à déclencher à vide pour écouter le son de l’obturateur. Celui du M10 est doux et feutré, mais dure plus longtemps que celui d’un M2 ou M3 du fait du réarmement de l’obturateur, manuel sur les vieux argentiques.

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Ergonomie de base en visée optique : 1 : Ouverture 2 : Sensibilité 3 : Vitesse 4 : Correction d’exposition sous le pouce droit

Quelles optiques utiliser ?

Taillé pour les optiques Leica M, le boîtier peut aussi accueillir les compatibles en même monture (Zeiss, Voigtländer, mais aussi de nouvelles marques chinoises) dotées d’activation du télémètre, mais aussi comme tous les hybrides…puisqu’il a conservé un LiveView efficace, de nombreux objectifs tiers avec des bagues d’adaptation, en premier lieu les Leica R pour reflex mais aussi des Takumar, Zuiko, Nikkor, etc. Bien entendu on devra compléter ses achats avec le viseur Visoflex si on veut éviter d’être ridicule avec une longue focale en tenant l’appareil à bout de bras !

Qualité d’image

La prise en main a hélas été nettement trop rapide pour tester beaucoup de situations de prise de vue, mais plusieurs éléments essentiels marquent un net progrès par rapport à la génération précédente. Tout d’abord la dynamique générale du capteur nous semble meilleure, en attente de mesures DxO Mark, alors que sa définition est la même au pixel près. Mais surtout la gestion automatique de la balance de blancs marque un très net progrès et sera appréciée par les photographes pressés d’opérer en Jpeg. En haute sensibilité notamment, et avec des éclairages mélangés, le rendement est bien meilleur. Des prises de vues de rue à 6 400 ISO confirment que cette sensibilité est pleinement exploitable, bien que les vues soient plus granuleuses de celles des concurrents qui corrigent le bruit sur les Jpeg, au risque d’effacer aussi des détails. Notre essai de bruit a montré pour cette sensibilité un rendu saturé des couleurs que ne peux atteindre le M(240) malgré des essais de balance des blancs, la balance « auto » procurant des vues très jaunes alors que le M10 offre des couleurs neutres mais saturées.

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Prises de vues de jour en Jpeg, le capteur présente une belle dynamique à condition de très bien maîtriser l’exposition.


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Prises de vues de nuit à 6 400 Iso, Jpeg sans aucun post-traitement, balance AWB

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Scène test à 6 400 ISO éclairage artificiel (lampe sous abat jour orange), en haut M(240) en bas M10. Photos en Jpeg

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M 240 scène test à 6 400 ISO en DNG traité par LR CC et extrait 100% écran

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M 10 scène test à 6 400 ISO en DNG traité par LR CC et extrait 100% écran

Il n’en reste pas moins que les photographes qui voudront pleinement profiter de leur équipement seront mieux inspirés de travailler en DNG. Nos essais avec Lightroom (DxO ne reconnaît pas encore le M10) montrent que sur notre scène test à 6 400 ISO on arrive à éliminer presque complètement le grain sans altérer les détails en revanche les couleurs sont moins pures à 12 500 ISO et trop dégradées à 25 000 ISO. En texture d’image on gagne 1 cran ISO sur le M(240) et en équilibre des couleurs et saturation 2 crans ISO…reste à savoir ce que l’on pourra obtenir de DxO Prime, je n’ai pas d’inquiétude mais pas de certitude non plus de façon générale on arrive souvent à gagner 1 cran sur LR.

Le traitement des prises de vue de terrain avec Lightroom a donné de très bons résultats en matière de récupération de hautes lumières ou d’éclaircissements des ombres, tout comme en ce qui concerne le traitement du grain en haute sensibilité. Et votre mire, s’inquiétera le lecteur ? Un contrôle rapide avec des optiques connues a montré un piqué équivalent à celui du M(240), avec un Jpeg cependant moins accentué semble-t-il par défaut, au final on disposera d’une netteté équivalente en traitant son DNG pour le tirage. La seule inconnue que nous ne pouvons résoudre à bref délai concerne les très grands angles…faute d’une part d’en disposer d’un stock, mais surtout de disposer d’une très grande mire car les prises de vues rapprochées que nous sommes obligés d’effectuer pour les courtes focales ne sont compatibles avec la distance de réglage des objectifs Leica…ce sera pour plus tard avec la coopération de DxO pour utiliser leur grande mire spéciale grand angle ! Leica a annoncé un nouveau réseau de micro-lentilles pour les grands angles, mais il nous faut des 21 et 24 mm pour vérifier tout cela, au 28 mm nous n’avons pas trouvé de différence notable, à suivre !

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« Style Kodachrome » à 100 ISO, DNG traité par LR, extrait 100% écran

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« Style Supra800 » à 6 400 ISO, DNG traité par LR, extrait 100% écran

En conclusion provisoire…

Cette prise en main sera complétée dans l’article qui paraîtra dans l’édition papier du Monde de la Photo aux alentours du 15 mars, mais d’ores et déjà nous pouvons écrire que le M10 laissera sa trace dans la saga de la marque. Depuis le M9 la qualité d’image s’améliore à chaque nouvelle génération de capteur, le nouveau boîtier enfin « remis à la dimension » des argentiques offre une une qualité de présentation et de construction où l’on devine la passion des ingénieurs, mais il reste une œuvre humaine donc perfectible, avec des raccourcis ergonomiques pour dépouiller encore plus la présentation (retardateur et rafale dans le menu) ou petits défauts en général corrigés plus tard par le firmware (Wifi incompatible Android ?). Au final on est bien entendu toujours confronté à la question du prix, qui serait moins angoissante si des options étaient ouvertes dès le lancement du produit…parce que l’on verra peut-être plus tard un M10 P sans point rouge sur le devant mais avec un beau sigle Leica gravé sur le dessus…comme sur le M-P actuel…et notre brave M4 qui a illustré cet article. Certains clients vont sans doute attendre un peu que soit annoncée la version suivante pour éviter de revendre le M10 et acheter un M10-P, alors qu’ils commanderaient peut-être tout de suite le P s’il était annoncé en même temps, ou seraient prêts à payer encore plus cher la formule « à la carte » qui est proposée pour le M(240) !

Le dernier constructeur de 24 × 36 en Europe…

Après la présentation du M10 dans les nouveaux locaux de Leica à Wetzlar, ville d’origine de la compagnie, la délégation de la presse française a eu le privilège d’une visite d’une partie de l’usine, avec hélas une restriction sur les photos…même au M ! Les hauts de gamme Leica sont assemblés là, dont tous les 24 × 36, certains composants venant de différents pays. La fonderie et la mécanique des boîtiers est envoyée en Allemagne depuis l’autre usine Leica, installée au Portugal depuis une quarantaine d’année, l’usine canadienne ayant été fermée à la fin des années 80. Outre l’assemblage, les réglages et les contrôles des boîtiers, l’usine de Wetzlar construit aussi les optiques interchangeables des M comme des S et SL et les Summicron et Summilux cinéma. Un grand nombre d’opérations restent manuelles, malgré le parc impressionnant de machines à façonner les lentilles notamment asphériques, mais chaque lentille sera vérifiée et finie à la main. Le site comporte aussi de quoi accueillir les clients : restaurant, musée, et… magasin d’usine, sans les réductions habituellement consenties dans de tels lieux hélas… mais on peut repartir de sa visite en ayant fait ses emplettes.

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L’entrée de l’usine Leica à Wetzlar
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Une partie musée pour hypnotiser les fans

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Beaucoup d’opérations d’assemblage et de réglage se font uniquement à la main.

- Le site de Leica

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