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Les Zooms 2018 : c’est parti !

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07/06/2018 | Vincent Trujillo

La neuvième édition des Zooms est lancée. Découvrez les 9 photographes sélectionnés ... et en particulier le travail de Pascal Rivière, le photographe présenté et soutenu par MDLP dans ce concours !

Un concours sous la présidence de Jean GAUMY,

Depuis neuf ans, au Salon de la Photo, ce prix a pour objectif de mettre à l’honneur le métier de photographe en récompensant le travail d’auteur d’un photographe français émergent à travers une exposition grand format réalisé par le laboratoire Central Dupon Images lors de la manifestation. Ce concours qui réunit le vote du public (le zoom du Public) et le vote de la presse (Zoom de la Presse) sous la présidence d’une personnalité éminente du monde de la photo (Jean Gaumy cette année) est une occasion unique de découvrir les univers et le talent de dix auteurs sélectionnés par la presse photo française qui se met au diapason de cet événement unique en Europe !

Jean GAUMY,, président du Jury
Jean Gaumy, né le 28 août 1948 à Royan, est un photographe français, membre de l’agence Magnum et de l’Institut de France (Académie des Beaux Arts), « Peintre officiel de la Marine » en tant que photographe et cinéaste.
- Le site de Jean Gaumy (Magnum photos)

Votez en ligne

Sur le site du Salon de la Photo parcourez le portfolio des neuf photographes en lice pour l’obtention de ce prix honorifique et votez pour votre auteur préféré. Chaque votant se verra attribuer, en échange de sa contribution, une entrée gratuite au salon qui se déroulera comme chaque année à la Porte de Versailles du 08 au 12 novembre 2018.

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- Ci-dessus : l’interface de la plateforme de vote en ligne des Zooms 2018, Zoom 2018.lesalondelaphoto.com

Soyez donc les premiers acteurs de cette célébration en choisissant le photographe des Zooms 2018 parmi la liste ci-dessous :

- Antoine BIRON, présenté par Renaud Labracherie, rédacteur en chef de Focus Numérique
- Arthur CRESTANI, présenté par Agnès Grégoire, rédactrice en chef du magazine Photo
- Delphine DIALLO, présentée par Eric Karsenty, rédacteur en chef du magazine Fisheye
- Nahia GARAT, présentée par Yann Garret, rédacteur en chef du magazine Réponses Photo
- Pierre GELY-FORT, présenté par Dimitri Beck, directeur de la photo du magazine Polka
- Allyssa HEUZE, présentée par Stéphane Brasca, directeur de la rédaction du magazine de l’air
- Cédric ROUX, présenté par Gérald Vidamment, rédacteur en chef du magazine Compétence Photo
- Chloé SHARROCK, présentée par Didier de Faÿs, rédacteur en chef de Photographie.com

Pascal RIVIÈRE : le coup de cœur de MDLP

Lauréat du concours l’année dernière, MDLP avait eu la joie de voir Céline Jentzch remporter le prix du Public pour son reportage sur les Tsaatans au cœur de l’hiver mongol. En 2018 nous vous invitons à soutenir Pascal Rivière dont le travail intitulé Les Olympiades a séduit la rédaction pour cette édition.

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© Pascal Rivière. Tous droits réservés.
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© Pascal Rivière. Tous droits réservés.
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© Pascal Rivière. Tous droits réservés.

Notre rencontre avec Pascal fût fortuite. Alors que nous préparions une édition spéciale consacrée à la photo de rue, Jean-Christophe Bechet et Sylvie Hugues nous proposent d’illustrer un des portfolios de cette parution avec le travail de Pascal Rivière intitulé « Les Olympiades ». Cette série d’images noir et blanc interpelle immédiatement la rédaction du magazine. Elle révèle une introspection dans le « Chinatown » parisien qui se rêvait, au début de années 70’s en un « Manhattan » à la française. De déconfiture en désillusion, le projet ambitieux de l’architecte Michel Holley, se mue en un territoire mystérieux, intriguant et anachronique. L’endroit est livré à lui-même au cœur de Paris. Pascal privilégie l’approche documentaire. Le photographe admire les lignes inachevées, les bâtiments d’un autre temps, les rues souterraines d’une cité dans la cité. Ce désir de présenter ce territoire à travers son urbanisme plutôt que ses populations venues vivre dans ce « ghetto » est un vrai tour de force narratif. Cliché après cliché, Pascal montre l’impact de ce vaisseau de pierre sur le mode de vie des populations (essentiellement issues de l’immigration) qui se sont installées en ce lieu pour y vivre. L’architecture guide son objectif où l’on découvre les visages fantomatiques ou impassibles qui errent au milieu de vestiges urbains qui traduisent une grandeur inachevée. Il révèle ainsi une identité cachée et géographique. Le traitement noir et blanc des clichés révèle un peu plus cet engourdissement visuel des monuments. Il flotte comme un air de Blade Runner dans cette approche. L’écriture visuelle de Pascal, sans jamais tomber dans la dénonciation théâtrale d’une misère sociale, nous emporte dans le gris sombre du béton, la lueur hésitante du jour, le mantra d’un graffiti où au détour d’un coin de rue intimidant pour révéler un monde insoupçonné dont les codes sociaux sont antagonistes aux idéaux aseptisés de nos sociétés modernes. Pascal aime ce lieu. Il pourrait y vivre de son propre aveu. La notion de territoire semble déterminer la condition humaine dans l’antre des Olympiades. Ému par cette interaction, Pascal raconte cette histoire ambigüe du monde moderne, entre fulgurances et déshérences urbaines, avec une fascination visuelle qui force le respect. C’est ce qu’on appelle un vrai travail d’auteur.

Liens utiles :

- Le site du Salon de la Photo
- Le site des Zooms
- Le site de Pascal Rivière

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