Il existe déjà un 18-300 mm au catalogue. Pourtant, Nikon sort un nouveau transstandard équivalent, bien plus compact et léger, pour les possesseurs de reflex APS-C.
Le Nikkor 18-300 mm est relativement récent, puisqu’il est sorti il y a un peu moins de deux ans. Équivalent à un 27-450 mm en 24 x 36, ce zoom ne détient pourtant pas la plage de focale la plus impressionnante des transstandards pour appareils APS-C : en début d’année, Tamron a annoncé le développement d’un 16-300 mm, qui devrait arriver dans le courant de l’été prochain. Pourtant, Nikon n’a pas cherché à aller sur ce terrain ; son nouveau Nikkor 18-300 mm est une sorte de version allégée du précédent modèle. Mission : faire du volume sur ce segment d’optiques très populaire, et concurrencer des zooms comme le Tamron 18-270 mm Di II.
Pour gagner près de 300 g (550 g contre 830 g) par rapport au 18-300 mm existant, il a fallu faire des compromis. Le plus flagrant a été opéré au niveau de l’ouverture : de f/5,6 à 300 mm, on passe à f/6,3, tandis que la valeur de f/3,5 est conservée en grand-angle. Le diaphragme ne compte plus neuf, mais sept lamelles. La distance minimale de mise au point passe de 48 à 45 cm, à toutes les focales. En revanche, la présence de trois verres ED et trois lentilles asphériques au sein de la formule optique est toujours d’actualité. En outre, Nikon annonce que la stabilisation VR permet de gagner quatre vitesses, contre trois et demi auparavant. Par contre, carton rouge à la marque, qui ne propose le pare-soleil HB-39 qu’en option, quand le HB-58 est fourni avec le 18-300 mm f/3,5-5,6G ED VR.
La sortie du le Nikkor 18-300 mm f/3,5-6,3G ED VR est prévue pour le 24 avril, au prix de 759 €. Le précédent modèle coûte lui 979 €. Dans le même temps, le tarif du 18-200 mm VR II baisse de 869 à 649 €.