Publié le : 06/01/2012
Par : Laurent Katz

Nikon D4, la saga continue

Des D400, D800 et D4 attendus avec impatience, c’est ce dernier qui arrive le premier, avant même l’EOS-1D X de Canon qu’il vient concurrencer sur le marché des reflex professionnels plein format.

Nikon D800NIKON DÉVOILE LE D800 AVEC UNE DEFINITION DE 36 MPXL
- On se languissait dans l’attente du successeur du D700 annoncé à l’été 2008. On en a deux, mais pas pour le prix d’un hélas, puisque selon la version, D800 ou D800E, le capteur de 36 Mpxl sera recouvert ou pas d’un filtre passe-bas. Lire l’article.

Le boîtier

Petit à petit, le Japon et la Thaïlande se remettent des catastrophes de l’an dernier. Nikon a été l’une des marques les plus touchées, ayant dû reporter au moins un lancement de reflex de 2 011 à 2 012. Le D4, qui remplace le vénérable D3s, a été développé avec certaines priorités. La vidéo d’abord, car la Full HD n’était pas encore l’apanage des modèles pros de la marque. C’est maintenant chose faite, et de belle manière. La connectique ensuite, qui s’avère des plus riches, incluant une prise casque. Nikon, dans sa déclaration d’intention concernant les axes ayant présidé au développement, met en avant un autofocus qualifié de « meilleur du marché ». On notera avec un brin de perfidie que le concurrent chez Canon n’est pas encore sorti ! Elle insiste aussi sur une technique de mesure de la lumière revendiquée comme étant la plus précise qui soit et la volonté d’assurer un flux de production le plus rapide et souple possible. Avec pour cible les agences de presse, les photographes de sport (et pas forcément sportifs !) et les prises de vue extrêmes.

Un descriptif express dévoile ligne après ligne :

JPEG - 35.1 ko
  • un capteur Cmos de 16 Mpxl,
  • un processeur Expeed 3,
  • la nouvelle mesure matricielle 3D III avec un capteur dédié de 91 kpts,
  • un capteur AF multi-CAM 3500 FX à 51 collimateurs,
  • une plage de sensibilités montant à 204 800 Iso,
  • la vidéo Full HD,
  • un LCD de 3,2 pouces
  • des rafales à 10 im/s (11 im/s sans suivi AF),
  • une fabrication tropicalisée et ergonomique
  • un obturateur de course donné pour 400 000 cycles,
  • une sortie HDMI délivrant un signal vidéo brut non compressé,
  • une prise casque,
  • des prises transmetteur Wi-fi et RJ45,
  • l’usage de la nouvelle carte XQD en complément de la CompactFlash.

Voilà qui ressemble à un menu de réveillon, à la fois festif et roboratif. Que l’on va détailler plat après plat. Si Nikon insiste sur un flux de production optimisé, ce n’est pas sans raison, elle s’adresse aux professionnels. Elle met en avant la faculté d’ajouter des données IPTC dès la prise de vue. Définies lors de la configuration de l’appareil ou mieux, sur l’ordinateur (IPTC Preset), puis injectées par carte mémoire interposée. Elle a doublé le port Ethernet RJ45 par une prise Wlan dédiée au nouvel adaptateur Wi-Fi WT-5 pour maximiser les options de transfert sur le terrain, exploiter en temps réel les images et les diffuser rapidement. Elle a survitaminé le boîtier, avec un obturateur de course, une mémoire tampon importante et l’usage de la nouvelle carte XQD, pour atteindre indique-t-elle des rafales d’une longueur de 200 Jpeg ou d’une centaine de Raw.

Boîtier pro oblige, la fabrication est réalisée en magnésium, chambre incluse. Le grip d’alimentation intégré offre un doublement des commandes – incluant le nouveau joystick de pilotage des collimateurs de l’autofocus -, pour que la tenue verticale soit aussi ergonomique que l’usage en mode Paysage. On retrouve la disposition des commandes chère à Nikon, avec le fameux trèfle (flash, bracketing et mesure d’exposition ) qui surmonte la couronne des cadences (vue par vue, rafale, mode silencieux, retardateur). Plus deux LCD de contrôle. Au dos, les touches sont rétroéclairées (une fonction qu’Olympus avait inaugurée avec le reflex E-620). L’afficheur LCD principal, non orientable, est marginalement plus grand qu’à l’accoutumée, avec 3,2 pouces. Son gamut s’est élargi et son immunité aux réflexions provient du remplacement de la lame d’air séparant le LCD du verre protecteur par de la résine.

La visée à 100% s’appuie sur un pentaprisme et un nouveau verre de visée, le BriteView Clear Matte Mark VIII, plus fin pour le contrôle de la mise au point. Elle offre des recadrages aux formats 1,2x (30 x 20 mm), DX (24 x 16 mm) et 5:4 (30 x 24 m). Curieusement, le format 1 :1 est absent. Le quadrillage est facultatif et l’horizon virtuel emploie les collimateurs AF pour l’axe horizontal, et l’échelle du correcteur pour l’axe vertical.

Les composants essentiels
Dans l’ordre d’apparition :
1. Le capteur nu.
2. Le capteur coiffé du filtre passe-bas et du système de dépoussiérage.
3. Le capteur RGB.
4. Le capteur AF Multi-CAM 3500FX.
5. La carte-mère avec le processeur Expeed 3.
6. L’obturateur.

Le capteur Cmos de plus de 16 Mpxl a été conçu par Nikon. Il est plus économe en énergie et c’est tant mieux, car la capacité de l’accu est passée à 2 000 mAh, comparés au 2 500 mAh du D3s. En raison d’une contrainte réglementaire édictée par le Cipa (Camera & Imaging Products Association) sur les batteries Li-Ion, fondée sur les (rares) risques d’explosion. Nikon, qui a pourtant fortement communiqué par le passé sur ses technologies, notamment à la sortie des D3 et D300, quand il fallait monter qu’il n’y avait pas que Canon qui savait innover, n’en dit pas beaucoup sur cet imageur. Et les rares schémas que l’on a pu avoir sur d’autres composants ne sont pas publiables. Un changement de stratégie de communication qui a été inauguré avec les hybrides Nikon 1, dont on ne sait pas grand-chose sur l’AF mêlant détection de contraste et de phase.

L’armature informatique du D4 s’appuie sur l’Expeed 3 qui désigne à la fois le processeur de traitement et l’électronique embarquée. Elle travaille sur 16 bits, dispose d’une imposante mémoire tampon interne et gère tout : le D-Lighting, la nouvelle fonction HDR fusionnant deux photos, la réduction du bruit, le système de reconnaissance de scène, l’autofocus, les traitements vidéos. La reconnaissance de scène n’a rien à voir avec le mode d’exposition automatique évolué des compacts. Elle concerne l’analyse de l’image, à partir du nouveau capteur RVB de 91 000 zones qui permet au D4 de localiser le sujet, avec plus de finesse que le D3s, et de le suivre dans ses mouvements. Elle évalue aussi l’exposition et la balance des blancs, cette dernière bénéficiant d’un nouveau mode évitant la neutralisation trop poussée des teintes chaudes. Ce capteur dédié permet, en raison de sa définition élevée (1 005 zones seulement sur le D3s), la détection de visage en visée optique (une première !) et fournit des données au système autofocus, pour l’aider à choisir le bon collimateur, modifier le point selon les mouvements.

L’autofocus utilise toujours le module Multi-CAM 3500 FX, qui a évolué en termes d’acquisition en basse lumière (-2 Il). Même si Nikon indique avoir optimisé les options de l’AF dans le menu, il en reste quand même beaucoup, l’une d’entre elles gérant (comme chez Canon), la bascule du collimateur choisi selon l’orientation de l’appareil (la zone d’AF restera par exemple toujours à gauche).

-> Les cinquante et un collimateurs proposés par le module AF Multi-CAM 3500 FX, dont quinze en croix dans la partie centrale pour une meilleure discrimination des lignes verticales et horizontales.
-> Les quinze collimateurs pouvant travailler sur la plage f/5,6 - f/8.
-> Les onze collimateurs compatibles avec une ouverture maximale de f/8, par exemple celle du puissant télé AF-S 600mm f/4 associé au doubleur TC-E20 III.

La vidéo a fait un bond fonctionnel spectaculaire, avec la Full HD à toutes les cadences attendues (24, 25 et 30 im/s), avec un autofocus permanent. Les prises micro et casque, l’affichage de vumètres pendant le filmage, la faculté d’ajuster l’ouverture en temps réel par 1/8 d’IL (mode Power Aperture), tout cela montre combien Nikon a dû été chagrinée d’entendre parler de l’EOS 5D Mark II chaque fois que l’on faisait état de l’usage d’un reflex en vidéo professionnelle ! Mieux, le D4 alimente la sortie HDMI par un signal vidéo direct, en 4:2:2 (deux fois plus d’échantillons numériques pour la luminance que pour la chrominance), facilement transformable en ProRes (standard vidéo 4:2:2 non compressé, développé par Apple). Cela sans limite de durée, permettant l’enregistrement sur un matériel externe. Si le stockage passe par la carte mémoire, la durée est alors limitée à 29’59’’ par séquence, pour éviter la taxe européenne d’importation appliquée aux matériels sans limitation de durée d’enregistrement.

Des options de recadrage sont proposées : FX, DX et 2,7x, cette dernière n’employant que 1 920 x 1 080 pixels centraux du capteur. Nikon indique avoir travaillé sur l’aspect qualitatif, notamment au niveau de l’indésirable rolling shutter. De plus, le logiciel Camera Control Pro, dans sa version deux, est compatible avec la capture vidéo.


Le nouveau contrôleur Wi-Fi. Le WT-5 montre, par sa petite taille, que dans une génération ou deux, cet appendice ne sera qu’un souvenir et pourra être intégré au reflex. On n’en est pas loin vu qu’une fois supprimé le connecteur, le bouton de blocage et la coque en plastique, le circuit et son antenne ne doivent pas occuper une place bien grande.

Aujourd’hui, il se branche sur une prise spéciale, qui laisse le port Ethernet libre. Alimenté par le reflex, adhérant à la norme 802.11n, il offre de nombreux modes de connexion. Par exemple vers un smartphone grâce au protocole HTTP, pour un pilotage distant de l’appareil, permettant même le choix de la zone de mise au point sur l’écran tactile. Le mode de configuration WPS (Wi-Fi Protected Setup) est disponible, pour une reconnaissance sécurisée par le routeur (enfin, presque puisque récemment, certains hackers ont pu en plusieurs heures déjouer cette sécurité).

Le transfert des photos passe par un serveur FTP, par un PC avec pilotage depuis Camera Control Pro 2 ou par le mode HTTP, pour un contrôle distant du D4. Le WT-5 offre aussi un fonctionnement de type maître/esclave pour commander dix boîtiers.

À l’issue de cette présentation, on ne peut que penser à la confrontation avec le prochain EOS-1D X. Les deux modèles sont le reflet des préoccupations des professionnels pour photographier vite et bien dans les conditions les plus diverses, et transmettre les photos au plus rapidement possible. Un point où ils sont attendus au tournant est celui de l’autofocus. Les deux approches sont bien différentes. Alors que Canon propose des profils d’autofocus paramétrables, selon les types de mouvements effectués par le sujet (vitesse, accélération/décélération, changement de direction, régularité…), pour que le photographe dise à son reflex comment travailler, Nikon propose une autre philosophie. Elle repose sur la confiance en sa technologie, qui saurait en toute circonstance identifier le sujet et opérer son suivi AF, avec bien sûr quelques ajustements sur le fonctionnement de l’AF dans le menu. L’épreuve du terrain, après des mois d’usage, permettra de valider le bien-fondé de ces évolutions. Et il y a aussi l’épreuve du prix, puisque le D4 sera vendu 5 799 € le 16 février.

- Présentation officielle du D4
- Le site de Nikon

PDF - 1.2 Mo



Cliquez sur l’icône ci-contre, pour télécharger la brochure officielle du Nikon D4 (PDF en français)

Fiche technique

Nikon D4 (5 799 €)

  • Capteur : Cmos 36 x 23,9 mm, 16,2 Mpxl
  • Format : 3/2
  • Protection du boîtier : Tropicalisé
  • Stabilisateur : -
  • Antipoussière : Oui
  • LiveView : Oui
  • Définitions maximales : [FX] 4 928 × 3 280 [DX] 3 200 × 2 128 [16/9] 4 928 × 2 768
  • Vidéo : 1080p (24, 25, 30 im/s, H.264)
    JPEG - 38.3 ko
    Le double lecteur de cartes (XQD et CF) et, en haut à gauche, le nouveau joystick pour piloter les collimateurs AF.
  • Sensibilités : Auto, 100 - 12 800 Iso (extensions à 50, 25 600, 51 200, 102 400 et 204 800 Iso)
  • Bracketing sensibilité : Oui
  • Formats de fichiers : Jpeg, Raw, Raw + Jpeg, Tiff, Mov
  • Espace de couleurs : AdobeRVB, sRVB
  • Monture : Nikkor AF
  • Coefficient multiplicateur : 1x
  • Mise au point auto. : Détection de phase en visée reflex ; détection de contraste en visée LCD
  • Zones de mise au point : 51 (15 en croix) ; sélection auto sur 51 ou 11 points
  • Illuminateur AF : oui
  • Mise au point : Automatique au déclenchement ou continue, AF dynamique sur 9, 21 ou 51 zones, suivi 3D, détection de visage
  • Mode d’exposition : Programmé avec décalage, priorité vitesse, priorité diaphragme, manuel
  • Mesure de l’exposition : TTL
  • Plage d’exposition : -1 à + 20 IL (2-20 IL en ponctuel)
  • Type de mesure : Matricielle 3D III sur 91 k zones, pondérée centrale (75 % sur cercle de 12 mm), moyenne, ponctuelle (1,5 %), sur collimateur actif
  • Histogramme : Prise de vue et consultation (global et RVB)
  • Compensation d’exposition : +/-5 IL par 0,3 ou 0,5 ou 1 IL
  • Bracketing d’exposition : 2 à 9 vues (+/-3 IL par 0,3 ou 0,5 ou 0,66 ou 1 IL)
  • Vitesse : 1/8 000 à 30 s
  • Vitesse de synchro X : 1/250 s
  • Rafales : 10 im/s avec suivi AF (200 Jpeg ou 105 Raw sur carte XQD), 11 im/sans suivi
    JPEG - 26 ko
    Tous les connecteurs sont regroupés sur le côté gauche, protégés par des opercules caoutchoutés.
  • Retardateur : 2, 5, 10 ou 20 s
  • Balance des blancs : Auto, préréglée (12), mesurée (4), 2 500 à 10 000 K, ajustement fin
  • Bracketing balance des blancs  : 2 à 9 vues
  • Réglages divers : Picture Control : couleur, contraste, luminosité, accentuation, teinte
  • Prise flash : Griffe, prise synchro X
  • Contrôle du flash : iTTL
  • Flash intégré : -
  • Visée : Reflex optique par pentaprisme (100 %), grossissement 0,7x, dégagement oculaire 18 mm
  • Moniteur : LCD 3,2 pouces, 920 kpts
  • Écran LCD de contrôle : 2
  • Modes d’affichage : Zoom, index (4, 9 et 72 vues), indicateur surexposition, diaporama
  • Stockage : CompactFlash (jusqu’à UDMA 7) et XQD
  • Interfaces : Hi-speed USB, mini HDMI, micro stéréo, casque, port Wi-Fi, accessoire (télécommande, GPS...) flash, Ethernet RJ-45
  • Configurations utilisateur : NC
  • Touches personnalisables : NC
  • Divers : Bracketing au flash, surimpression
  • Télécommande : Opt.
  • Logiciels : Nikon ViewNX
  • Accessoires fournis : Accus et chargeur, bandoulière, 1 câble USB, 1 câble audio/vidéo, 1 protège moniteur
  • Alimentation : Un accu Li-Ion 11,1 V/2 000 mAh
  • Dimensions : 160 x 156,5 x 90,5 mm
  • Poids : 1 340 g (avec XQD et accu)

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Messages

  • L’écran orientable c’est bien pratique en video et dans beaucoup de situations. Ils ont peut-être jugé que c’était trop fragile pour des pros. La stab aurait été souhaitable vu le peu d’objectifs VR. Le bruit n’est pas communiqué, il doit y avoir de bonnes raisons.

    La sortie casque et le suivi AF en video sont des points positifs qu’il conviendra de voir à l’oeuvre.

    Une chose est excellente : le double emplacement pour cartes.

    • Non tous les objectifs pro ne sont pas VR : 14-24 pas VR ni 24-70mm et j’en oublie surement ! J’en conviens que sur le 14-24 pas grand intérêt mais le 24-70mm oui ! Ayant le 28-70mm 2,8 c’est la raison pour laquelle je n’ai pas changé car aucun intérêt sauf la plage 24mm que je n’ai pas...

    • Le double emplacement existait déjà sur le D3 et le D3S. Ici c’est même carrément frustrant puisque l’un des slot est réservé aux nouvelles cartes QXD (donc très chères) et incompatible avec les compact flash traditionnelles.
      Autres frustrations :
      - pas de GPS intégré ni de module wi-fi intégré - à ce prix Nikon aurait pu faire un effort.
      - batterie moins puissante que celles utilisées sur D3 et D3S.
      - et il est où le port Thunderbolt ?

      Pour le reste faudra attendre les test. Et même si ce boitier reste quand même une très belle évolution, je vais pouvoir garder mon D3 sans complexes.

    • Peu d’effort de la part de Nikon pour ce D4
      prix en forte hausse pour des avancées mineurs voir même nulles
      je garde mon D3s

    • Il n’est pas nécessairement pertinent d’intégrer le GPS ou le module Wifi dans un boitier pro. Ces technologies évoluent et s’améliorent vite et il est plus simple de changer l’accessoire que d’upgrader tout le boitier. Il est aussi plus facile de changer/réparer un accessoire ou de le passer d’un boitier à un autre quand c’est un module externe. De la même manière en cas de panne d’un de ces composants, les avoir sous forme d’accessoire évite l’immobilisation complète et l’ouverture du boitier en SAV. La conception modulaire reste l’apanage du matériel professionnel et le D3 ou le D4 répondent bien à cette philosophie.

    • Il n’est pas pertinent non plus d’intégrer la vidéo. Un caméscope Sony montable sur la griffe porte accessoires, à la rigueur...

    • du calme les amis !.......... ils vont nous faire le coup du D4s et du D4x ou + si affinités. Depuis le temps, n’êtes vous pas vaccinés ?.....

    • Pour un pro du reportage, sur des terrains sensibles à l’extérieur par exemple, le GPS ne doit pas être intégré car l’appareil serait interdit avec le risque de localisation.

    • et tu oublies le 300 f4 objectif pro sans VR

  • Dommage j’aurais bien aimé un capteur un peu plus défini 20 ou 24 millions de pixel cela aurait été un peu plus confortable pour faire du DX et d’avoir un seul appareil et puis encore un changement de carte, je garde mon D3S

    • En effet un capteur un peu plus défini de 20 millions de pixel aurait été le bienvenu !! Dommage
      Le bruit n’est pas communiqué !!! Etrange

    • En mettant ce D4 en perspective avec le boitier qu’il remplace, et celui qui va bientôt le concurrencer (1Dx), je suis vraiment mi-figue mi-raisin :

      - A l’instar de JMS, je suis de l’avis que Nikon aurait pu faire l’effort de s’aligner sur la norme agence à 18MP. Quand on supporte déjà 12MP, je ne vois pas bien l’intérêt de se saigner pour 4MP de plus.
      - 12800 ISO natifs, par rapport au point fort de Nikon en la matière, c’est vraiment très déceptif par rapport au 1Dx. Voir concrètement comment le signal est traité à l’arrivée. Le mode Hi-4 me laisse très dubitatif en attendant
      - Les collimateurs toujours centrés sur la zone DX, je ne m’y fait toujours pas.
      - La vidéo occupe (logiquement) de plus en plus de surface. Parfait pour ceux qui veulent en faire, au détriment de la photo pour les autres. Je souhaite qu’un jour, on puisse débrayer cette fonction en sortant des boitiers déclinés, mais ça ne restera qu’un vœux pieux.
      - La baisse de capacité de batterie pour des raisons de normes, les bras m’en tombent : pourquoi cette inédite régression alors qu’à côté on fait du 2450mAh avec les mêmes normes ? Sans compter qu’il va falloir tout racheter
      - WiFi / GPS intégrés... Allo ?

      A côté de ça :
      - 100 ISO natifs, enfin !
      - Le boitier semble toujours aussi robuste et inspire toujours autant la confiance. Pas de nouveauté de côté : tant pis, tant mieux !
      - L’ergonomie du boitier progresse encore : boutons programmables, commandes doublées, IPTC, et d’autres choses plus ou moins utiles
      - Le viseur moins haut est bien vu, le boitier gagne visuellement en compacité (un chouïa plus discret ?), comparé à l’énorme viseur du D3

      Toutefois, je pense que ça ne pèse pas bien lourd face à un D3s qui sera quasi à moitié prix sur le marché de l’occasion, quand les possesseurs de ce dernier boitier préfèrerons le conserver.
      Pour les autres, et à moins que Canon s’aligne pour son 1Dx, on reste nettement en dessous des 7000€ !

    • Cool, je suis assez fan !
      - 16Mp ça permet un 10 i/s c’est top pour reportages et photos de sports .. plus de Mp ça me forcerait a prendre un nouveau mac pour le post traitement.
      - Toujours pas de VR directement sur le boitier .. mais en même temps on est pas chez Sony .. cela dit un bon 24-70 VR serait le rêve..
      - Le QXD, c’est bien, il faut attendre que se soit démocratisé pour que les prix soit plus sympa.
      Bref c’est du un peu mieux que le 3Ds . que je trouvais déjà top.. et mieux ... c’est mieux ... que dire d’autre.. je me réjouis de le tester... :)

  • Finalement, le D3 me convient toujours :)
    Qu’est-ce que je fais comme économies...

  • Bonjour,

    Nikon D4, la saga continue.
    Le 6/1/2012 par DOM.
    Belle évolution que ce nouveau Nikon D4 : Processeur Expeed III, Nouvelle mesure matriciel 3D III avec capteur dédié de 91kpts, Autofocus amélioré.
    Je possède un D300s +MBD10 et un D3S avec objectifs 14-24, 24-70, 70-200, 50, 85, 300 f4 +TC14EII et TC20EII. La batterie EN-EL4a du D3s est compatible
    avec la MBD10 du D300S, donc aucun problème de compatibilité pour le moment. Mon D300S est très fatigué et va bientôt rendre l’âme.
    J’envisage donc de le remplacer par le D4.
    SURPRISE ? en consultant la notice du D4 sur le site NIKON on voit que la nouvelle batterie EN-EL18 (2000mAh) n’est pas compatible avec le D3S ainsi que les chargeurs associés. Les Pros équipés de D3,D3s et D3X vont assurément hurler comme moi même en découvrant la nouvelle batterie incompatible avec les D3.
    Je trouve cela absolument scandaleux de la par de NIKON qui nous avait habitué à plus de sérieux avec les fidèles de la marque.
    Cordialement.

  • Personne ne parle de vidéo...
    C’est LE TRUC du D4 !
    Et j’ai réservé le mien, qui ne me fera peut être pas oublier mon vieux D3 pour la photo, mais me permettra de lâcher mon D7000 ...

  • Toujours pas de position hyperfocale, pourtant facile à calculer pour les puissants processeurs actuels.
    Calcul de l’hyperfocale en relation avec :
    - une optique à focale fixe montée sur le boitier,
    - la mise au point validée (choisie),
    - l’option activée sur le boitier (mieux) ou dans un menu.
    A ma connaissance aucune marque n’a encore proposé cette fonction qui peut s’avérer fort utile dans bon nombre des prises de vues.
    ... et plus pertinente qu’un "simple autofocus".
    Pourquoi se priver d’une plage de netteté (si on la souhaite) qui ne coute rien ?

    • Le Ricoh GR offre dans les menus le choix "snap" qui n’est autre que l’hyperfocale.
      Mais ce n’est pas du matos "PRO"......désolé de me méler à la conversation

    • Je suis entièrement d’accord avec vous j’en parlais encore hier à mon club photo : Une touche marquée H pour "hyperfocale" qui prendrait en compte tous es paramètres d’une photo pour obtenir la meilleure profondeur de champ possible. On attend toujours qu’un constructeur la, propose....

    • Quel intéret de connaitre l’hyperfocale au moment de photographier ? Maitrisez votre connaissance sur la profondeur de champ,et vous aurez les réponses .
      Tout simplement... Maintenant la mode est a l’hyperfocale. ( curieux) !

    • - hey. i came across your blog via anheotr blog. totally forget which it was. kelby maybe. not sure. anyway. i’m also a philly photographer. i dig your work. this shot, in particular, caught my attention. the reason being is that i’ve been wanting to shoot that delapidated pier. I’ve done some surf fishing from that beach and have stared at that pier conemplating how i would like to shoot it. well done.

  • Sur le papier, il est très réussi mais pour 5800 €, vous avez deux Nikon D700 avec leur poignée d’alimentation ! Seuls des photographes d’agences spécialisées dans le sport ou autres disciplines pourront investir de telles sommes. Un tel boitier n’est pas pour les amateurs.
    Attendons patiemment la sortie du D800..

    • Comme souvent avec les matériels pro qui ont aussi un tarif public les prix sont organisés de manière à permette toutes les formes de négociations habituelles entre les entreprises allant des prix en nombre à la rétro commission.
      finalement seul les photographes indépendants et les amateurs n’auront accès que à la classique négociation à la marge chez leur revendeur habituel.
      il y a donc pour ceux la le positionnement du genre D700 et ses successeurs.

    • La nouvelle interface permet de saisir les principaux champs IPTC avant une séance de prise de vue, afin que les clichés soient immédiatement bons à livrer avec leurs métadonnées.

      C’est un plus considérable pour gagner du temps notamment en reportage...

  • Assez paradoxalement maintenant que l’on connait les détails du projet D800 je suis plus enclin à regarde sous toutes ses coutures le D4.
    Pourquoi ? je en sais encore et pourtant le différentiel de prix est conséquent .et je trouve le D700 quoique bien à ma main déjà parfois un poil trop gros.
    Mais comme dit plus haut ce différentiel s’explique dans un contexte de décision d’achat négocié par des acheteurs professionnels qui ne sont pas nécessairement les utilisateurs finaux l’appareil parait conçu totalement pour répondre aux besoins de l’événementiel et de la publication immédiate au point d’imaginer que le photographe est transformé en Drone piloté à distance.
    Je plaisante,je plaisante.. ;
    Dans un entretien avec un photographe, connu pour ses belles images en haute sensibilité et qui a été choisi pour tester ce boitier en conditions extrêmes, il apparait que la qualité d’image n’est pas, d’aprés lui, très différente de celle des images du D3s bien qu’il aille encore plus haut dans l’obscurité.
    Personnellement j’ai plus des problèmes d’excès de lumière qu’autre chose alors..le brave D700 va encore faire partie du paquetage.un moment.
    Il ose aussi parler de recadrage , logique navrante mais qu’il nous arrive à tous de pratiquer pour maitriser la lisibilité des messages contenus et cela effectivement avec les capteurs précédents était aussi possible mais avec bien moins de marge.
    Ce qui m’attire serait plus l’aspect très abouti dans l’ergonomie de ce bijou de grande race. Ah ! et aussi la signature Nikon dans les autofocus ! F/8 vous vous rendez compte ?
    Le D800 lui, parait conçu pour envahir l’’espace photographique des professionnels indépendants qui sont amenés à pouvoir toucher à tout ou qui espèrent pouvoir le faire..Ce qu’ils ne mettront pas dans leur boitier ils le mettront dans un nouvel ordi

    A propos que dites vous d’une petite enquête pour savoir combien de pro travailleront en Jpeg avec ces engins ?

    • Bonjour à tous ,
      je suis pro j’ai eu deux D3s qui ont vraiment été des excellents outils. Le D3s reste un très bon boîtier numérique. Je bosse avec un D4 depuis 3 semaines. Les points suivants ont été vraiment améliorés
      - AUTOFOCUS nettement mieux avec des optiques ouvrant 5.6 tel le 400 mm f 2.8 avec converter 2 x.Par exemple, pour le hockey sur glace même le modeste et très léger 28-300 ouvrant à 5.6 arrive à suivre les joueurs en action. Les résultats de suivi en mode C sont nettement plus convaincants ! LE D4 le fait facilement et sans hésiter alors que je trouvais le suivi en hockey moins performant avec le D3s.
      - meilleure prise en main et ergonomie il parait plus léger alors que 50 gr les séparent
      - excellent résultat au flash avec le SB910
      - meilleure définition et couleurs sans que cela soit extrêmement différent
      - moins bruyant en mode Quiet
      - video vraiment excellente alors que sur le D3s c’était archi nul
      - WT-5 pour les pros qui doivent livrés vite et réagir en temps réel pour les sites web des quotidiens et ethernet pour les gros fichiers
      - je repars avec 2 ans de garantie comme pro c’est important

    • Très intéressant à connaitre,car on en sait jamais suffisement.

    • Eh oui c’est interessant de connaitre cette difficulté jamais vu pour se procurer un boitier Pro Nikon,et ce serait intéressant de connaitre comment se le procurer ce Nikon D4 ?

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Sauvages

Cet ouvrage est l’aboutissement d’un travail long et passionné, un acte de création pure, le produit d’une démarche éditoriale sincère.