Nikon présente CaptureNX2mardi 3 juin 2008, par Laurent Katz
Avec CaptureNX2, Nikon comble de nombreux manques de la version un et souhaite en faire une alternative crédible à Lightroom pour gérer de A à Z un flux de travail basé sur le Nef, le format Raw de ses reflex.
Depuis toujours, la communauté des utilisateurs des reflex Nikon a regretté que Capture, le logiciel de développement Raw lancé avec le D1, ne soit pas gratuit. Puis vont Camera Raw d’Adobe, intégré à Photoshop et à Photoshop Elements, qui a rendu ce point moins crucial. Le lancement de Capture NX, avec l’éditeur américain Nik Multimedia, puis la mise à disposition gratuite du logiciel avec les 300 000 reflex D300 et D3 vendus a pu satisfaire les « nikonistes »… jusqu’à l’annonce de la version 2, qui est payante. 199 € ou 99 € en mise à jour depuis la version 1, qu’elle ait été achetée ou obtenue sans bourse déliée.
Une première chose que l’on remarque est l’intégration de la visionneuse ViewNX dans le logiciel, c’est plus pratique. Si celle-ci permet d’attribuer une notation, de créer des catégories (0 à 9), de modifier les données XMP et IPTC, d’effectuer des comparaisons visuelles entre photos et de lancer des traitements par lots, il lui manque la notion d’organisation propre à Lightroom ou Aperture. Ici, les images ne peuvent être rangées dans des catégories hiérarchiques, être affectées à des projets avec autant de souplesse que les deux concurrents d’Adobe et d’Apple. Cela dit, cette visionneuse est bien pratique et il suffirait qu’elle dispose d’une fonction de recherche sur les données IPTC et Exif pour acquérir une toute autre dimension.
CaptureNX2 lui-même a fait l’objet de nombreuses interventions. Si certains points ergonomiques de la manipulation des palettes reste toujours contestable, la prise en compte d’un deuxième écran, l’un affichant ViewNX, l’autre la photo en cours de retouche est appréciable. Nik Software a rajouté une palette de retouche graphique, proposant des interventions combinées sur l’histogramme et la courbe de tonalité, un ajustement des hautes et basses lumières pour y récupérer des détails, un ajustement du contraste et de la saturation, ainsi qu’un correcteur d’exposition. CaptureNX 2 lui-même a fait l’objet de nombreuses interventions. Si certains points ergonomiques de la manipulation des palettes reste toujours contestable, la prise en compte d’un deuxième écran, l’un affichant ViewNX, l’autre la photo en cours de retouche est appréciable. Nik Software a rajouté une palette de retouche graphique, proposant des interventions combinées sur l’histogramme et la courbe de tonalité, un ajustement des hautes et basses lumières pour y récupérer des détails, un ajustement du contraste et de la saturation, ainsi qu’un correcteur d’exposition. La force de CaptureNX2 repose sur son mode d’intervention particulier, les UPoints permettant d’agir sur des zones d’influence pour corriger les couleurs, le contraste et la luminosité. Maintenant, avec des outils de masquage traditionnel et surtout des UPoints de sélection, vous pourrez améliorer l’accentuation, supprimer le bruit, passer en monochrome, appliquer une courbe tonale de manière sélective.
CaptureNX2 propose maintenant un outil, l’Autocorrecteur, pour supprimer les poussières, les petits défauts de la peau ou des objets (fil électrique traversant le ciel…). Cette commande respecte la texture et les couleurs pour recréer les pixels remplacés. Mieux, elle est scriptable, ce qui signifie que si vous l’employez pour éliminer les taches noires dues à un capteur pollué, vous pourrez enregistrer ces interventions et les appliquer à un lot de photos. Pour finir, L’interface a fait l’objet d’améliorations sur le nombre de raccourcis-clavier, l’accès direct à Transfer et Camera Control Pro, l’ajout de dossiers favoris. Capable de traiter également le Jpeg et le Tiff sur un mode non destructif, CaptureNX2 marque une offensive Nikon pour conserver le photographe sous sa coupe logicielle, d’autant que l’analyse des données Exif des images Nef lui permet de personnaliser les commandes selon le reflex employé à la prise de vue, notamment pour y intégrer les Picture Control, les styles d’image à la sauce Nikon. Et le DNG dans tout cela ? Il semble bien que Nikon s’en moque comme de l’an quarante ! Réagir à cet article2 Messages de forum |
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