TEST : Nikon D40 


Précédent Suivant Lien 

Le boîtier

dimanche 18 mars 2007, par Michel Lion


ERGONOMIE / PRISE EN MAIN :

La taille de guêpe du D40 (126 x 94 x 64mm pour 475 gr boîtier nu) en fait le reflex le plus compact et léger de la gamme Nikon. Sur le marché, seul l’Olympus E-500 annonce un poids inférieur de quelques grammes. Malgré une carrosserie « plastique », le toucher et la prise en main sont agréables, ses formes sont plutôt rondes, les commandes sont facilement accessibles, et le tout donne une sensation de solidité. L’écran arrière de 2,5 pouces et 230 000 pixels est large et confortable. Il reste visible sous un angle très fermé et sa luminosité est réglable. Près du déclencheur, pas d’écran ACL dans lequel on retrouve habituellement tous les paramètres, mais une roue bien crantée où se fait le choix du mode d’exposition. Sur le haut du capot, on devine le flash intégré (i-TTL) surmonté d’une griffe prévue pour un flash additionnel. Face à la baïonnette, on découvre une particularité importante : privé de moteur de mise au point interne, l’autofocus du D40 est totalement dépendant de la motorisation de son objectif. En d’autres termes, seules les optiques à moteur intégré (AF-S et AF-I) sont capables de faire une mise au point automatique. On peut cependant penser que les acheteurs potentiels de ce type d’appareil, découvrant pour la plupart le système reflex, n’auront que faire de ce manque de compatibilité avec d’anciens objectifs. Comme ils devraient aussi se passer sans trop de problèmes d’un testeur de profondeur de champ, absent sur ce boîtier. Le viseur à réglage dioptrique intégré, plutôt large et lumineux pour un modèle d’entrée de gamme, conviendra aussi aux porteurs de lunettes. Il grossi environ 0,8 fois (c’est mieux que le D50 mais pas encore idéal), et offre une couverture de 95%. Le D40 est livré en kit avec le zoom 18-55 f/3,5-5,6 AFS DX de 2e génération, équivalent à un 27-82,5mm en 24x36.

LES COMMANDES

On note immédiatement la place prépondérante occupée par l’écran LCD qui, vu le gabarit de l’appareil, impressionne par sa taille de 2,5 pouces.

A sa droite, un pad multi directionnel et le bouton « OK » située en son centre sont placés au dessus de la touche effacer. A l’usage, ce type de pad peut parfois poser problème quant à sa précision. Celui du D40 au contraire est ferme, bien cranté et permet une navigation confortable dans les différents menus, que même un D2X peut lui envier ! Ceux qui visent avec l’oeil gauche apprécieront cette fermeté qui évite de changer les collimateurs AF avec le nez lors de la visée. Au dessus, la touche AE-L/ AF-L qui permet de mémoriser mise au point et exposition, mais qui sert également à verrouiller les images sur la carte en mode lecture. Enfin, en haut à droite trône l’habituelle molette de commande qui intervient dans les principaux réglages. A gauche et de haut en bas, nous trouvons la touche lecture qui permet de visualiser les images, la touche d’accès au Menu, la touche « vignettes » qui est également une touche « Aide » utile pour décoder le menu (cette touche prodigue aussi quelques conseils en mode prise de vues) et la touche zoom qui donne accès aux principaux réglages via la touche info du capot (voir paragraphe plus bas « Autour du déclencheur, 2 boutons »). Avec le D40, les droitiers sont soignés. C’est de ce côté du boîtier que sont regroupées toutes les commandes situées sur le capot. D’abord on y trouve le sélecteur de mode, une roue crantée, qui propose les modes d’exposition suivants : Modes Vari-programme (Automatique, Auto (flash désactivé), Portrait, Paysage, Enfants, Sport, Gros plan et Portrait de nuit), Auto programmé (P) avec décalage du programme, Auto à priorité vitesse (S), Auto à priorité ouverture (A) et Manuel (M).

Autour du déclencheur, 2 boutons : 1) A droite la touche de sur et sous exposition qui permet de compenser l’exposition de +/- 5 EV par 1/3 de valeur. En mode Manuel, cette touche permet également de sélectionner l’ouverture de l’objectif. 2) A gauche, la touche « Info » : Presser ce bouton fait apparaître les paramètres essentiels sur l’écran arrière du boîtier, via une interface (appelée « Affichage Graphique) assez réussie. Le diaphragme y est représenté s’ouvrant et se fermant, suivant la valeur d’ouverture choisie. En appuyant sur le bouton de zoom (loupe +) situé en bas à gauche (près de l’écran), on accède aux réglages les plus importants en situation de prise de vues, sans devoir passer par la touche « Menu » : Qualité et taille d’image, balance des blancs, sensibilité iso, cadence moteur, mode autofocus, mode de zone AF, mesure d’exposition, bracketing avec et sans flash et mode flash. Pour ceux qui n’accrochent pas avec ce mode d’affichage « Graphique », un autre mode dit « Classique » est également sélectionnable dans le menu. (Menu > Menu Configuration > format affichages infos)

Affichage Graphique (par défaut)

Affichage Classique

- Toujours côté droit, le compartiment à carte s’ouvre largement sur un slot compatible SD et SD-HC.

- Le D40 utilise un nouvel accu léger lithium-Ion de 1000 mAh, qui charge en environ 90 mn sur le petit chargeur dédié MH-23

Côté gauche du capot : 2 boutons poussoirs. Le plus haut sert à éjecter le flash manuellement, ou à choisir son mode de fonctionnement. Ce flash intégré i-TTL (NG 17 à 200 iso) sort également de son logement en mode automatique, lorsqu’il détecte une ambiance lumineuse insuffisante. Il est surmonté d’une griffe destinée à un flash externe. Celui qui conviendra le mieux aux possesseurs du D40 est le nouveau SB 400. Permettant l’éclairage indirect (mais pas le pilotage sans cordon), ce flash additionnel offre une puissance supérieure (NG 30 à 200 iso) à celle du flash intégré, dans un format extrêmement compact, bien adapté au boîtier. Le bouton du dessous est une touche « Fonction » qui commande le retardateur par défaut mais qui peut également être dédiée aux modes prise de vue, qualité / taille d’images, balance des blancs ou sensibilité iso.

Précédent Suivant Lien 

Réagir à cet article






Podcast
Déclencheur est le lien entre la passion pour la photo de Benoît Marchal et son enthousiasme pour le Web 2.0. MDLP*(Monde De La Photo) est heureux d’accueillir Benoît, l’auteur de ce podcast très réussi et plein de bon sens.
Écoutez le Podcast




Suivre la vie du site RSS 2.0 | SPIP | | | Le Monde De La Photo sur votre site Web !