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Le Test

Materiel
18/03/2007 | Michel Lion


VISEUR, AUTOFOCUS, MOTORISATION ET DECLENCHEMENT :

Le viseur affiche 3 collimateurs assez espacés, dont un collimateur central en croix.Nikon abandonne malheureusement les 5 collimateurs du D50. La mise au point est pilotée par le nouveau module Multicam 530, rapide et qui présente une excellente détectivité, même dans les scènes où luminosité et contraste font défaut.Le D40 propose 4 modes de mise au point : AF-S (ponctuel), AF-C (continu / l’autofocus suit le sujet en mouvement), AF-M (mise au point manuelle), et AF-A (l’appareil détermine lui-même si le sujet est mobile ou immobile et il suit le mouvement s’il l’estime nécessaire/ Paramètre réglé par défaut). Un illuminateur d’assistance AF automatique (portée 0,5m à 3m) permet une mise au point immédiate même dans le noir complet et sans être obligé de mettre le flash sous tension.

Avec le D40, ceux qui pestaient sur le manque de réactivité de leur compact ou de leur bridge vont redécouvrir les joies de la photographie. L’allumage du boîtier est quasi immédiat et permet de déclencher 0,18 seconde après sa mise sous tension.La photo quant à elle, est prise instantanément quand on enfonce le déclencheur.

Le mode rafale n’excède pas 2,5 images secondes. En mode JPG qualité et taille maxi, le boîtier se montre capable d’engranger une
rafale d’une centaine de photos sur une carte SD Sandisk ordinaire.


QUALITE D’IMAGES :

Au fil des générations d’appareil, les modèles bénéficient de processeurs de traitements d’images évolués toujours plus performants pour optimiser les capacités du capteur. Les 6,1 megapixels du D40 n’échappent pas à la règle et l’amateur peu enclin à travailler en RAW, constatera avec satisfaction la qualité des JPG obtenus avec ce boîtier. Le piqué et le bruit du D40, même aux hautes sensibilités, s’avèrent particulièrement bien gérés et en nette évolution par rapport à ses prédécesseurs. C’est le dernier et certainement le plus aboutit des 6 mégapixels. En JPG haute qualité (Fine) et en taille d’image maxi (Large), le boîtier délivre des images de 3008 x 2000 pixels qui pèsent généralement entre 2 Mo et 3 Mo suivant le sujet.


EXPOSITION

La mesure de la lumière est possible en mesure spot, centrale et matricielle (3D couleur II avec les optiques AF-D et AF-G). Elle est réalisée par la cellule RVB 420 photosites contrairement à d’autres boîtiers experts de la marque, utilisant la cellule RVB à 1005 photosites. Il en découle une précision de mesure moins performante même si à l’usage, il faut faire quelques efforts et choisir des sujets particuliers pour « planter l’exposition ».
Exemple (en mesure matricielle)

Comme sur la neige, une grosse zone blanche dans l’image peut induire une sous exposition d’autant plus visible que l’objet photographié est sombre.En contre partie, une zone très sombre (surtout au centre), peut induire une surexposition. En mesure matricielle et sans correction, la cellule du D40 s’en sort bien face au contraste élévé de la scène.
Le même objet posé sur un velours rouge. Le velours étant connu pour sa faculté à absorber la luminosité, la cellule reçoit beaucoup moins de lumière réfléchie qu’elle ne devrait et par conséquent, pousse le boîtier à la surexposition.
En numérique, un bon écran arrière permet de visualiser immédiatement le résultat et de bracketer si nécessaire. Dans ce cas, une correction de -1,3 IL permet de retrouver les bonnes valeurs de l’objet sans se soucier du fond.L’autre solution consiste à utiliser la mesure centrale ou spot et de mesurer la lumière à l’endroit précis où elle vous intéresse.


Et au flash...

Que ce soit de nuit ou en journée, l’exposition au flash nous a donné des résultats très satisfaisants. La fonction bracketing permet encore d’affiner l’exposition (manuellement, dans le menu REGLAGES PERSO) de -3 à +1 IL.

Dosage flash/ ambiance

Photo de nuit / Flash sans lumière ambiante. Au 18 (27mm), on notera au passage une excellente couverture de l’éclair


OBJECTIFS

La petite taille du D40 ne le prédispose pas à être utilisé avec d’énormes téléobjectifs qui engendreraient un déséquilibre certain et une prise en main plus délicate.L’absence de moteur intégré au boîtier n’interdit pas l’utilisation d’objectifs AF type G ou D, à condition de faire la mise au point à la main, voire en s’aidant du télémètre électronique et de son voyant vert situé dans le viseur.Le zoom 18-55 f/3,5-5,6 AFS DX II vendu en kit avec le boîtier, rapide et silencieux, est complémentaire au D40, en qualité (traitement de lentille ED), poids (205 g) et encombrement (70,5 x 74 mm).
En équivalent 24 x 36 cet objectif équivaut à un 27 x 82,5 mm. Le visuel ci-dessous représente l’amplitude réelle de ce zoom.

Sans être vraiment macro, cette optique autorise une mise au point rapprochée à 28 cm sur toute la plage de focales.
M.A.P. mini sur une petite boîte d’allumettes

Ndlr : On attend une nouvelle offre de Nikon qui devrait proposer son kit, complété par un zoom télé, type 55-200 mm.

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