TEST : Nikon D40 


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Conclusion

dimanche 18 mars 2007, par Michel Lion


CONCLUSION

Le D40 arrive sur le marché au moment où la mode qui consiste à afficher toujours plus de millions de pixels commence à s’essouffler. Depuis quelques années, tout a été fait pour que le plus grand nombre associe « photographie numérique » avec « photographie facile », et nombreux sont ceux qui ont cédé aux sirènes du marketing des grandes marques. Malheureusement, la plupart ont déchanté en constatant que les nouveaux compacts bijoux et autres bridges au range incroyable, tous plus séduisants les uns que les autres (en tous cas sur le papier), étaient surtout intéressant pour leur faible encombrement, mais restaient limités à bien des égards. Nombreux sont les amateurs qui sont prêts à changer leur fusil d’épaule pour retrouver les sensations qu’ils avaient avec leur « vieux » reflex argentique, quitte à devoir se replonger un peu dans la technique photographique. Le D40 intéressera en priorité cette catégorie de photographes et les nouveaux venus dans la photo. A peine plus gros qu’un bridge, il donne accès aux avantages du système reflex tout en bénéficiant des dernières évolutions de la prise de vue numérique. Grâce aux processus de traitement d’images hérités de ses grands frères experts (D80 et D200), le modeste capteur du D40 satisfera les amateurs exigeant par la qualité des images qu’il délivre, même à des sensibilités élevées. On pourra certes toujours regretter qu’il ne dispose pas de certaines fonctions disponibles sur d’autres appareils de la marque, mais si c’était le cas, nous sortirions d’une configuration d’entrée de gamme, ce qui se ressentirait immanquablement sur le prix. Cet appareil apparaît donc comme un excellent compromis pour qui désire découvrir ou redécouvrir les joies de la photographie avec un kit alléchant, proposé à un tarif très abordable.

Les +
- Très bon écran LCD
- Qualité d’images (bruit, piqué, rendu des couleurs)
- Qualité de fabrication
- Rapport compacité / Prise en main
- Viseur lumineux et contrasté
- Interface conviviale
- Précision, détectivité et silence de l’autofocus
- Rafale de 100 vues en JPG Fine/ Large
- Options de retouche intégrées utile pour l’impression directe
- Fonction D-Lighting performante
- Compatibilité avec les cartes SD et SDHC de capacité supérieure
- Illuminateur d’assistance AF indépendante du flash
- Touche « Aide » opérationnelle dans le menu et en conditions de prise de vues
- Iso auto paramétrable
- Fonctions expertes auxquelles le débutant pourra s’essayer au gré de ses progrès photographiques
- Tarif étudié

Les –
- 3 collimateurs AF au lieu de 5 (D50)
- Incompatibilité avec certaines optiques
- Pas de sensibilité 100 iso
- Pas d’anti poussière
- Grossissement du viseur limité à x 0,8
- Pas de testeur de profondeur de champ
- Pas de pilotage de flashs esclaves sans cordon
- La mise au point fait tourner la lentille avant de l’objectif, ce qui est pénalisant avec un polarisant
- Pas de repère dans le viseur matérialisant la zone de mesure pondérée centrale.
- Option « seq. Numérotation image » désactivée par défaut
- Pas de pare-soleil livré en kit

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1 Message

  • Nikon D40

    7 octobre 16:37, par reflexnumerique

    Possesseur d’un D40 depuis 2 mois (env.5000 déclenchements), équipé d’un 18-55 II et d’un 55-200 VR, je tiens à dire ma satisfaction globale. Les seuls inconvénients sont inhérents à la démarche marketing des fabricants : oui, les réflexes d’aujourd’hui "réussissent" techniquement 75% des photos et artistiquement la réussite est proportionnelle à la démarche du (de la) photographe !!! Pour les 25% restant techniquement, les bases de la photo (c.a.p) sont indispensables et pour la réussite artistique, un bon appareil ne suffit pas ! Ce que ne disent jamais les marchands qui font croire qu’appuyer sur un déclencheur suffit à réussir un chef d’oeuvre. Cela pour dire que, photographe depuis 35 ans, le D40 avec ses "seulement" 6 millions de pixels et ses fonctions "simplifiées" ainsi que le "blocage" à 1600 iso me convient parfaitement pour : les portraits, les reportages toutes conditions, les photos de famille, les paysages"souvenirs", bref pour 98 % de mes photos que je peux tirer en A3 sans problèmes. J’ai payé cet appareil 345 euros + 250 euros pour le 55-200, autant dire que je ne suis pas prêt à rajouter 2000 euros pour les 2% de photos que je pourrais faire si j’avais le dernier truc-muche, y compris Nikon, 25 000 iso, 55 000 collimateurs, 56 millions de pixels....etc !!!

    refexnumerique

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Déclencheur est le lien entre la passion pour la photo de Benoît Marchal et son enthousiasme pour le Web 2.0. MDLP*(Monde De La Photo) est heureux d’accueillir Benoît, l’auteur de ce podcast très réussi et plein de bon sens.
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