LES LIVRES DE L’ANNÉE :

Les coups de cœur de la rédaction en 2014 : Beaux-livres, ouvrages techniques, de poche : la rédaction dévoile ses coups de cœur en 2014 dans ces différents domaines de l’édition photo.

DOSSIER SPÉCIAL : TOUT SAVOIR SUR L’AUTOFOCUS

[52 PAGES] Tout photographier en Jpeg ? Largement répandu dans nos appareils, ce format est pourtant négligé par la plupart des photographes accomplis. Or, il s’avère bien plus attrayant qu’on pourrait le penser…

PARTIE I : INTRODUCTION & CONSEILS GÉNÉRAUX

Une mise au point pas comme les autres ■ Point de convergence ■ Reflex et autofocus ■ Modes de mise au point ■ Une bague de nostalgie ■ Dans le collimateur ■ Affichage des collimateurs AF dans les logiciels photo ■ Vision optique ou électronique ■ Vitesse ultrasonique ■ Glossaire ■ - Une mise au point pas comme les autres : Si la première moitié du siècle dernier a surtout été marquée par la miniaturisation des appareils photo, la seconde fut consacrée à leur automatisation. Parmi les perfectionnements qui banalisent tour à tour l’utilisation des appareils photo, l’autofocus est sans doute le plus important. Voici le récit de sa longue et laborieuse mise au point. - Point de convergence : Pour la mise au point automatique, deux concepts coexistent : la détection de contraste et la corrélation de phase. Alors qu’auparavant le premier était réservé aux compacts et le second aux reflex, les deux systèmes se réunissent de plus en plus souvent, permettant de conjuguer leurs points forts respectifs. - Reflex et autofocus : Comment s’y retrouver dans la jungle des systèmes autofocus ? Voici quelques repères indispensables pour mieux choisir l’outil le mieux adapté à vos besoins, chez les fabricants de reflex. - Modes de mise au point : Effectuer une mise au point sur un sujet immobile est autre chose que de suivre un sujet qui se déplace avec des mouvements erratiques. Heureusement, les reflex récents peuvent faire face à des situations qui auraient été désespérées il y a quelques années encore. Passage en revue des différents modes de mise au point. - Une bague de nostalgie : La mise au point manuelle, quel étrange anachronisme ! Et pourtant, même en cette époque d’automatismes ultra-performants, elle n’a pas pris une ride. Reste à se la réapproprier… - Dans le collimateur : Plus rapides et précis que ne le sont l’œil et la main des photographes les plus expérimentés, les systèmes autofocus actuels sont relativement difficiles à prendre en défaut. Mais face à des sujets mouvants, leurs caractéristiques procurent des performances très inégales. - Affichage des collimateurs AF dans les logiciels photo : L’affichage des collimateurs AF dans les logiciels est peu répandu, en dehors de ceux des fabricants d’appareils photo. Voici un tour d’horizon des techniques permettant de juger la netteté d’une photo, et une réflexion sur la pertinence des outils d’affichage de collimateurs ou de masques de netteté. - Vision optique ou électronique : Après avoir régné en maîtres incontestés depuis les humbles débuts de la photographie, les viseurs optiques cèdent progressivement leur place aux systèmes électroniques, moins chers à fabriquer. État des lieux. - Vitesse ultrasonique : On a souvent tendance à oublier que les performances d’un système de mise au point automatique sont tributaires à la fois du module AF et de l’objectif utilisé. La motorisation interne, utilisée pour positionner la bague de mise au point de l’objectif à la bonne distance revêt une grande importance. Précisions. - Premiers secours : Depuis que la définition des capteurs grimpe en flèche, l’incapacité de certains systèmes à corrélation de phase à effectuer une mise au point correcte devient flagrante. Voici comment ramener votre boîtier dans le droit chemin.

PARTIE II : CAS PRATIQUES

10 exercices pour faire les bons choix de réglage. - Cas pratique #1 : Terrains de jeux En photographie sportive, le mode autofocus continu s’impose pour suivre un sujet se déplaçant rapidement. Les deux exemples suivants ont été réalisés avec des reflex Canon et Nikon, respectivement au grand-angle et au téléobjectif. Dans le premier cas, c’est le mode Ai Servo qui est à l’œuvre, tandis que le curseur a été placé sur AF-C dans le second. À chaque fois, le mode Rafale a été sollicité. - Cas pratique #2 : Rouler des mécaniques Petit sujet lointain ou mouvement rapide et proche ? Préparation d’une photo précise ou rafale rapide instinctive ? Figer l’action ou mettre en valeur le mouvement ? Les spectacles mécaniques sont variés et le seul point commun entre photographier des avions en meeting et des voitures en rallye est la nécessité d’une mise au point continue. - Cas pratique #3 : Marche à l’ombre Il existe différentes manières de mettre son sujet en lumière. Comme le montrent les deux exemples ci-contre, on peut très bien le faire en dessinant des silhouettes. Cela permet d’une part de conserver l’anonymat de la personne photographiée, mais surtout de créer une composition très graphique. Il convient alors de gérer l’exposition à bon escient. - Cas pratique #4 : De la profondeur Souvent sous-estimée, la photographie de paysage est un genre à la fois éclectique et exigeant. Les sujets y sont très variés : ce peut être un morceau de ciel, des galets dans un torrent, une chaîne de montagnes se perdant vers l’infini ou des dunes de sable sans horizon. Souvent, il s’agit de saisir des images parfaitement nettes du premier plan jusqu’à l’arrière-plan. La mise au point est alors de la plus haute importance puisque c’est elle qui détermine, avec l’ouverture, la profondeur de champ. - Cas pratique #5 : Débusquer sa proie… Effectuer la mise au point sur un animal camouflé dans des feuillages met beaucoup de boîtiers à rude épreuve. Pour faire preuve d’un maximum de précision, mieux vaut sélectionner le collimateur central, qui est le plus sensible des modules AF embarqués, et bénéficier d’une optique dotée d’une motorisation rapide et si possible silencieuse, afin de rester discret. - Cas pratique #6 : Portrait large et serré Un objectif grand-angle est utile en portrait pour inscrire un sujet dans un contexte, tandis qu’une longue focale permet de mettre l’accent sur un trait ou signe particulier, sans déformation optique. En plein format, à grande ouverture, il faut se montrer très rigoureux lors de la mise au point, pour maîtriser au mieux la profondeur de champ. - Cas pratique #7 : Gros plans Pour photographier la nature dans ses détails les plus minutieux, il faut tenir compte de deux choses essentielles. Tout d’abord, plus vous approchez du sujet, plus la profondeur de champ diminue. Ensuite, les mouvements sont amplifiés, aussi bien ceux de l’appareil que du sujet. L’autofocus est donc mis à rude épreuve, la moindre imprécision engendrant des images irrémédiablement floues. Pour augmenter vos chances de réussite, n’hésitez pas à opérer en modes AF continu et/ou Rafale. - Cas pratique #8 : Focus et exposition Aujourd’hui, la mesure multizone est inextricablement mêlée à l’automatisme de mise au point. Canon (Advanced Integrated Multipoint) et Nikon (mesure matricielle 3D) étaient les premiers fabricants à tirer parti des collimateurs AF pour pondérer la mesure d’exposition en fonction de la position du sujet dans le cadre. Toutefois, au même titre que les autres modes de mesure, la mesure multizone tend à se laisser piéger par des sujets « hors norme » dont le coefficient de réflexion est inférieur ou supérieur à 18 %. Au lieu d’accorder une confiance aveugle aux automatismes de l’appareil, mieux vaut consulter l’histogramme sur l’afficheur LCD qui sera toujours l’ultime juge de paix si vous travaillez en Raw. En Jpeg, fiez vous plutôt à l’aperçu sur l’afficheur LCD dont le rendu doit approcher celui de l’image que vous avez prévisualisé à la prise de vue. - Cas pratique #9 : MF versus AF Devenue diablement efficace au fil des années, la mise au point AF est parvenue à dominer la plupart des disciplines photographiques. Mais dans certaines situations, le passage à la mise au point manuelle reste encore la meilleure solution pour réaliser une mise au point précise. Parfois, la rotation manuelle de la bague de distance représente l’unique manière d’effectuer la mise au point. De quoi déconcerter certains débutants et faire jubiler les aficionados de la photographie « artisanale ». - Cas pratique #10 : Un beau bokeh Rien n’est plus attirant qu’une image avec un sujet parfaitement net qui se détache sur un fond baignant dans un flou vaporeux. Le regard revient systématiquement vers le sujet ainsi mis en évidence, les éléments à l’arrière-plan étant parfois visibles, mais d’une présence suffisamment discrète pour ne pas détourner l’attention du reste de l’image. Si la qualité du flou (bokeh) est très importante, la précision de la mise au point l’est tout autant, car elle détermine non seulement la netteté du sujet principal, mais également le rendu des zones hors mise au point.

PARTIE III : GLOSSAIRE

Pour des raisons évidentes de place, nous n’avons pas pu rassembler tous les sigles liés aux systèmes autofocus des différentes marques du marché. Il existe cependant des lieux communs, et nous avons insisté sur la relation, primordiale, entre la mise au point et l’exposition.

PAROLE DE PHOTOGRAPHE

- Parole de photographe : Que se passe-t-il dans la tête d’un photographe pro au moment de déclencher ? Fabrice Milochau et Kares Le Roy commentent une de leurs photographies pour révéler tout ce qui se passe avant une prise de vue. Ce petit jeu est un véritable guide technique appliqué en même temps qu’un moyen d’éduquer son regard !