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Olympus OM-D E-M1 : le clip de notre reportage en Namibie

Materiel
15/03/2014 | Benjamin Favier

L’ Olympus OM-D E-M1 ne brille pas particulièrement dans le domaine de la vidéo. Néanmoins, les progrès sont manifestes par rapport à l’E-M5. Nous avons réalisé un clip lors de notre road trip en Namibie, dont le montage reflète l’itinéraire depuis Windhoek, capitale du pays, jusqu’à la bande de Caprivi. L’intégralité du reportage a été publiée dans le numéro 63 du Monde de la Photo.

Une simple pression sur la touche rouge déclenche l’enregistrement à la volée. Mais il est préférable d’accéder au mode vidéo par le barillet, pour ne pas être surpris par le recadrage automatique du 4/3 vers le 16/9, une fois le tournage lancé. Dans les menus dédiés à la vidéo, il est possible de configurer, indépendamment de la partie photo, le mode priorité ou de mise au point, l’activation de la stabilisation ou non. Ce qui permet de basculer d’un univers à l’autre sans tergiverser dans les réglages.

Tous les plans du reportage ont été tournés en 1080p (30 im/s), soit la qualité et la cadence maximales autorisées par l’E-M1, en mode priorité S, afin de conserver une vitesse constante. Le Zuiko 14-150 mm est resté à demeure sur l’un de nos deux boîtiers, qui a uniquement servi à filmer : polyvalent (éq. à un 28-300 mm en 24 x 36), il évite de changer d’optique et d’exposer le capteur. En vidéo, la présence de poussières ne pardonne pas. Au 1/60s, en plein jour, sans recours à un quelconque filtre, le diaphragme se retrouve le plus souvent fermé au maximum, ce qui signifie que la moindre trace est susceptible d’apparaître sur un fond uni. Activée (un seul mode en vidéo), la stabilisation sur cinq axes intégrée dans l’E-M1 s’est avérée d’une étonnante efficacité. Nous avons toutefois privilégié l’emploi d’un trépied (Manfrotto 755XB) à la fois léger et suffisamment robuste vu le matériel employé et d’une rotule vidéo pour la majorité des plans, utilisant aussi de mini pieds (Gorillapod, Manfrotto 709B) pour effectuer des vues au ras du sol.

L’affaire se gâte un peu plus en ce qui concerne l’enregistrement du son, en l’occurrence avec le petit micro ME51S (que l’on fixe sur l’adaptateur EMA-1 sur le dessus du boîtier) proposé en option par Olympus ; mais le constat vaut pour n’importe quel modèle connecté à la sortie mini-jack du boîtier : l’E-M1 ne propose ni vu-mètre, ni prise casque. Impossible de se faire une idée de la qualité sonore, et le réglage de la sensibilité du micro, interne ou externe, est trop sommaire. La séquence au sein du village himba a été enregistrée avec un Rode VideoMic Pro, branché sur la prise mini-jack de l’E-M1. Nous avons conservé une partie du son au montage, pour faire une respiration dans le clip (à partir de 3’35). Nous avons également inséré un time-lapse (à 4’38, lire le détail de la réalisation dans le numéro 63 du Monde de la Photo, page 71).

- Lire l’intégralité de notre reportage en Namibie avec l’Olympus OM-D E-M1 dans le numéro 63 du Monde de la Photo
- Lire les bonus Web du reportage

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