Les Panasonic GH sont un petit paradoxe : quoique leur forme soit celle d’un appareil photo, ce sont avant tout leurs capacités vidéo qui les distinguent du reste de la gamme. Une part non négligeable de leurs acheteurs sont d’ailleurs des vidéastes, voire des cinéastes.

Il y a un mois, la marque d’Ōsaka a présenté le GH4, quatrième génération du produit. Si le boîtier est extrêmement proche du précédent GH3, le nouveau venu change en fait radicalement à l’intérieur : sa nouvelle électronique offre des débits encore plus élevés, une cadence variable de 2 à 96 im/s, et surtout la vidéo 4K — avec le choix entre 4K DCI pour le cinéma et 4K UHD pour la télévision.

Par ailleurs, le DMW-YAGH, un inélégant mais efficace socle externe, permet de lui ajouter les entrées-sorties typiquement utilisées en vidéo professionnelle : SDI, XLR, alimentation 12V…

Manquaient les informations sur la date de commercialisation et le prix. Ce sont celles-ci que Panasonic a enfin dévoilées : le GH4 arrivera en mai et coûtera 1499 € seul ou 1999 € avec le 14-140 mm f/4-5,8 Mega OIS. Deux options supplémentaires viendront s’ajouter en juin : un kit avec le 12-35 mm f/2,8 OIS à 2399 €, et l’ensemble boîtier + socle vidéo pour 2999 €.

Ces tarifs sont plus élevés que pour un GH3 et se situent dans le haut du panier des compacts à objectifs interchangeables — le Sony Alpha 7, avec son capteur environ quatre fois plus gros, n’est pas plus cher. Cependant, le GH4 devient ainsi l’un des moyens les moins coûteux de filmer en 4K (ou en Full HD avec une large palette de possibilités), à un tarif comparable au caméscope Sony AX100, et sensiblement inférieur aux caméras BlackMagic et consorts.

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