Le 645D occupe une place à part dans l’univers des moyens formats numériques. Et Pentax consolide sa position avec l’annonce d’une focale fixe multipliant les atouts technologiques.
Commençons par ce qui n’est pas une blague, mais une bonne et vraie nouvelle. À partir du 1er avril, le 645D et ses 40 Mpxl passent à 8 999 € nu et à 9 999 € avec le smc D-FA 645 55 mm f/2,8. C’est en avril aussi que le smc DA 645 25 mm f/4 sera disponible. Pour 4 499 €. Un prix qui surprend l’habitué des reflex, car ce genre de tarif (et parfois beaucoup plus) est plutôt celui d’un téléobjectif lumineux et haut de gamme. Il faut dire qu’en la matière, on est dans la haute couture et que le 645D ne se vend pas comme des petits pains, destiné qu’il est aux photographes professionnels qui réalisent des travaux haut de gamme pour leurs clients. Tout est donc fabriqué en petite série, ce qui ne permet pas d’amortir les frais de développement et de fabrication sur des dizaines ou des centaines de milliers d’exemplaires.
L’optique offre, en équivalent 24 x 36, la couverture d’un 19,5 mm. Sa structure en aluminium paraît exemplaire. En tout cas, onze joints protègent l’intérieur de l’intrusion des poussières, de l’humidité et de l’eau en cas de pluie. La lentille avant bénéficie du traitement Super Protect, qui assure un traitement répulsif contre l’eau, les poussières et la graisse. Pentax a aussi mis au point le traitement antireflet Aero Bright des lentilles, sur base d’une couche de silice.
La motorisation est de type SDM (Super Direct-drive Motor), connue pour sa rapidité et son silence, secondée par la fonction Quick-shift qui autorise la retouche du point. Comme la lentille avant est fortement bombée, protégée par un pare-soleil intégré en tulipe, il n’y a pas moyen de visser un filtre. C’est donc dans un tiroir que ce dernier est placé, bénéficiant, s’il s’agit du filtre polarisant circulaire fourni en standard, du contact d’une came qui le fait tourner grâce à une molette externe. La classe !
