La famille des hybrides Panasonic s’enrichit du G80 qui fait sienne les caractéristiques techniques du GX80 tout en adoptant une apparence proche d’un mini reflex.
L’apparence du boitier n’est évidemment pas la seule nouveauté introduite par le G80. Mentionnons avant tout sa tropicalisation (complète lorsqu’il est utilisé avec l’objectif 12-60 mm), demande récurrente et insistante des inconditionnels de la marque. Quelques légères améliorations ergonomiques ont été apportées par rapport au G7 auquel il succède. Le G80 est conçu autour du capteur micro 4/3 16 Mpxl cher au constructeur, cette fois dépourvu de filtre passe-bas. Il est accompagné d’une nouvelle version du processeur Venus Engine censé améliorer le rendu des images en basse lumière. L’obturateur mécanique est désormais électromagnétique afin d’être plus silencieux.
Côté ergonomie, on appréciera la présence d’un viseur Oled 0,74x qui devrait en toute logique être nettement plus confortable à l’utilisation. Un gros travail d’optimisation a été effectué sur la consommation électrique, un mode économie d’énergie offrant à l’appareil jusqu’à un triplement de son d’autonomie électrique. Ce mini-miracle est rendu possible par la mise en veille instantanée du viseur (le plus gros consommateur d’énergie d’un hybride) et de l’autofocus lorsqu’ils ne sont pas utilisés, ce qui permet d’offrir jusqu’à 800 à 900 déclenchements au lieu de 380 quand ce mode n’est pas activé. Un grip batterie dédié est proposé en option, histoire d’encore améliorer l’autonomie au prix d’une augmentation très contenue de la taille du boitier.
On retrouve avec plaisir la double stabilisation capteur + optique, la mise au point DFD à détection de contraste, un mode rafale performant (9 im/s en AF-S, 6 im/s en AF-C sur 40 Raw ou 200 Jpeg) et fonctions tournant autour de la photo 4K.
Le G80 devrait être disponible courant septembre pour 899 € nu, 999 € en kit 12-60 mm tropicalisé et 1299 € avec un 14-140 mm.
Plus d’infos sur le site de Panasonic.