27/07/2009 – Juillet est le mois du bridge chez Panasonic, qui renouvelle sa gamme… composée d’un unique modèle depuis que le DMC-FZ50 n’a pas été remplacé.
Comme chaque année, la venue du bridge et de nouveaux compacts s’accompagne de renouveaux technologiques portant sur différents aspects. Pour la rentrée 2009, le bridge DMC-FZ38 intègre la puce Venus Engine HD, qui lui apporte la vidéo en 720p, et le stabilisateur Power OIS, plus réactif aux mouvements de basses fréquences d’une main tenant l’appareil. Au moins deux fois indique Panasonic, par rapport à la précédente génération de Lumix.
La réactivité a été revue grâce à un traitement simultané, au déclenchement, de la mesure de l’exposition et de la mise au point automatique, effectuées sur l’ancienne génération l’une après l’autre. En outre, l’AF a été améliorée sur trois points : moteur plus rapide, algorithme plus pertinent, traitement informatique plus rapide. Voilà sans doute des apports attendus (l’AF de Panasonic en avait besoin) qui bénéficient des trouvailles effectuées pour les appareils Micro 4/3, dotés d’une mise au point par détection de contraste assez étonnante en matière de performances.
La méthode de reconnaissance des visages, qui prolonge la détection, repose sur une petite base de données stockée dans la mémoire du DMC-FZ38. Vous l’enrichissez avec les faces de vos proches, et vous pouvez en mémoriser trois différentes par personne, pour améliorer un processus qui s’est souvent révélé défaillant quand cette technique a été introduite l’an dernier.
Pour compléter les différentes options de rendu, Panasonic offre un mode Scène « High Dynamic », avec trois variantes : Standard (optimisation des zones de hautes et basses lumières), Art (idem standard plus saturation et contraste rehaussés) et Noir&Blanc (idem standard plus conversion en noir&blanc contrasté).
Le bridge DMC-FZ38 qui remplace le DMC-FZ28 intègre donc toutes ces nouveautés, avec un capteur de 12 Mpxl, contre dix auparavant. Il n’y a pas de surenchère au niveau du zoom, qui reste calé sur les 27-436 mm du précédent modèle. La majorité des réglages, l’afficheur LCD sont restés les mêmes. D’ailleurs, le boîtier identique (seule subsiste la finition noire) présente les mêmes commandes, à la paire de micros stéréo près et à la touche dédiée à l’enregistrement vidéo. Et bien sûr la sortie mini HDMI pour envoyer photos et vidéos sur un écran plat Full HD. Le DMC-FZ38 est attendu courant aout pour 399 €.
Principales caractéristiques
Capteur : CCD 1/2,3 pouce 12,7 Mpxl
Format d’images : 4/3, 3/2 et 16/9
Définition maxi : 4 000 x 3 000 pixels
Vidéo maxi : 1 280 x 720 (30 im/s, AVCHDlite et M-Jpeg)
Zoom : F2,8-4,4/27-486 mm (équiv. 24 x 36)
Mode macro : 1 cm
Mise au point : multizone (11) et monozone, détection et reconnaissance de visages, suivi
Stabilisation : optique
Viseur : 0,2 pouces/201 Kpxl
Écran : LCD 2,7 pouces/230 Kpxl
Modes d’exposition : PASM, modes Scènes (24)
Sensibilités : 80 –1 600 Iso (3 200 - 6 400 Iso en définition réduite)
Vitesse : 60 s – 1/2 000 s
Rafale : 5 im/s (3 Jpeg), 6 ou 10 im/s (en 3 Mpxl)
Stockage : mémoire interne (43 Mo), SD
Sorties : hi-speed USB, A/V, mini HDMI
Alimentation : accu Li-Ion
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C’est au cours d’un voyage de presse vers Lisbonne que Panasonic nous a permis de prendre connaissance, puis de manipuler le DMC-FZ38 (et le DMC-TZ1 par la même occasion). Sur un plan purement manipulatoire rien de neuf par rapport à l’ancien modèle : visée, LCD, touches… tout est resté pareil. Dommage, car pour profiter au mieux des nouvelles capacités vidéo, un afficheur orientable n’aurait pas été du luxe. Et j’aurais bien échangé le mini joystick contre une molette cliquable, bien plus pratique pour agir dans le feu de l’action.
Incontestablement, le modèle de présérie manifeste plus de vélocité pour faire le point. Même si dans les rues lisboètes plombées par le soleil, l’usage des focales élevées pour saisir discrètement des passants (et des passantes…) montre encore les limites de l’autofocus. En revanche, même si la visée électronique reste moyenne, se passer du LCD est un atout, surtout en plein soleil. Les réglages sont légions et dans l’ensemble pertinents. Bien que l’iA se montre efficace, j’ai préféré les modes Priorité avec l’activation d’iExposure qui assure un équilibre tonal quand l’écart hautes/basses lumières est élevé.
La majorité des photos ont été prises à 200 Iso. Le capteur y montre déjà des limites en matière de bruit de luminance dans les zones les plus sombres et je ne suis pas persuadé que la version finale du firmware y changera quelque chose. C’est ce qui va différencier ce bridge d’un DMC-GH1 de type Micro 4/3 ou d’un reflex APS-C de définition identique… quand le photographe voudra profiter des 12 Mpxl pour une impression A3 ou A2. Reste que l’appareil m’a laissé une impression relativement bonne jusqu’à 400 Iso, avec des 800 Iso au grain marqué et des 1 600 Iso que l’on qualifiera de roue de secours.
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