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MBP Nikon

Qualité des images : léger avantage Nikon

technique
24/01/2008 | Jean-François Vibert

Canon EOS 40D : Les images issues du dernier Canon sont superbes et bien dans la tradition des CMOS de la gamme expert : nettes, détaillées, aux couleurs très naturelles, très peu bruitées avec des passages très progressifs des hautes lumières vers le blanc pur, même en Jpeg... Il faut dire que le nouveau processeur DIGIC III travail dorénavant sur 14 bits. Que dire de plus, sinon que l’on est arrivé à un niveau suffisant pour ne plus se poser de questions…

Nikon D300 : nettes, détaillées, très naturelles et très peu bruitées même à haute sensibilité, les images du D300 sont meilleures que celles du D200. Nikon a progressé sur la correction du bruit numérique et la maîtrise des hautes lumières. L’arrivée du capteur CMOS chez Nikon est un vrai progrès (qui tend à démontrer que Canon avait eu raison de choisir cette technologie dès le début)... Le processeur EXPEED travaille lui sur 16 bits. Nikon offre même l’option de produire des NEF sur 14 bits (en plus des habituels NEF sur 12 bits). Ce qui augmente encore les possibilités d’ajustement en post production.

Avantage : Encore une fois, il me semble difficile de départager ces deux boîtiers sans se lancer dans des batteries de tests, en respectant des conditions d’expérimentation très strictes. D’un point de vue de photographe (et non de technicien de laboratoire), ces deux boîtiers sont parvenus à niveau qualitatif très satisfaisant (très supérieur aux films argentiques 24x36 en tous cas). Après avoir examiné à la loupe des centaines d’images que j’ai réalisées parallèlement avec les deux boîtiers, il m’est assez difficile de dire si l’un des deux l’emporte. Selon mes critères personnels, la différence est négligeable… Autrement dit, le match se joue dorénavant sur d’autres terrains. Au final, j’accorde un tout petit point théorique en faveur de Nikon, qui offre l’option des Rawen 14 bits. Peut-être utile aux professionnels dans quelques cas très particuliers, sans que j’aie eu l’occasion d’y être confronté… À noter que les deux boîtiers offrent des modes visant à préserver les hautes lumières. La fonction D-Lighting active du Nikon a l’avantage de posséder trois niveaux d’ajustement, alors que la fonction Priorité haute lumière du Canon est active ou non. Je les utilise avec parcimonie, car ces ajustements cassent forcément un peu le contraste des images… Aussi, je préfère risquer de brûler quelques détails afin de conserver un rendu aussi naturel que possible. De toute façon, ces modes ne seront utiles qu’aux personnes travaillant en Jpeg ou n’ayant pas la possibilité d’ajuster leurs fichiers Raw en post production. Bien entendu, il reste plus efficace d’ajuster les hautes lumières dans votre logiciel de traitement (si vous avez appris à le faire). D’autant que le plus souvent, seules quelques images difficiles nécessitent cette attention particulière…

Sur ce recadrage des deux images précédentes, on distingue de très hautes lumières (légèrement brûlées, car nous sommes en Jpeg), toutes proches d’ombres quasiment noires (CF l’histogramme). Ici, l’interprétation du Canon me semble plus naturelle dans les ombres… Je me demande bien comment expliquer la forme différente de l’histogramme !

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