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Quelques mots du réalisateur

19/11/2010 | Michel Lion

Laurent Joffrion et Vincent Munier n’en sont pas à leur coup d’essai. Amis depuis dix ans, ils ont collaboré sur de nombreux sujets. Le réalisateur revient sur les conditions
particulières de tournage. En milieu hostile.

MDLP : Quel matériel avez-vous utilisé pour tourner Nordic Variations ?

LJ : Nous sommes partis en configuration légère : caméra compact, bon trépied vidéo, micro et bonnette antivent (pour limiter les dégâts de son, lorsque le vent souffle dans la toundra…). J’étais seul avec Vincent et il s’agissait de le suivre sans jamais le gêner. C’est vrai que le numérique économise les moyens, facilite le montage, mais en termes de réalisation, l’important reste de bien cerner l’histoire que l’on souhaite partager. Numérique ou non, il faut ensuite bien gérer le matériel ! Éviter la condensation, les chocs, économiser les batteries… Cela n’a pas empêché la caméra de tomber en panne en pleine tempête, la neige soufflée
s’étant infiltrée dans la coque. Je l’ai faite sécher en dormant avec dans mon duvet !

« L’idée était de suivre Vincent et de capter sa façon d’être dans la nature »

MDLP : Pourquoi ne pas avoir utilisé d’appareil photo pour réaliser quelques séquences ?

LJ : Pour assurer le suivi d’un personnage en mouvement, et enregistrer les sons par un micro pro, j’ai préféré utilisé du matériel de reportage plus éprouvé.
Cependant, j’ai pu filmer avec des reflex
dans d’autres contextes avec une approche différente. Très posée, plus réfléchie et
plus cadrée… C’est une autre écriture, une autre narration. J’espère y revenir très
vite tellement le « rendu photographique d’images vidéos » est intéressant.

MDLP : On peut voir des images de Vincent dans le montage final. De quelle manière le projet a été écrit ? Autour des clichés ?

LJ : Contrairement à d’habitude j’avoue n’avoir rien préparé en amont. Pas de
scénario, pas de planning, mais une énorme confiance en Vincent que je connais bien. L’idée était de le suivre et de capter, plus que sa façon de faire en photo, sa façon d’être dans la nature. Les photos de Vincent racontent beaucoup de choses sur lui, sa poésie et ses aptitudes dans des conditions extrêmes. Ce sont des images qui parlent, que j’ai beaucoup aimé insérer dans les montages. On a accumulé beaucoup de matière et fait le tri au montage. Il peut y avoir beaucoup de mouvement dans une photo et il peut y avoir un immense calme et du silence dans une séquence. Ou l’inverse. Le récit s’est ensuite construit en postproduction.

Propos recueillis par Louis Cayatte

VOIR LE WEBDOCU
"NORDIC VARIATIONS, Dans les pas les pas de Vincent Munier"

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