L’œuvre de Salgado est riche. Foisonnante. Il a parcouru toutes les régions du monde. Avec un but dans l’objectif : la détresse, des plus démunis. Ses clichés noir et blanc la montrent depuis plus de trente ans, sous toutes ses formes. Car selon lui, « il y a une véritable unité de la détresse humaine. » Une unité particulièrement concentrée sur le continent africain. Salgado y a effectué plus de quarante reportages. Africa sonne comme un vibrant hommage au berceau de l’humanité. Construit en trois parties, ce livre aborde les thèmes douloureux de la colonisation et du développement, tout en mettant l’accent sur l’incroyable potentiel du continent sur le plan énergétique et humain. Une première partie est consacrée aux pays du sud, du Mozambique à l’Afrique du Sud en passant par le Zimbabwe. La deuxième concerne la région des grands lacs (Rwanda, Kenya, Tanzanie). Une dernière section se penche sur les pays sub-sahariens : du Burkina Faso à l’Éthiopie. Une sorte de rétrospective du travail africain de Salgado. Essentielle.
Africa
Éditions Taschen
336 pages , 49,90 €.
Chez les libraires et Fnac courant octobre.
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