Ces deux optiques débarquent en versions photo et vidéo. Elles s’adressent aux possesseurs d’hybrides Fujifilm, Sony et Micro 4/3.
Dans la foulée de ses dernières annonces, Samyang décline ses optiques en deux versions. L’une pour la photo, l’autre pour la vidéo. Elle avait inauguré cette formule avec ses 50 mm f/1,4 et T1,5 ; elle l’a réitérée plus récemment en dévoilant ses deux 100 mm Macro. Cette fois, les 24 et 50 mm présentés ne couvrent pas le format 24 x 36. Ils seront compatibles avec des boîtiers hybrides au format APS-C ou Micro 4/3, chez Fujifilm, Sony, Olympus et Panasonic.
En version « cinéma », pas de monture Fujifilm X. On peut le regretter, même s’il faut reconnaître que la fonction vidéo, malgré des progrès certains entrevus sur les X-T1 et X-T10 notamment, reste en retrait par rapport à ce que propose la concurrence, tant au niveau de l’accès que de la richesse fonctionnelle.
Ces deux optiques demeurent dénuées de système de motorisation interne et de contacts électriques. Pas de stabilisation non plus. On pourra en revanche solliciter le focus peaking (ou stigmomètre électronique sur les Fujifilm X qui le permettent) pour faciliter la mise au point. Le réglage du diaphragme, qui compte neuf lamelles sur les deux modèles, s’effectue via une bague dédiée.
Comme sur les autres optiques conçues pour la vidéo dans la gamme Samyang, les modèles estampillés « T1,3 » et « T1,5 » ont droit à des bagues crénelées pour être employées avec des follow focus. Les 21 mm et 20 mm offrent une luminosité appréciable en prise de vue fixe, avec des ouvertures respectives de f/1,4 et f/1,2. Sur un boîtier APS-C, le 21 mm cadrera comme un 31,5 mm en équivalent 24 x 36 ; sur un APN Micro 4/3, il offrira l’équivalent d’un 42 mm. Quant au 50 mm, il constituera une optique intéressante pour les portraitistes : il devient un 75 mm en APS-C et un 100 mm en Micro 4/3. Les distances minimales de mise au point respectives sont de 28 et 50 cm pour les 21 et 50 mm.
Les versions photo de ces modèles seront commercialisées courant octobre. Il faudra attendre le mois suivant pour les déclinaisons vidéos. Les pare-soleils sont systématiquement fournis. Les tarifs :
21 mm f/1,4 ED AS UMC CS : 449 €
21 mm T1,5 Cine : 489 €
50 mm f/1,2 AS UMC CS : 499 €
50 mm T1,3 Cine : 539 €
Messages
1. Samyang 21 mm f/1,4 et 50 mm f/1,2 : pour APS-C et Micro 4/3, 21 septembre 2015, 15:53, par Sebas_
Il serait interessant de comparer le 50 avec son grand frere qui conftionne sur FF.
2. Samyang 21 mm f/1,4 et 50 mm f/1,2 : pour APS-C et Micro 4/3, 22 septembre 2015, 00:55
Ce qui me fait sourire, c’est quand je lis toutes les critiques adressées aux mirrorless sur leur autofocus jugé lent par rapport aux FF et voici qu’on s’extasie devant des optiques ..... manuelles. Entre nous, je me demande bien ce que je pourrais faire d’un 50 F1.2 monté sur un olympus quand je vois les performances du 45 olympus et son prix !
3. Samyang 21 mm f/1,4 et 50 mm f/1,2 : pour APS-C et Micro 4/3, 22 septembre 2015, 18:02, par georges
Pour le Deux.
Je pense que tu ne connais ce que c’est que la profondeur de champ, ni dans certains cas l’importance du floue arrière.
Ces nouveaux Samyang apportent un plus, après que ça n’intéresse pas tout le monde c’est normal, mais alors pourquoi critiquer de cette manière ?
4. Samyang 21 mm f/1,4 et 50 mm f/1,2 : pour APS-C et Micro 4/3, 23 septembre 2015, 08:23
Ok, et bien bonne chance pour faire un portrait sur le vif à F1.2 en mise au point manuelle svp avec un sujet qui bougera inévitablement. Sur ce site, il y a ceux qui causent photo et qui n’en font pas et ceux qui font vraiment de la photo.....
Quant à la profondeur de champ, tout le monde sait à quoi s’en tenir avec les micro 4/3. Mais bon soit, admettons. J’aimerais savoir quel est le "gain" réel techniquement parlant d’une telle ouverture par rapport au 45 olympus. Il faudra sans doute attendre que steve huff nous montre quelques photos sur son site, c’est à peu près le seul qui pratique ce genre d’exercice bien utile en nous montrant laqualité de bokeh (c’est comme ça que s’appelle le flou arrière ) de deux optiques en comparaison. C’est parfaitement mon droit d’estimer quel les avantages de la légèreté, du prix, de la compacité, de la qualité optique à pleine ouverture (je n’en parierais pas autant pour le samyang) et de l’autofocus sont pour moi des meilleurs arguments. J’ignore pourquoi il y a cette espèce de mode (nostalgie de l’Argentine ? ) a vouloir acheter des petits mirrorless et d’y mettre de vieilles optiques à MAP manuelle avec une bague d’adaptation. C’est le droit de chacun de vouloir se compliquer la.vie, après tout.... Je vous signale aussi que des rumeurs parlent, pour Fuji, de la,préparation d’une ou plusieurs optiques ultra lumineuses. À suivre. Enfin, Fuji, au moins à déjà un 56 qui ouvre à F1.2 et là le débat est clos car cette optique est largement gagnante par rapport au samyang même si son,prix est plus élevé. Enfin, et c’est aussi mon choix, d’autres évidemment peuvent voir les choses autrement, je n’ai jamais équipé aucun de mes boîtiers avec des optiques de marques autres que celles du boîtier. C’est la garantie que je,n’aurai pas de problème au SAV et que en jpeg toutes les.corrections se feront, et ne riez pas (surtout ceux qui,ne jurent que par le raw) car beaucoup de pros qui travaillent en Fuji pour ne citer qu’eux ne travaillent qu’en jpeg.
5. Samyang 21 mm f/1,4 et 50 mm f/1,2 : pour APS-C et Micro 4/3, 24 septembre 2015, 21:57
Encore une fois, dommage que la rédaction n’aille pas au fond des choses.
Par exemple avec un Fuji XT1, on ne voit vraiment pas l’intérêt de telles optiques car même si le focus peaking équipe ce genre de boîtiers on ne peut pas dire que ce soit la panacée de faire une mise au point de cette manière.
Le design est réussi et le prix contenu mais cela n’est vraiment pas suffisant pour que l’on s’attarde sur une telle offre.