Apparu il y a trois ans et destiné à être monté sur des reflex, ce modèle est désormais disponible en montures L-Mount et Sony FE. Il s’agit du premier zoom téléobjectif de la marque couvrant le 24 x 36 pour les appareils hybrides.
C’est la cinquième optique DG DN spécialement conçue pour les appareils à objectifs interchangeables sans miroir, en montures L-Mount et Sony FE, en l’occurrence. Ce 100-400 mm f/5-6,3 DG DN OS Contemporary rejoint les 45 mm f/2,8 DG DN Contemporary ainsi que les 35 mm f/1,2 DG DN, 14-24 mm f/2,8 DG DN et 24-70 mm f/2,8 DG DN, qui appartiennent tous les trois à la série Art. Il existe bien d’autres modèles dans cette monture, auxquels un convertisseur a été ajouté en interne.
S’il fait bien sûr écho au 100-400 mm f/5-6,3 Contemporary dévoilé il y a un peu plus de trois ans en montures Canon EF, Nikon F et Sigma SA, sa formule optique et son ergonomie ont fait l’objet d’une optimisation pour les boîtiers hybrides.
Comme sur le modèle prévu pour les reflex, le zoom peut être actionné de deux manières : avec la bague dédiée ; ou bien en faisant glisser le fût vers l’avant ou l’arrière en tenant le pare-soleil, comme sur les zooms à pompe. La marque indique avoir prévu les risques d’intrusion de poussières.
Sur le fût, on trouve une touche AFL personnalisable, aux côtés des curseurs dédiés à la mise au point (AF/MF + limitateur)… et à la stabilisation optique OS, bien présente, alors que les hybrides Sony récents ou Lumix et Leica disposent d’un système de stabilisation sur cinq axes. Mais pas le premier modèle Sigma 24 x 36 en monture L, le FP. Quoi qu’il en soit, les mouvements de tangage et en lacet seront gérés par la stabilisation optique, tandis que les autres seront pris en charge par le système logé dans le boîtier. Sigma revendique un gain de quatre vitesses. Sur l’optique, on pourra choisir entre deux modes (OS et 2), pour faciliter la réalisation de filés par exemple.
La formule optique comprend désormais vingt-deux éléments (dont un verre FLD et quatre SLD) répartis en seize groupes (vingt-et-un en quinze groupes sur le premier 100-400 mm). La distance minimale de mise au point sera de 1,12 m à 100 mm, puis de 1,60 m à 400 mm (contre 1,60 m à toutes les focales sur le modèle dédié aux reflex). Il sera possible de procéder à des réglages fins via le dock USB UD-11, proposé en option, mais uniquement en montures L et EF-M, pour l’instant.
Le zoom mesure 197,2 mm de long (contre 182,3 mm pour le 100-400 mm en montures reflex) pour un diamètre de 86 mm. On pourra utiliser des filtres de 67 mm. Le poids est de 1135 g (soit quelque 25 g de moins que son alter ego). La baïonnette est protégée contre les intempéries grâce à un joint d’étanchéité.
Le collier TS-111 est, hélas, optionnel et il n’est pas compatible avec la version pour reflex ; il peut en revanche être employé sur le 105 mm f/1,4 Art.
Par ailleurs, deux téléconvertisseurs voient le jour, exclusivement en monture Leica L : les TC-1411 et TC-2011. Ils sont protégés contre les intempéries, et pourront être couplés avec le 100-400 mm DG DN. Le zoom se comportera respectivement comme un 140-560 mm f/7-9 ou un 200-800 mm f/10-12,6 avec fonctionnement de l’autofocus dans tous les cas.
Le zoom, en montures FE et L, sera disponible début juillet et le prix sera environ de 1000 €. Les deux convertisseurs TC-1411 et TC-2011, uniquement en montures L et EF-M, coûteront respectivement 450 € et 500 €, pour une sortie courant juillet. Le dock USB pour hybrides sera disponible à la même période, au prix de 50 €.
