Rien de bien spectaculaire dans cette évolution qui apporte des changements aux fonctions d’interventions sur le ciel fondées sur l’IA, et la retouche de l’outil recadrage. On retiendra surtout l’introduction d’une commande de recherche, encore limitée, mais prometteuse d’évolutions plus substantielles.
On ne fait pas la fine bouche face à cette évolution de Luminar, qui suit celle de mars dernier. Surtout parce que la barre d’outils affiche un pictogramme supplémentaire, celui d’une fonction de recherche. Qui ne porte que sur le nom du dossier ou du fichier, la date ou le type d’extension. C’est un début qu’il faudrait que l’éditeur prolonge selon plusieurs axes. Les données Exif pour des recherches plus pointues sur les données techniques. Et aussi sur les données IPTC et les mots-clés, deux aspects que le logiciel ignore encore pour acquérir le statut à part entière de vrai catalogueur. Enfin, il faudrait y ajouter ce qui correspond au filtrage dans l’affichage de la bibliothèque, portant sur les notes ou les étiquettes de couleur.
Le logiciel s’ouvre au site canadien de partage de photos, 500px, qui a fait l’objet d’une polémique dans le passé suite à l’abandon de la diffusion des images sous licence Creative Commons.
La commande de recadrage, auparavant présente dans la barre d’outils a été déplacée dans le panneau de commandes associé au pictogramme appelé Toile, traduction trop vite faite de l’anglais Canevas. Elle y rejoint logiquement les interventions liées à la géométrie et aux corrections optiques.
recadrage
Une des évolutions spectaculaires de la version 4 a été le remplacement du ciel, masqué automatiquement par l’intelligence artificielle par une image (un ciel nuageux, étoilé… ou même autre chose comme le montre l’illustration ci-dessous). Le logiciel en fournit des gratuits, en propose des ensembles payants et laisse utiliser ses propres photographies.
On peut aussi y ajouter un objet, la version 4.3 en proposant un de plus, la navette spatiale, et ouvrant sa place de marché à des groupes d’objets payants. Leur manipulation est facilitée, avec deux dossiers regroupant ciels et objets personnels.
Ces objets font maintenant l’objet de quelques manipulations géométriques.
L’ergonomie a fait l’objet d’amélioration, avec la prévisualisation des Looks (rendus personnels ou prédéfinis) par simple survol. Enfin, le passage du pinceau de masquage dans l’image est facilité par la visualisation en temps réel du masque en cours de constitution.
Dernier point, la liste des appareils produisant du Raw est enrichie :
Luminar, qui tourne sous Windows (toutes versions 64 bits) ou macOS (à partir de la 10.12) est vendu en ce moment à partir de 89 € selon les options choisies. Le logiciel autonome est complété par des plug-ins pour Apple Photo, Adobe Lightroom Classic CC, Photoshop CC et Photoshop Elements. La mise à jour vaut 74 €. Une version d’essai est téléchargeable via l’onglet Luminar de la page d’accueil du site, en français, de Luminar 4.