Jugeant le D800E un peu trop sévère pour l’objectif, nous avons choisi un D600 de 24 millions de pixels pour le test des briques fait par temps couvert, c’est-à-dire avec peu de contraste. Gênés par des feuilles d’arbre sur notre terrain de jeu habituel, nous avons choisi une façade à distance équivalente, tout juste sortie du ravalement. Contrairement aux tests sur mire qui s’opèrent sur pied ces tests sur briques s’effectuent à main levée et stabilisateur en action, c’est-à-dire dans les conditions normales de fonctionnement de l’objectif, néanmoins nous avons veillé, en montant les ISO à 400, à ne pas descendre sous la vitesse de 1/250s. Les résultats sont cependant assez mitigés à 400 mm, la visualisation à 100% écran du fichier de 24 Mpix en montre bien les limites pour cette focale. Certes, pour se faire une idée du piqué qu’aurait l’image sur un tirage au format nominal du capteur (ici, 40 x 60 cm) il faut visionner à 50%, et non à 100%. Mais on voit par là qu’on ne pourra pas beaucoup « tirer sur le fichier » pour arriver à un tirage plus important.
Ci-dessus : Scène retenue à 80 mm pour le test des briques, avec un boîtier D600
Ci-dessus : Extraits 100% écran pour la focale de 80 mm
16 à 19
Ci-dessus : Extraits 100% écran pour la focale de 200 mm
20 à 23
Ci-dessus : Extraits 100% écran pour la focale de 400 mm
Ci-dessus : Scène retenue à 200 mm pour le test des briques, avec un boîtier D600
Ci-dessus : Centre de la scène de test, copie d’écran avec grossissement de 50%.
Sur le terrain, amateur ou pro ? | Cet objectif a un positionnement délicat, car il est vendu plus cher que le 70-200 mm f/2,8 tout en offrant la luminosité du très démocratique (649 €) 70-300 mm de la marque. Certes, il est bien meilleur aux mesures que ce dernier à 300 mm et à 400 mm son rival est le 200-400 mm f/4 presque trois fois plus cher…et manquant aussi d’homogénéité à la plus longue focale sur un D800 ! Cependant les fans de la marque évoquent sur les forums une déception assez justifiée parce que le prix laissait imaginer une qualité plus élevée. Nikon, en ayant commercialisé (avec des ventes sans doute inespérées !) le D800 a créé une demande pour des optiques d’exception de qualité pro qu’il est sans doute très difficile de produire à des prix raisonnables pour un amateur. Paradoxalement, ce zoom est un choix qui attirera moins de critique sur un D7100, avec une « allonge » inespérée pour le prix…cadrer sur 16 Mpix avec un 800 mm f/5,6 n’était pas si aisé il y a quelques années. Nos essais terrain avec les « petits capteurs » des D5200 et D7100 nous ont donné des meilleurs résultats que le test des briques avec un capteur de 24 MPix moins défini : 83 paires de lignes au millimètre pour le D600, 125 paires de lignes au millimètre pour les D5200 et D7100 ! Là aussi cependant nous avons du être très attentifs sur les sujets situés assez loin, comme la grue, car il peut arriver que sur plusieurs vues successives la netteté ne soit pas aussi bonne…et on voit aussi que le soleil dope bien le contraste qui reste assez doux par temps gris. |
Ci-dessus : Nikon D7100, focale de 400 mm f/5,6 et définition 24 MPix, VR on
Ci-dessus : Centre de la scène à 100% écran
Ci-dessus : Nikon D5200, focale de 400 mm f/5,6 et définition 24 MPix, VR off
Ci-dessus : Centre de la scène à 100% écran
Ci-dessus : Nikon D7100, focale de 400 mm f/5,6 et définition 15 MPix (cadrage 800 mm), VR on
Ci-dessus : Centre de la scène à 100% écran
MDLP N°59, Octobre 2013 Retrouvez l’intégralité de notre test du AF-S Nikkor 80-400 mm f/4,5-5,6 G ED VR notre numéro cinquante-neuf du MondedelaPHOTO.com, actuellement en kiosque. Lire le sommaire du N° 59 de MDLP |