Une étape africainedimanche 30 septembre 2007, par Bruno Calendini Je viens de passer 3 semaines en commande en Afrique de l’est. Le Fuji S5 Pro m’accompagne désormais partout. Ce reportage a été l’occasion de confronter la tropicalisation du boîtier à des conditions très poussiéreuses et à des températures extrêmes. Des plaines arides du Tarangire (+42° C) au sommet du Kilimandjaro (- 15° C), le S5 Pro a encaissé les écarts thermiques et les brutalités du voyage sans broncher.
En safari, l’appareil équipé d’un objectif Nikon AF 80-400mm f/4,5- 5,6 VR a passé de longues journées sur le toit du 4x4, niché au creux d’un beanbag et exposé aux rudes conditions locales.
Ce couple boîtier- objectif très intéressant en photo animalière (équivalent à un 120-600 mm en 24x36) permet de profiter d’une grande latitude de cadrage sans avoir à changer d’optique (dommage que cet objectif ne possède pas une motorisation intégrée). Au-delà de l’intérêt pratique d’un « objectif à tout faire », laisser un zoom à demeure est aussi la meilleure façon d’éviter les impuretés sur le capteur. À noter que le Fuji S5 Pro n’est pas stabilisé ce qui peut poser problème avec des longues focales. Il dispose cependant du très complet parc d’objectifs Nikon, dans lequel figure la gamme « VR » stabilisée dont le 80-400mm f/4,5- 5,6 fait partie. Eléphants, buffles, léopards, rhinos, guépards, lions, … j’ai croisé les plus illustres habitants de la savane pendant ce reportage. L’occasion de réaliser de nouveaux portraits animaliers dans la lignée de mon travail sur la faune africaine (www.vision-sauvage.com). La 2eme optique choisie et emportée pour équiper le Fuji S5 Pro lors de ce reportage fut un Nikon AF-S 12-24 mm f/4 DX. Encore un très bon couple objectif- boîtier : le zoom grand angle permet de s’immiscer au plus près de la population, comme dans cette petite école perdue au milieu du bush tanzanien.
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