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Utilisation d’un caisson étanche : quelques conseils !

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19/12/2007 | Jean-François Vibert

Avant toute sortie en mer, il est conseillé de tester longuement son caisson étanche en piscine, afin d’apprendre à maîtriser son fonctionnement au calme et de vérifier l’absence de toute fuite. Le premier contact avec le caisson Olympus est très rassurant, car il est assez compact, bien conçu et facile à mettre en œuvre. On sent une grande expérience de la part du constructeur, qui n’en est pas à son coup d’essai en la matière.


Plonger avec un caisson nécessite un peu d’attention, comme c’est le cas avec tous les appareils étanches. Particulièrement pour le graissage des joints, qu’il faut effectuer de temps à autre, au moins une fois par an (bien plus souvent dans le cadre d’une utilisation intensive). Le manuel (qu’il faut lire absolument) vous propose la liste des points à vérifier avant de plonger.

Je vous recommande systématiquement de :

- Vérifier que la carte a bien été vidée (reformatée, c’est mieux) à la suite de la session précédente. À défaut, vérifiez qu’il reste suffisamment de place. J’utilise des CF de 4 et 8 Go, de quoi travailler très confortablement sans se soucier du nombre de photos restantes. Mais comment faisons-nous à l’époque des films de 36 pauses ?

- Vérifier que la batterie de l’appareil est suffisamment rechargée (ce qui peut-être fait un jour sur deux seulement, mais je me sentais mieux en le faisant tous les soirs). Ainsi que les accus du flash (si flash il y a), dans mon cas, j’utilisais deux LR6 neuves par plongée (on touche ici à l’une des limites du flash Olympus en utilisation sous-marine).

- Vérifier que le câble de déclenchement du flash est bien connecté sur le sabot du boîtier (à l’intérieur du caisson). Car on l’oublie parfois, vu qu’il est malheureusement nécessaire de le déconnecter chaque soir pour sortir le boîtier du caisson, afin d’en extraire la carte et recharger la batterie.

- Placez dans le boîtier une petite capsule de silicagel, qui élimine tout risque de buée en cours de plongée… Il est possible de faire sécher celle-ci en plein soleil durant la journée (ou au four pas trop fort), si elle avait été humidifiée. Une fois bien sèche, conservez-la dans un sac congélation.

- Enfin à l’eau ! Vérifiez l’absence de toute fuite (petites bulles) durant une minute d’immersion dans 50 cm à 1 mètre d’eau. Si rien ne se passe à ce moment, vous êtes en principe tranquille pour la suite.

- Tant que vous êtes encore en surface, déclenchez (y compris avec le flash) pour vérifier que tout marche bien... Le pire qu’un plongeur puisse faire, est de devoir descendre puis remonter (faire le yoyo disent les plongeurs). Je me suis fait avoir comme tout le monde : arrivé à moins 26 mètres sur l’épave de l’Augustin Fresnel, je me suis aperçu que je n’avais pas reconnecté le câble de flash. Cela m’a contraint à une remontée express, manœuvre déconseillée qui ampute sérieusement la durée totale de la plongée. Heureusement, nous plongions au mélange Nitrox, ce qui permet de limiter les problèmes de saturation en azote...

- De retour de plongée, rincez le caisson sous la douche, ou laissez-le tremper dans une bassine d’eau claire… Mieux vaut le laisser sécher avant de l’ouvrir. Evidemment, cela n’est pas toujours possible.notamment si vous avez dû remonter sur le bateau en cours de plongée pour changer de carte (par exemple) ou reconnecter le cordon du flash (si vous êtes tête-en-’air comme moi).

- Dans ce cas, séchez le caisson avec une serviette avant de l’ouvrir. C’est dans ce genre de situation qu’arrivent les ennuis : par exemple si un grain de sable venait à se glisser entre les joints… Vous voilà prévenus : c’est en sortant de la procédure normale que vous prenez des risques (calculés). Heureusement, au bout de quelques jours d’utilisation, toutes ces manipulations deviennent des automatismes et l’on peut se concentrer sur ses photos sans être trop stressé par le maniement du caisson. Rassurez-vous ! Avec un matériel bien entretenu, le risque de fuite est vraiment réduit…

D’après Lauran du Club des Heures Saines, une oxydation progressive de l’axe des crochets de fermeture peut poser problème sur le long terme : « Nous proposons depuis 2 ans en location des compacts étanches Olympus Mju 770SW, eux-mêmes protégés par un petit caisson étanche Olympus. Je vous conseille de rincer et sécher de façon très sérieuse votre caisson, car sur un des nôtres, l’axe des crochets de fermeture s’est oxydé au bout de deux ans et s’est finalement cassé. Il est vrai que nous en avons une utilisation quotidienne intensive et que les crochets sont parfois malmenés pendant les locations ». S’il existe un petit risque de fuite, il réside au niveau de crochets de fermeture, donc allez-y doucement lorsque vous refermez votre caisson !

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