La vingt-neuvième édition du festival se déroulera du 2 au 9 septembre 2017. Cette année une vingtaine d’expositions seront visibles. Voici un aperçu non exhaustif du programme susceptible d’évoluer d’ici le début du festival…
Cette année, le festival international du photojournalisme Visa pour l’Image débute le 9 septembre. La manifestation sera une nouvelle fois rythmée par des expositions, des lectures de portfolios, des remises de prix (Getty Image Grants, Visa d’Or humanitaire de la Croix-Rouge, le Prix Carmignac du Photojournalisme, Visa d’or Lycéen...) et des soirée de projections. Les reportages proposés par les premiers noms évoqués pour cette édition traiteront notamment des Berbères du Maroc, des réfugiés afghans aux États-Unis, de l’épidémie de CKDu en Asie et en Amérique centrale ou de la reprise de Mossoul.
Le Moyen Orient sera une nouvelle fois évoqué au travers de trois reportages de Lorenzo Meloni, Laurent Van Der Stockt et Alvaro Canovas baptisés La chute du califat, La bataille de Mossoul et Mossoul, l’amère conquête. Renée C. Byer invitera à découvrir Un nouveau combat sur la vie de réfugiés afghans ayant participé à l’effort de guerre des États-Unis installés dans le pays, Ferhat Bouda un reportage sur la conditions des berbères du Maroc et Isadora Kosofsky un travail sur le long terme axé sur les mineurs en détention à Albuquerque (Nouveau-Mexique).
Avec Nouvelle épidémie, Ed Kashi évoquera le CKDu, une maladie rénale d’origine inconnue touchant principalement les travailleurs agricoles en Asie et en Amérique centrale. Larry Towell quant à lui exposera Standing Rock, un projet relatant l’opposition des Sioux au projet d’oléoduc Dakota Acess Pipeline récemment relancé par le président Trump ; Darcy Padilla, Dreamers sur la réserve indienne de Pine Ridge considérée comme le lieu le plus pauvres des États-Unis ; Amy Toensing Veuve, relatant la condition des veuves de Bosnie, d’Inde et d’Ouganda et Vlad Sokhin, Warm Waters sur les conséquences du réchauffement climatique provoqué par l’homme.
Deux rétrospectives marqueront aussi l’événement. A Wild Life retracera les 40 années de carrière du photographe animalier Michael Nichols tandis que Tumulte et solitude en Afrique mettra à l’honneur les photographies de Marco Longari, responsable photo de l’AFP en Afrique du Sud.
La liste des expositions peut être consultée sur le site de Visa.
Crédit image d’accueil : Chasse au phacochère par le groupe Vumbi, mené par une lionne portant un collier. Parc national du Serengeti, Tanzanie, 2011.
Photo : Michael Nichols / National Geographic Creative
Messages
1. Édition 2016, 12 mai, 18:11, par Gilbert
Visa pour l’Image est définitivement un festival pour la photographie parmi les plus grands.
Je me suis rendu à l’édition 2016 à Perpignan et, une nouvelle fois, je n’en suis pas ressorti le même.
J’avais aussi beaucoup aimé la Table ronde Google News Lab de Vincent Jolly. Une vision nouvelle de la technologie et de son influence sur le monde, notamment à travers l’émotion.