Yann Arthus-Bertrand, entouré des propriétaires de la galerie 1161, Eric et Catherine Christin. Photo : Benjamin Favier

J’y crois. C’est le titre de la série de vingt-cinq images mises en vente à la galerie 1161, ouverte par un coupe passionné, Catherine et Éric Christin, au 53 quai des Grands-Augustins, à Paris. Elles seront affichées sur les murs, en grand format, jusqu’au 29 mai prochain. Puis il sera possible de les voir défiler sur grand écran. La plupart sont connues, issues du projet La Terre vue du ciel. D’autres sont inédites. Toutes les images sont à vendre. Les prix vont de 2800 € pour la majorité, à 15 000 € pour un tirage unique (le fameux cœur de Voh, symbole de la Terre vue du ciel), signé « J’y crois YAB ». Il a été acheté par « un ami » dès l’ouverture, dixit le photographe. Les autres clichés ne sont pas numérotés (sauf les tirages digigraphie, limités à dix exemplaires et vendus 3800 €) : « Je ne veux pas numéroter mes photos. Cela pose toujours un problème auprès des galeristes. » Affable, disponible, il accueille tous les visiteurs d’une chaleureuse poignée de main. « J’y crois » fait écho à son engagement pour la planète. Tous les fonds seront reversés à l’association Goodplanet, créée par le photographe. Avec pour but, à moyen terme, de soutenir son dernier projet en date : « Je voulais aider mes amis, les Christin, pour l’ouverture de leur galerie. J’ai aussi besoin d’argent pour financer mon projet en cours, 10:10. » Yann Arthus-Bertrand lance en effet un appel citoyen. Son vœu : que chaque individu ou entreprise lutte contre le réchauffement climatique en réduisant volontairement son émission de gaz à effet de serre de 10 %, sur une période de douze mois. Après Home et les 10 ans de la Terre vue du ciel, le photographe continue d’occuper la scène médiatique. Et il ne compte pas s’arrêter là…

 J’y crois, à voir jusqu’au 29 mai à la galerie 1161, au 53 quai des Grands-Augustins, à Paris.
 Le site de Goodplanet