© Bruno calendini
Bien qu’installés très inconfortablement, nous ne pouvons résister à l’envie de découvrir sous toutes ses coutures le Nikon D80. Rapidement, les appareils passent de main en main au milieu des manuels et autres documentations, rassemblés pour mener à bien cette nouvelle mission photographique. C’est Stéphanie Quesada, talentueuse lectrice du magazine Reflex[e] Numérique, qui est cette fois-ci invitée sur cette expérience. Heureuse propriétaire d’un D50 depuis un an, l’opportunité de jouer avec son grand frère le D80, semble la combler. Le vol (neuf heures) est l’occasion d’un premier brief sur les objectifs de notre voyage. Au-delà de notre mission, nous avons à charge d’alimenter une tribune (L’instant Photo) dans le quotidien Metro. Chaque jour nous devons être en mesure de proposer par email à la rédaction du journal, une image sur la course et ses coulisses. Le vol passe finalement assez vite, partagé entre la présentation de l’équipe, la revue de détails des différentes fonctionnalités de l’appareil et les premiers conseils et analyses de Bruno Calendini, le photographe qui nous accompagne sur ce séjour. Nos sacs photo sont pleins : boîtiers (D2x, D80), objectifs Nikkor (17-55 f/2.8, 70-200 f/2.8 VR, 10,5 f/2.8, 18-200 f/3.5-5.6 VR, 70-300 f/4.5-5.6 VR…), flashs (deux speedlight SB 800), trois ordinateurs portables, un trépied et les accessoires indispensables (accus, télécommande, cartes mémoires, lecteurs de cartes, chargeurs, disques durs externes…) Nous avons réussi à passer tout cet attirail en cabine. Pourtant, à cause de son poids et de son encombrement, on nous fait savoir qu’au retour, en raison d’un renforcement des consignes de sécurité, nous ne pourrons plus bénéficier des mêmes largesses.
Pour protéger notre précieux matériel, nous avons opté pour deux modèles de sacs Crumpler : le Pyjama Pride (sac à dos) et The Daily (sac besace). Ces sacs font partie de la nouvelle gamme de la marque australienne et sont conçus pour transporter un ordinateur en plus du matériel photo. Ils affichent une excellente qualité de fabrication (finitions soignées, solidité, déperlance, mousse haute densité, design branché…) doublée d’une modularité exemplaire et de quelques astuces uniques et pragmatiques. Et s’ils ne sont pas les plus appropriés pour un trek en Patagonie, ces sacs savent se faire apprécier en conditions moins extrêmes, notamment en milieu urbain ou leur look ravageur fait déjà de nombreux adeptes.