© Bruno Calendini
De son côté, Stéphanie a pris la mesure de son rôle. Motivée et enthousiaste, elle multiplie les expériences : utilisation du flash en second rideau, compositions audacieuses, macro, mises au point décalées ou encore filés en vitesse lente. À l’heure de jeter un œil sur sa production, on constate une véritable unité de style et un regard personnel sur ce que nous avons vécu. Les fichiers Nef se sont accumulés et le poids du reportage est considérable compte tenu des 10 Mpxls du capteur et du format Raw choisi. Chaque jour à l’hôtel, nos ordinateurs portables ont assuré les sauvegardes indispensables. Le jour du départ, pour plus de sécurité, chacun d’entre nous emporte avec lui la totalité des images réalisées, sur son ordinateur ou sur un disque dur externe.
De retour à Paris, nous nous plongeons dans la retouche et entamons une sélection draconienne. Le bilan du reportage est à la hauteur de nos espérances. Sur nos écrans 24 pouces, le D80 achève de nous convaincre de la qualité de ses fichiers. Ce boîtier a su faire ses preuves, et même au-delà de ce qui était annoncé : présenté comme non tropicalisé, nous avons sincèrement crû que les chocs, les paquets de mer et les averses diluviennes finiraient par avoir raison de sa solidité. À l’heure où nous mettons sous presse, les reflex du voyage sont toujours en parfait état de marche et ne demandent qu’à repartir. Nous aussi !