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Avantages de « première importance »...

technique
31/05/2007 | Michel Lion

... pour Lightroom

Je suis aussi certain de mon choix, que je suis certain de préférer Mac OS X à Windows XP (je n’ai pas eu l’occasion d’essayer très longtemps Vista). C’est dire ! Voici donc mes arguments de première importance en faveur de Lightroom :

>La réactivité générale de Lightroom est bien meilleure, y compris après de multiples ajustements. En comparaison Aperture apparaît parfois insupportable de lenteur lors de certaines manipulations. La base de données de Lightroom est plus légère que celle d’Aperture et l’import des images est également plus rapide.Il est donc possible de travailler sur des machines moins puissantes ce qui devrait convaincre un grand nombre d’utilisateurs d’adopter Lightroom. Un G4 à 1 Ghz seulement et 728 Mo de RAM sont théoriquement suffisant. Alors qu’Aperture exige un G5 à 1,6 Ghz, 1 Go de RAM et une carte graphique puissante. Qui peut le plus peut le moins, le logiciel d’Adobe s’avère par ailleurs extrêmement fluide sur les machines puissantes.

>Lightroom existe sur Mac et PC
C’est une idée folle, mais je garde toujours à l’esprit qu’un jour, il pourrait m’arriver de ne plus travailler sur Mac… Soit que les PC deviennent aussi bon que les Mac. Soit qu’une catastrophe nous prive de Mac. Heureusement, le pire n’est jamais certain.

>Lightroom est compatible avec les réglages d’Adobe Camera Raw (et vice versa)... Du moins les versions récentes 3.7 pour Photoshop CS2 et 4.0 pour la CS3 et suivantes. Sans oublier Photoshop Element et Adobe Bridge. Il est donc plus facile de « sortir » de Lightroom si un jour, cela s’avérait nécessaire.

>Lightroom sait également générer et lire tous les fichiers DNG, contrairement à Aperture qui refuse (pour l’instant) de le faire... Il faudrait faire une pétition pour obliger Apple à prendre en compte le format DNG, sans quoi les utilisateurs d’Aperture resteront à jamais isolés.Lorsqu’il s’agit de transmettre des RAW à des clients ou des amis (accompagnés de leurs XMP), il y a donc de bonnes chances qu’ils profitent de mes réglages sur Mac comme PC, du moment qu’ils possèdent un logiciel Adobe (l’autre solution étant le DNG). Avec Aperture, impossible de transmettre des RAW et leurs réglages à quelqu’un non équipé de cette application. La seule solution qu’il reste est d’envoyer des Tiff 16 bit, qui sont 5 à 10 fois plus lourds et potentiellement moins qualitatifs que les RAW.

>Lightroom offre une très bonne compatibilité avec les meta données implémentées par iView Media Pro (Microsoft Expression Media), sans qu’elle parvienne toutefois à la perfection (mais dans ce domaine, la perfection n’est pas de ce monde). IVMP qui a prouvé depuis longtemps qu’il est le logiciel le plus compatible avec Photoshop et une référence incontournable pour la gestion de photothèque. Pour ce que j’en ai vu, la gestion des meta-données par lot me semble bien plus efficace avec Lightroom qu’avec Aperture dans le cadre d’une activité professionnelle (mais très loin d’arriver à la cheville de iView Media Pro). Même Adobe Bridge à quelques avantages sur Lightroom de ce point de vue très précis (néanmoins Lightroom comblera les besoins de 95% des photographes).

>Lightroom possède une palette d’historique avec la gestion des instantanés, qui reste accessible indéfiniment (car enregistrées dans les XMP), contrairement à Photoshop qui oublie tout l’historique une fois l’image fermée… Dans le même temps, Aperture ne gère que des annulations multiples, ce qui est beaucoup moins pratique. Sur ce point Lightroom est bien supérieur et profite du retour d’expérience de Photoshop…

>Lightroom bénéficie d’une meilleure conception ergonomie générale. C’est du moins mon point de vue, car je suis très conscient que c’est aussi une question d’habitude (familier que je suis avec Photoshop depuis des années)… Tout me tombe naturellement sous le clic de la souris et l’on ne cherche jamais une fonction plus de 3 secondes (il n’en va pas de même avec Aperture)… Grâce aux palettes latérales escamotables très astucieuses, on peut travailler sur de petits écrans (en reportage sur un Macbook par exemple). L’accès aux outils est immédiat grâce à des onglets efficaces. Certaines innovations qui étaient l’apanage d’Aperture profitent maintenant également à Lightroom, les copies virtuelles notamment, ainsi que les piles (qu’Adobe avait paraît-il utilisé dans Element avant Apple)…
Les outils utiles sont systématiquement disponibles sous le clic droit, ce qui vous sauve la mise lorsqu’on a oublié l’emplacement d’une fonction. Il existe beaucoup moins de menus contextuels dans Aperture et c’est vraiment très regrettable... La présence sous le clic-droit, d’outils bien choisis en fonction du contexte (pas tous les outils, mais seulement ceux qui sont utiles) est toujours signe d’une bonne étude ergonomique.

>La correction des poussières dans Lightroom est plus fluide que celle d’Aperture. Alors que Lightroom automatise l’usage du tampon de façon intelligente et rapide, Aperture se contente par défaut de flouter la zone en mélangeant les pixels. Il faut utiliser la touche option pour qu’il se comporte comme Photoshop (Lightroom est plus explicite avec deux boutons). S’il y a beaucoup de taches à corriger, mieux vaut passer par Photoshop, car au bout de quelques dizaines de coups de tampon, le temps de réaction d’Aperture s’allonge et devient pénible...

>J’apprécie la finesse avec laquelle Lightroom et ACR 4 gèrent l’exposition. Notamment la récupération des hautes lumières et l’amélioration des tons sombres… Le savoir faire d’Adobe me semble supérieur à celui d’Apple en la matière. Par ailleurs le nombre d’outils disponibles est exceptionnel. Par exemple le curseur Vibrance (issu du rachat de Raw Shooter) emballe tout le monde, il permet de saturer l’image tout en préservant les tons chairs…

>La prise en charge des formats RAW des nouveaux appareils photo est bien plus régulière et rapide par Adobe que par Apple (qui génère de nombreuses et longues frustrations). De plus la mise à jour du moteur RAW d’Aperture passe forcément par une mise à jour de MacOSX lui-même. Une situation pénible qui pourrait vous obliger à mettre à jour votre Tiger vers Leopard, même si vous n’en aviez pas l’intention…
Soyons beaux joueurs et reconnaissons qu’Adobe nous avait fait le même coup avec Photoshop CS1 qui ne supportait pas Adobe Camera Raw au-delà de la version 2.4. De nombreux utilisateurs avaient ainsi été obligés de passer à CS2 pour accéder aux versions 3 de ACR, seules capables de gérer les appareils récents comme le Canon EOS 5D…

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