Photos : © Bruno Calendini / www.studionature.com
Nous décollons donc de Paris le 17 juillet en direction du Botswana avec 80 kg de matériel. Chaque pied, rotule, sac étanche, toile de camouflage, clamp, perche, système de fixation ou de télécommande, est prévu pour réaliser une ou plusieurs photos imaginées par Bruno Calendini, le photographe de ce reportage. Cela représente plusieurs mois de préparation minutieuse afin d’anticiper sur les lieux, les situations et les animaux que nous allons rencontrer et pour envisager toutes les configurations de prises de vues dont nous pourrons profiter : déclenchement à la main ou à distance, au sol, d’un véhicule, d’un bateau, d’un avion ou d’un hélicoptère… tout est étudié pour multiplier les angles et produire des clichés originaux.
Pour cela nous disposerons de deux boîtiers D2x que nous pousserons dans leurs retranchements et du petit dernier de chez Nikon, le D50 dont nous allons pouvoir mesurer les performances sur le terrain. On le sait, le matériel sera très sollicité. Il devra supporter les chocs incessants et la poussière des pistes sablonneuses, les nuits glaciales passées sous la tente et les chaudes journées aux abords du désert du Kalahari. Ceci sera encore plus vrai pour nos ordinateurs, outils indispensables à cette production 100 % numérique.
Tout notre barda est soigneusement rangé dans des sacs Lowepro adaptés. Les plus précieux voyagent avec nous en cabine, tandis que d’autres partent en soute, camouflés dans des valises ou des sacs en toile de jute pour ne pas attirer l’attention d’éventuels voleurs.