9.Olympus, profusion d’annonces

Il y avait matière à s’attarder sur le stand, car entre les différentes gammes de compacts, les bridges et les reflex, on peut dire que les ingénieurs n’ont pas chômé. Du côté des reflex, une maquette montrait l’aspect du reflex professionnel destiné à succéder à l’E1. Ce n’est pas pour autant qu’une fiche technique était communiquée. Si l’on attend un capteur d’au moins 10 Mpxl, voire douze, et surtout un autofocus plus discriminant sur les sujets excentrés, on sait que le défi pour Olympus est de travailler le niveau du bruit aux sensibilités élevées. Avec le capteur au format 4/3, bien plus petit que celui du format APS-C la tâche est plus ardue, mais l’on voit mal un appareil à vocation professionnelle ne pas offrir les 3 200 Iso.

Olympus E-410

Olympus E-510

Avec les reflex E-410 et E-510, on entre dans le concret. L’E-410 joue dans la cour des 10 Mpxl, avec un capteur assurant la visée temps réel sur le LCD de 2,5 pouces/230 kpxl. Acceptant les xD et les Compact Flash, muni d’un nettoyeur ultrasonique pour ôter les poussières, travaillant à 3 im/s (pour 7 images Raw), c’est un reflex… très compact et pourtant riche en technologie. Mais pas autant que le E-510 qui en reprend toutes les caractéristiques, y compris la nouvelle puce de traitement d’image, et y ajoute la stabilisation au niveau du capteur. Les deux modèles sont attendus en juin.

Olympus SP 550UZ, vue de face

Olympus SP 550UZ, vue de dos

En matière de bridge, le temps des extraordinaires E-10 et E-20 est bien loin, la montée des reflex ayant fortement limité la gamme de prix que le client juge raisonnable pour un appareil qui n’est pas un reflex, soit 500 € maxi pour le marché européen. Le SP-550UZ comporte un zoom 18x, allant de 28 à 504 mm, heureusement associé à un stabilisateur.

À gauche l’Olympus Mju 770 SW, à droite l’Olympus Mju 780

Du côté des compacts, le Mju 770sw (7 Mpxl, zoom équiv. 38-114 mm)) offre une étanchéité jusqu’à 10 m, tandis que le Mju 780 (7 Mpxl, zoom 36-180 mm) se contente d’une protection antipluie, mais gagne un stabilisateur.

À gauche l’Olympus FE-250, à droite l’Olympus FE-210

Parmi les modèles d’entrée de gamme de la série FE, on remarque un FE-250 qui, lorsque la définition d’origine passe de 8 à 3 Mpxl, peut photographier en 10 000 Iso. « Photographier ou peindre ? » telle est la question, car le lissage risque de donner un aspect pictural caractéristique des réductions drastiques du bruit.