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Adobe Photoshop CC et iPad : mises à jour

Materiel
24/06/2020 | LAURENT KATZ

Avec Photoshop CC, Adobe franchit une étape dans le masquage des structures touffues, quand son homologue sur iPad comble à pas de géant depuis le début de l’année les énormes lacunes de la version initiale.

Commençons par le plus emblématique, Photoshop CC version de bureau qui est quasiment entré dans le langage courant avec le verbe « photoshoper », pour ne s’intéresser qu’aux évolutions intéressant le photographe. La principale est l’évolution de Camera Raw, déjà traitée ici, avec une interface remodelée et un ajustement localisé de la teinte.

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La nouvelle interface de Camera Raw (cliquer pour agrandir).
(photo LK)

L’autre modification est une amélioration de l’outil de masquage pour traiter les détails hyper fins, comme une chevelure, un feuillage ou encore une structure métallique, la Tour Eiffel par exemple. Sélectionner ou masquer le contour, détecter les parties creuses n’est pas une sinécure. La version de juin 2020 améliore considérablement cette manœuvre qui repose sur la sélection de sujet, introduite dans une version précédente et fondée sur l’intelligence artificielle. Pas forcément du premier coup, mais un outil comme le pinceau pour affiner la sélection s’avère bien utile pour parfaire le travail.

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La sélection de sujet avec un masquage des détails fins de la chevelure (cliquer pour agrandir).
(photo LK)
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Détail du sujet détouré (cliquer pour agrandir).
(photo LK)
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Le masque d’une tête avec les détails fins de la chevelure (cliquer pour agrandir).
(photo LK)
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Cela marche aussi pour le feuillage, avec l’aide du pinceau servant à affiner la sélection (cliquer pour agrandir).
(photo LK)

Nos amis créatifs et graphistes seront concernés par l’emploi des textures, qu’il est maintenant possible d’orienter dans la direction de leur choix et par l’activation automatique des polices de caractères à l’ouverture d’un fichier PSD. La technique de reconnaissance d’une police présente dans une photo, que prolonge au besoin le téléchargement d’une police similaire, est améliorée pour les textes verticaux ou multilignes, et le nombre de polices reconnues est accru.

La version dédiée à l’iPad avance à marche forcée, avec de constantes mises à jour destinées à muscler la chétive version initiale. Quand on porte un tel patronyme, il faut assurer ! En décembre dernier apparaissait la sélection de sujet, pour isoler automatiquement l’objet principal de la photo. En février, c’est la sélection d’objets qui arrive, également propulsée par Adobe Sensei, pour sélectionner au mieux un objet situé dans un cadre de sélection. En avril, la communication avec l’app mobile Fresco (peinture et dessin) est actée. Le mois suivant, la tant attendue gestion de la courbe de tonalité est introduite (action globale ou par couche RVB) ainsi que l’ajustement précis de l’Apple Pencil.

En juin, la communication avec Lightroom est introduite, Photoshop iPad pouvant recevoir une image et, après l’application de n’importe quelle commande, lui retourner en PSD ou sauvegarder l’image dans le nuage.

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Photoshop pour iPad avec la palette des calques où figure un calque de réglage avec la courbe de tonalité et le début du panneau d’ajustement du texte (cliquer pour agrandir).
(photo LK)
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Dans Lightroom Mobile, la photo traitée par Photoshop iPad apparaît comme un fichier PSD (cliquer pour agrandir).
(photos LK)

Adobe indique que les prochaines itérations de l’app apporteront, entre autres, le redimensionnement, l’importation de pinceaux personnalisés et l’accentuation.

- Le site d’Adobe

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