Il est rare qu’un logiciel passe à la version suivante dans la même année, mais c’est le cas d’Exposure qui, sans amener des évolutions radicales, apporte des simulations de films supplémentaires et la lecture de certains fichiers Raw.
Nous avions parlé d’Exposure 6 au début de l’été, publié un test dans le numéro 9 de Workflow et voilà que déboule une version 7. Qu’apporte-t-elle ?
Maintenant la version autonome lit le Raw et en assure l’édition sur un mode non destructif, mais pour un nombre restreint d’appareils. Ainsi, chez Sony seuls les A7 et A7R sont mentionné, tandis que chez Canon, le récent EOS 7D Mark II ou le plus ancien EOS 700D ne sont pas reconnus. Une visionneuse facilite la recherche dans les dossiers et le traitement de plusieurs images. Des fonctions de rognage et de rotation sont introduites.
Exposure 7 amène de nouvelles émulations de films argentiques.
Pellicules couleur
Pellicules N&B
Enfin, des textures sont applicables avec différentes intensités en raison d’un paramétrage modérateur et de la faculté de contraindre son intensité maximale à une zone de l’image. En revanche, une grosse lacune de la version 6, à savoir l’application de retouches locales, n’a toujours pas été comblée.
La version plug-in fonctionne avec Photoshop CS6 ou CC 2014, et avec Lightroom 5 ; notons au passage qu’Aperture 3 n’est plus mentionné par l’éditeur comme logiciel hôte. En matière de système d’exploitation, c’est OS X 10.9 ou au minimum Windows 7. Parlons gros sous avec les tarifs : le logiciel est vendu 149 $, le prix d’une mise à jour depuis une version antérieure étant fixé à 69 $. Les veinards sont ceux qui se sont procuré la version 6 dans la boutique de l’éditeur depuis juin 2014. La mise à jour est gratuite et une version d’essai est toujours téléchargeable ici.