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Canon EOS 5D Mark IV : 30 Mpxl, 7 im/s, 4K et Dual Pixel AF

Materiel
25/08/2016 | Benjamin Favier

Reprenant l’essentiel de l’ergonomie du 5D Mark III, le Mark IV possède un Cmos plein format de 30 Mpxl, filme en 4K et bénéficie de l’essentiel des technologies du 1D X Mark II et des 5DS/5DS R. Son début de carrière risque toutefois de pâtir de l’impossibilité de tourner en 4K via un enregistreur externe et surtout d’un tarif pour le moins excessif…

Présentation


Onze ans après l’EOS 5D, voici le sixième modèle de cette série à succès, qui ouvrit les portes du plein format numérique au plus grand nombre. En 2008, le 5D Mark II devient le premier reflex doté d’un mode vidéo Full HD. Quatre ans plus tard, le Mark III brille par une polyvalence accrue grâce à l’implémentation d’un système autofocus enfin digne d’un reflex haut de gamme. L’an dernier, Canon monte sur la première marche du podium en ce qui concerne la définition avec les 5DS et 5DS R, qui embarquent un Cmos de 50 Mpxl. En 2005, le 5D offrait un capteur 24 x 36 de 12 Mpxl, définition qui grimpe ensuite à respectivement 20 et 21 Mpxl sur les Mark II et Mark III.

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Le 5D Mark IV inaugure un nouveau capteur Cmos de 30 Mpxl.

Cmos de 30 Mpxl

Le 5D Mark IV se situe à mi-chemin entre le 5D Mark III et les 5DS/5DS R. Il inaugure un nouveau Cmos de 30 Mpxl, avec filtre passe-bas. Ce qui le positionne un peu plus face au Nikon D810 et ses 36 Mpxl (sans filtre passe-bas). Une nouvelle fonction fait son apparition. Nommée Raw Double Pixel (Dual Pixel Raw), elle sert à affiner la netteté, mais aussi jouer sur le bokeh et le flare.

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Menu d’activation du Dual Pixel Raw.

Deux images seront prises simultanément – selon le principe de la technologie Dual Pixel AF, voir plus loin – créant un fichier d’environ 60 Mpxl, que l’on pourra développer dans DPP 4, pour ajuster ou décaler la zone de netteté. Pour en tirer le meilleur parti, Canon préconise l’utilisation de grandes ouvertures, d’une sensibilité inférieure à 1600 Iso, ainsi que d’une focale au moins égale à 50 mm. Nous reviendrons en détail sur cette fonction lors de notre test du boîtier.

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Traditionnellement, la mention « Mark XX » figure près de la semelle. Elle apparaît sous 5D sur ce modèle.

Dans les menus, figure une autre fonction inédite, appelée « Optimisation numérique d’objectif », en plus des traditionnelles corrections optiques (vignetage, distorsion, aberrations chromatiques, diffraction). Elle se trouve dans le premier panneau, dans le menu Correction aberration objectif.
Elle permet de corriger automatiquement ces différents phénomènes optiques aussi bien sur les Raw que sur les Jpeg. Mais en activant cette option, la cadence chute de 7 im/s à 1 im/s ! Elle sera donc recommandée pour du paysage ou de l’architecture. Nous attendons d’avoir un peu plus de détails sur le fonctionnement de cette option et il nous tarde d’effectuer des essais in situ pour jauger son intérêt.

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Le dessus du boîtier est identique à celui du 5D Mark III.

La plage de sensibilité est comprise entre 100 et 32 000 Iso ; elle peut être étendue de 50 à 102 400 Iso (H2). Toujours en interne, deux processeurs sont en charge des opérations : un Digic 6+ pour la vidéo et le traitement de l’image ainsi qu’un Digic 5 pour l’autofocus et le traitement de la lumière – le 1D X Mark II fonctionne lui avec deux Digic 6+ et un Digic 6. La mesure de la lumière repose sur un capteur RVB + IR de 150 000 pixels, sensible à la détection de visages et de couleurs avec une mesure effective sur 252 zones, contre 63 zones sur le Mark III. C’est le même capteur que celui du 7D Mark II, tandis que le 1D X Mark II bénéficie de 360 000 pixels.

Dual Pixel AF

L’EOS 1D X Mark II fut le premier reflex plein format Canon à intégrer la technologie Dual Pixel AF (lire le fonctionnement en détail ici), apparue en 2013 sur l’EOS 70D, puis reconduite sur les 7D Mark II et 80D. Pour apprécier l’apport du Dual Pixel AF, il faut basculer en mode de visée par écran. En LiveView ou en vidéo, les performances de l’autofocus, sans atteindre la réactivité des meilleurs hybrides (Micro 4/3 ou Sony A6300), creusent un fossé avec les autres boîtiers dotés d’un miroir. L’intégration de cette technologie dans le 5D Mark IV, sans être une surprise, est donc une excellente nouvelle pour les aficionados de la fonction vidéo. En outre, la fonction Prise de vue en LiveView permettrait d’être plus précis lors de la mise au point. En agrandissant l’image, il sera possible de retoucher le point à l’aide du joystick et du Dual Pixel AF, plutôt que de le faire manuellement. Cela ne fait pas pour autant oublier l’absence du focus peaking…

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L’écran de 3,2 pouces et 1,62 Mpts est tactile, aussi bien en photo, vidéo que pour naviguer dans les menus et faire défiler les images.

Le système autofocus est strictement identique à celui du 1D X Mark II. Il repose sur soixante-et-un collimateurs, dont quarante-et-un en croix. Par rapport au 5D Mark III, qui fait jeu égal au niveau du nombre de collimateurs, la répartition est désormais plus large, d’environ 24 % à l’horizontale, et de 8,6 % pour la partie verticale au centre. Le collimateur central est sensible à - 3 IL (- 4 IL en LiveView), tous les autres à -2 IL. Bien que le système AF soit le même que celui du 1D X Mark II, les lentilles de séparation de l’image du 5D Mark IV sont fabriquées en résine, tandis que celles des 1D X/1D X Mark II sont en verre moulé. Ainsi, Canon indique que les performances de l’AF seront similaires d’un boîtier à l’autre, sauf dans des conditions météorologiques extrêmes, où la série 1D sera mieux disposée. On retrouve bien sûr les six « Cases », qui offrent des réglages prédéfinis en fonction du sport que l’on photographie. Étrangement, le 7D Mark II reste le seul à bénéficier de soixante-cinq points, tous croisés. Le reflex APS-C expert était aussi le seul à posséder un poussoir au niveau du joystick, pour sélectionner les zones AF, ce qui s’avère bien plus intuitif que de passer par les touches M-Fn sur les 5D Mark III ou 1D X Mark II. Le 5D Mark IV hérite ainsi d’un bouton dédié, sous le joystick, prêt de la touche d’accès aux menus rapides (Q).

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Le LCD supérieur peut être éclairé dans l’obscurité, ce qui n’est hélas pas le cas des touches au dos du boîtier.

Cadence en hausse

La cadence est en progression par rapport au 5D Mark III, malgré la hausse de la définition. À 7 im/s, le 5D Mark IV est donc plus rapide que ses concurrents dont le capteur dépasse la trentaines de millions de pixels comme le Nikon D810, le Pentax K-1 ou le Sony A7R II. C’est toutefois deux fois moins que le 1D X Mark II et ses 14 im/s, tandis que le 7D Mark II est taillé pour l’action avec 10 im/s au compteur. En LiveView, la cadence du 5D Mark IV est de seulement 4,3 im/s. Il faut également noter qu’en activant le mode anti-scintillement, en One Shot ou en Ai Servo, le mode Rafale passe à 6,6 im/s. Avec une carte CompactFlash UDMA 7, le 5D Mark IV engrange vingt-et-un Raw d’affilée et un nombre illimité de Jpeg. Pas de CFast comme sur le 1D X Mark II ou de XQD comme sur les Nikon D5/D500. Le double compartiment pour cartes mémoire demeure classique, accueillant une CF et une SD. Trop classique même, puisqu’il n’est compatible qu’avec la norme UHS-I quand ces dernières sont à l’œuvre.

Enfin la 4K, mais…

Nous l’attendions, le 5D Mark IV tourne en 4K DCI (Digital cinema initiatives), comme le 1D X Mark II, soit une définition de 4 096 x 2 160 pixels au format 17/9. Pas de possibilité d’opter pour l’Ultra HD comme l’offre un Panasonic GH4. Contrairement au 1D X Mark II, qui filme à 50 im/s en 4K et 100 im/s en 1080p, le 5D Mark IV se contente respectivement de 25 im/s et 50 im/s. Il sera possible de tourner à 100 im/s en 720p. Le format de fichier retenu en 4K est le Mpeg (Motion Jpeg), quand on pourra choisir entre les formats Mov et MP4 en 1080p. Autre différence importante par rapport au reflex professionnel, et plus gênante, le facteur de recadrage n’est pas de 1,3x, mais atteint 1,74x, puisque la totalité du capteur n’est pas exploitée en 4K. Ainsi, un 24 mm équivaudra à un 41 mm en 24 x 36. Plus problématique, voire rédhibitoire pour certains, est l’impossibilité de tourner en 4K sans compression sur un enregistreur externe connecté en HDMI.

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Pas de choix entre compression All-I ou IP-B en 4K.

Canon indique en effet que c’est uniquement faisable en Full HD, exactement comme pour le 1D X Mark II. Ce qui est totalement incompréhensible, quand beaucoup de réalisateurs privilégient les solutions d’enregistrement externes pour obtenir une meilleure qualité d’image… et que des boîtiers tournant en Ultra HD comme un Panasonic GH4, un Nikon D500 ou un Fujifilm X-T2 pour ne citer qu’eux, le permettent ! Espérons qu’une mise à jour de firmware remette les choses en ordre rapidement. Car la perspective de filmer en mise au point continue avec le Dual Pixel AF est séduisante, en agissant sur l’écran tactile – mais non orientable.

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Plutôt que d’enregistrer le son avec le micro mono du 5D Mark IV, mieux vaut privilégier une solution externe comme le DM-E1.

En outre, un enregistreur externe élargit la palette des réglages et propose des fonctions absentes sur le 5D Mark IV comme le zébra ou le focus peaking, à condition d’avoir un moniteur externe. Le time code est en revanche bien présent. Prises casques et micro sont là, en revanche, le micro intégré capte un son monophonique. Il faudra donc impérativement privilégier un micro externe, comme le Canon DM-E1.

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La visée reflex s’avère très informative, au même niveau que celle du 7D Mark II.

WiFi et GPS

Le 5D Mark III souffrait de la comparaison avec le 6D sur deux points : ce dernier avait droit au WiFi et au GPS. Le 5D Mark IV vient combler ce manque en proposant les deux solutions. Il sera possible de piloter le boîtier à distance ou d’échanger des fichiers vers un périphérique connecté (compatible NFC). Le module GPS permettra de géolocaliser ses images. il est compatible avec les systèmes GPS, Glonass et Michibiki.

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Réglages du module GPS.
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Le Style d’image Détails fins figure au menu dans le 5D Mark IV.
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Contrairement au 5D Mark III, le Mark IV est pourvu d’un intervallomètre.

Parmi les autres fonctionnalités, citons le style d’image Détails fins, qui existe aussi sur le 1D X Mark II. Ainsi que le mode de balance des blancs automatique avec priorité aux blancs. La teinte de l’écran LCD peut être ajustée sur quatre niveaux. Un intervallomètre apparaît en photo et en vidéo (mais pas en 4K !), ainsi qu’une pose Bulb, et la personnalisation du menu rapide, comme sur les 5DS/5DS R. Toujours pas de flash, la saga 5D en étant dépourvu depuis le premier modèle.

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Il est possible d’opter pour un mode automatique de la balance des blancs « Priorité blanc ».

Le 5D Mark IV est plus léger que son prédécesseur, pesant quelque 890 g, contre 950 g. Le châssis et le support de capteur ont été réalisés en aluminium plutôt qu’en acier inoxydable, ce qui explique cet allègement. L’obturateur repose sur un mécanisme identique à celui des 5DS/5DS R, avec l’ajout de ressorts supplémentaires sur le nouveau-venu. La résistance à l’humidité et à la poussière est accrue avec l’intégration de joints supplémentaires sur le déclencheur, la monture de l’optique, la molette dédiée à la vidéo, le capot de la batterie et la trappe d’accès aux cartes. L’obturateur est garanti pour 150 000 déclenchements.

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Informations sur l’autonomie restante et l’état de l’accu.

L’alimentation est toujours confiée à l’EP-E6N. Il est possible d’en mémoriser six dans les menus pour suivre leur état. Un nouveau grip, le BG-E20 est prévu pour le 5D Mark IV, celui dédié au 5D Mark III n’étant pas compatible (vice et versa). Il abrite deux accus et sera proposé au tarif, salé, de 409,99 €.

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Dans un premier temps le 5D Mark IV sera uniquement proposé nu. Il devrait par la suite exister en kit avec le nouveau 24-105 mm f/4L IS USM II.

Ce qui nous mène à la fâcheuse question du prix du 5D Mark IV, qui sera vendu 4 099 € nu. À sa sortie, le 5D Mark III valait 3 299 €… Disponibilité prévue dès le 8 septembre.

- Le site de Canon

Dix points à la loupe

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Le capteur Cmos 24 x 36 de 30 Mpxl du 5D Mark IV est doté d’un filtre passe-bas.
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La couverture des collimateurs AF a été élargie par rapport au 5D Mark III, à la fois en largeur, mais aussi au niveau de la portion centrale, en hauteur.
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Le module AF du 5D Mark IV. Les lentilles de séparation sont en résine, alors qu’elles sont en verre moulé sur le 1D X Mark II.
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Un levier fait son apparition sous le joystick, pour choisir les zones AF.
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Le niveau de protection est nettement accru par rapport au 5D Mark III, des joints d’étanchéité ayant été ajoutés à plusieurs endroits.
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Le 5D Mark IV fonctionne avec des cartes CompactFlash et SD, mais ne reconnaît pas la norme UHS-II.
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Deux processeurs agissent au cœur du 5D Mark IV : un Digic 6+ et un Digic 6.
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Emplacements où sont situés les modules GPS et WiFi ainsi que la puce NFC.
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Le mécanisme de l’obturateur du 5D Mark IV est identique à celui des 5DS/5DS R, mais son amortissement a été encore plus optimisé en raison de la cadence supérieure.
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Le grip BG-E20 est dédié au 5D Mark IV. Il embarque deux accus LP-E6 ou LP-E6N et il dispose d’un pas de vis pour être utilisé sur des trépieds.

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© Documents Canon

Premier avis

L’arrivée d’un 5D est toujours un événement. Et chaque génération apporte son lot d’évolutions, souvent sages, tout en conservant une ergonomie héritée du premier modèle. Avec le 5D Mark III, la série à franchi un cap en matière de polyvalence, tandis que les 5DS/5DS R, pourvus de la définition la plus élevée du marché jouent à fond la carte de la qualité d’image. Le 5D Mark IV, avec 30 Mpxl, succède bien, comme son nom l’indique, au Mark III, confirmant la place à part occupée par les 5DS/5DS R. Principales améliorations par rapport au 5D Mark III, l’intégration du Dual Pixel AF et la possibilité de tourner en 4K. Tandis que la hausse de la définition (30 Mpxl) situe le 5D Mark IV dans les mêmes eaux que ses principaux concurrents parmi les reflex, à savoir les Pentax K-1 et Nikon D810, tous deux dotés d’un capteur Cmos de 36 Mpxl.

Sur le papier, en attendant une éventuelle riposte de Nikon sur ce segment d’ici la Photokina, il s’annonce plus polyvalent, avec une cadence à 7 im/s et donc un mode vidéo 4K. Il sera intéressant de vérifier si le Cmos de 30 Mpxl est en mesure de rivaliser avec l’excellent capteur de 36 Mpxl du D810 en matière de dynamique et de gestion du bruit. Quant à l’autofocus et l’ergonomie, très proches du 5D Mark III, ils ne devraient pas nous déboussoler. La véritable interrogation concerne la partie vidéo. Tourner en 4K DCI, c’est bien. Offrir le choix avec l’UHD, c’est mieux. Et le coefficient multiplicateur de 1,74x pourrait déranger les amateurs de focales grand-angle. Sans parler de l’impossibilité de filmer en 4K via un enregistreur externe connecté via un câble HDMI. Cela nous semble absurde à l’heure actuelle et il va être urgent pour Canon de réagir, sous peine de s’attirer l’ire de réalisateurs ayant adopté le 5D Mark III et en attente de la 4K.

Le prix de lancement risque aussi de susciter pas mal d’incompréhensions. Il résulte certainement de la forte hausse du yen cette année. Ceux pour qui la vidéo est secondaire lorgneront vers le 5D Mark III, situé autour des 2 000 €, et qui demeure un excellent reflex en 2016. Les Pentax K-1 et Nikon D810 sont aussi de redoutables concurrents dès qu’il s’agit d’images fixes. Le combat se durcit encore plus face au Sony A7R II, doté d’un capteur plein format de 42 Mpxl et d’un mode 4K performant. À 4 099 €, le Canon EOS 5D Mark IV risque de connaître un début de carrière difficile. Et ce même s’il venait à offrir des performances superlatives…

Fiche technique

- Capteur : Cmos 24 x 36 mm, 30 Mpxl, format 3/2
- Définitions maxi. : 6 720 x 4 480, (M-RAW) 5 040 x 3 360, (S-RAW) 3 369 x 2 240 pixels
- Vidéo maxi : 4K (4 096 x 2 160 pixels, 17:9) à 25 im/s ; 1080p à 50 im/s (Pal)
- Protection du boîtier : Tropicalisation
- Stabilisateur : Sur certaines optiques
- Nettoyage du capteur : Oui
- WiFi : oui
- GPS : oui ; longitude, latitude, altitude, coordonnées universelles ; GPS, Glonass ou Michibiki
- Sensibilité : 100-32 000 Iso ; L : 50, H1 : 51 200, H2 : 102 400
- Formats de fichiers : Jpeg, Raw, mRaw, sRaw, Dual Pixel Raw
- Espace de couleurs : AdobeRGB, sRVB
- Monture : Canon EF
- Coefficient multiplicateur : 1x
- Zones de mise au point : 61 collimateurs (dont 41 en croix et 5 en double croix à f/2,8), 15 ou 9 (auto ou manuel) ; 21 collimateurs croisés à f/8 (avec les optiques compatibles) ; 1 (manuel, avec ou sans expansion selon 4 ou 8 directions) ; gestion selon la tenue verticale ou horizontale du reflex ; Dual pixel AF en LiveView
- Illuminateur AF : Oui (par flash Speedlite)
- Mise au point : Automatique au déclenchement, continu avec suivi AI-Servo, manuelle ; 6 schémas de suivi AF ajustables ; micro ajustement AF
- Mesure de lumière : 150 kpts RGB + sensible à l’infrarouge
- Mode d’exposition : Auto, priorité vitesse, priorité diaphragme, programmée avec décalage, manuel ; 0-20 IL ; évaluative multizone, pondérée centrale, sélective, ponctuelle, multiponctuelle (8 points), couplée à l’AF
- Histogramme : Consultation (luminosité ou RVB)
- Compensation d’exposition : +/-5 IL par 0,3 IL ou 0,5 IL
- Bracketing d’exposition : 2, 3, 5 ou 7 vues, +/-3 IL par incréments d’1/3 ou d’1/2 IL
- Vitesse : 1/8 000 à 30 s
- Vitesse de synchro X : 1/200 s
- Rafales : 7 im/s avec AE et AF fixes (Jpeg illimités, 21 Raw avec carte CF UDMA 7) ; 4,3 im/s en LiveView
- Retardateur : 2 s ou 10 s
- Balance des blancs : Auto, préréglée (6), manuelle, mesurée (5), +/-9 sur bleu/ambre ou magenta/vert, mode AWBW (mode priorité aux blancs)
- Bracketing balance des blancs  : oui (3 images sur bleu/ambre ou magenta/vert)
- Réglages divers : Styles d’images automatique, prédéfinis (6) et utilisateur (3) sur saturation, netteté, contraste et teinte ; 34 fonctions personnalisées ; Auto Lighting Optimizer ; corrections optiques (vignettage, aberration, distorsion), intervallomètre
- Prise flash : Griffe, prise synchro
- Contrôle du flash : E-TTL II
- Flash intégré : -
- Micro : mono
- Compensation d’exposition au flash : +/-3 IL par 0,3 ou 0,5 IL
- Visée : Reflex optique par pentaprisme (100 %), grossissement 0,71x, dégagement 21 mm
- Moniteur : LCD TFT 3,2 pouces/1,62 Mpts, tactile en LiveView et vidéo
- Écran LCD de contrôle : 1 (rétroéclairé)
- Visée LCD temps réel : Oui ; zoom 5x et 10x ; grille ; horizon virtuel ; vumètres
- Stockage : 1x CompactFlash Type I compatible UDMA 7 et 1x SD UHS-I
- Interfaces : USB 3, mini HDMI, prise synchro flash, micro stéréo, prise casque
- Personnalisation : jeux de fonctions personnalisables ; touches programmables ; menu rapide programmable
- Divers : Mode silencieux, ratio hauteur/largeur, intervalomètre
- Télécommande : opt.
- Logiciels : Digital Photo Professional 4, EOS Utility 3, Picture Style Editor
- Accessoires fournis : Accus et chargeur/adaptateur secteur, bandoulière, câble USB, câble vidéo
- Alimentation : Accu Li-Ion LP-E6N
- Dimensions/poids : 150,7 x 116,4 x 75,9 mm/890 g

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