Nous avons pu tester une version de présérie du dernier reflex de Canon, lors d’un match de l’équipe de France de football. Premiers essais en images.
En attendant de mettre la main sur une version finalisée du 7D Mark II, nous avons pu effectuer quelques tests avec un boîtier de présérie (firmware 1.0.1), à l’occasion du match amical qui a opposé la France au Portugal, le samedi 11 octobre au Stade de France. Cerise sur le gâteau, nous avons pu le coupler à l’EF 200-400 mm f/4L IS USM, doté d’un convertisseur intégré (x1,4) : sur le 7D Mark II et sont capteur APS-C, il offre l’équivalent d’un 320-640 mm, et d’un 448-896 mm, en activant le multiplicateur de focales, l’ouverture passant alors à f/5,6. Sur un tel événement, il est donc indispensable d’avoir un second boîtier – en l’occurrence un EOS 5D Mark III avec un 70-200 mm f/4L IS USM –, pour photographier les joueurs quand l’action se déroule à seulement quelques mètres.
Depuis l’annonce de ce reflex, nous attendions avec impatience de pouvoir jauger le mode autofocus qui, sur le papier, va plus loin que celui des EOS-1D X et 5D Mark III : les soixante-cinq collimateurs (soixante-et-un sur les deux modèles cités) sont tous de type croisés. Logiquement, les menus dédiés à l’autofocus sont aussi denses que sur les deux reflex plein format. La « Case 4 » s’imposait naturellement pour ce match de football.
En mode Ai Servo, j’ai donné la priorité à la mise au point pour la première image, puis au déclenchement sur la seconde.
La majeure partie du temps, j’ai opté pour les soixante-cinq collimateurs à disposition, jouant du poussoir autour du joystick pour choisir entre les différents types de zones : ce nouvel élément s’avère très intuitif à l’usage.
Au passage, il est désormais possible d’afficher les collimateurs en rouge, en mode Ai Servo, ce qui n’est pas le cas sur le 5D Mark III (ils n’apparaissent qu’en noir dans ce mode).
Ces images ne constituent qu’un premier aperçu, puisqu’il s’agit d’un boîtier de présérie. Néanmoins, à l’issue de ces essais, nous pouvons dire que l’autofocus s’annonce très prometteur. L’interface des menus n’a rien à envier aux reflex pros que sont les EOS-1D X et 5D Mark III. La présence du joystick (propre aux boîtiers experts de la marque et déjà à l’œuvre sur le premier 7D) permet de passer rapidement d’une zone à l’autre et le poussoir situé autour de celui-ci est une excellente trouvaille. Très proche du 5D Mark III au niveau de l’ergonomie, le 7D Mark II forme un duo très complémentaire avec ce dernier. Il nous tarde surtout de le mesurer au Samsung NX1, sur d’autres terrains de jeux…
Article modifié le 13/10/2014 à 11h45 (mention cartes Ultra UDMA 7 pour les données constructeur en rafales)
Photos : © Benjamin Favier