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SIGMA Nikon

Canon EOS R5 : la réponse du berger aux bergères

Materiel
13/02/2020 | LAURENT KATZ

Dans le rôle de l’accompagnateur de moutons, Canon. Dans celui des guides d’ovins, Nikon, Panasonic et Sony. On attendait Canon sur le créneau de l’hybride pro, pour ceux dont les exigences ne peuvent se satisfaire de la fiche technique de l’EOS R face à ses concurrents. C’est chose presque faite avec cet EOS R5 doté d’un stabilisateur, une première dans l’univers Canon des hybrides.

Canon n’a pas été très disert sur la fiche technique de l’EOS R5 qui sera assurément haut de gamme. Comme nous ne rapportons pas les infos émanant des sites de rumeurs, seules les données fournies par Canon seront transcrites ici. Et c’est peu, puisque Canon ne communique pas sur un appareil précis, mais sur « l’annonce du développement »… en fait plutôt l’officialisation, car il y a tout à parier que l’appareil sera de sortie pour les JO 2020 de cet été. Au vu des brevets déposés ces derniers temps, on imagine mal que quelques mois suffisent pour créer un appareil aussi ambitieux.

La vidéo 8K est de mise (pas de précision sur la cadence ou sur le recadrage, de 1,7x sur un EOS R), et vu les 33 Mpxl (7 680 × 4 320 pixels) nécessaires pour créer une image vidéo 4K UHD (voire 35 Mpxl - 8 192 × 4 320 pixels - s’il s’agit de 8K DCI au format 17/9), il y a fort à parier que la définition du capteur excédera les 35 Mpxl. Entre 40 et 50 pourrait-on parier.

La grande nouvelle est l’incorporation d’un stabilisateur, capable de travailler de conserve avec celui de l’objectif. Aucune indication de gain de vitesse n’est fournie. Pas plus de détail sur le boîtier, hormis la présence d’une paire de lecteurs de carte, sans autre indication de leur type et caractéristique.

Néanmoins, une vidéo officielle présente l’appareil sous toutes ses coutures. En matière de connectique, on constate la présence de prises micro et casque, USB, HDMI et flash… sans pour autant en connaître les caractéristiques techniques.


’arrière est bien plus révélateur. Exit la barre tactile quasi inutilisable dans la vraie vie. À la place, un joystick. La roue codeuse est évidemment présente. L’écran est articulé, pour pivoter horizontalement et verticalement. Sur le dessus, une touche Mode entourée d’une molette donne accès aux modes d’exposition et l’on peut supposer que cette ergonomie est un héritage de l’EOS R : ajustements en liaison avec les touches M-Fn et Mode, plus les deux molettes pour régler aussi l’exposition, la balance des blancs et cadence.

La vitesse des rafales sera de 20 im/s en obturation électronique, de 12 im/s en mode mécanique. Canon ne précise ni la longueur des rafales, ni les conditions d’obtention de ces valeurs : visée temps réel ou pas, mesure de l’exposition et autofocus continus ou pas. Évidemment, le prix est inconnu. C’est peu et encore une fois, nous ne nous référons pas aux sites de rumeurs, qui se trompent rarement, mais parfois quand même. En témoignent les « fausses » ouvertures revendiquées pour le zoom RF 24-105 mm f/4-7,1 avant l’annonce officielle.

- Le site de Canon

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