Conclusionvendredi 27 juillet 2007, par Laurent Katz Le SP-550UZ ne réalise pas de miracles, ce n’est pas le mouton à cinq pattes capable de remplacer le compact et le reflex pour un coût intermédiaire. Comme la plupart des bridges, il souffre des maux inhérents à ce type d’appareil : une visée électronique décente, mais insuffisante en définition et contraste, un zoom qui cherche à en faire trop et ne procure pas la qualité optique escomptée, sans parler de la mise au point qui patauge souvent quand la focale se mesure en centaines de millimètres. À son crédit, la prise en main est satisfaisante, à la manipulation des modes priorité près, même si une variation mécanique de la focale eut été la bienvenue. L’amplitude du zoom est un régal. Face à un site architectural ou un paysage, il est agréable en quelques secondes de pouvoir enregistrer une vue d’ensemble, de réaliser des plans moyens et d’aller chercher des détails. Si les automatismes donnent satisfaction, il faut admettre que le SP-550UZ est plus apte à la photo placide qu’à la photo d’action. Pour aller taquiner de la lentille les migrateurs en plein vol dans la Baie de Somme ou saisir les arabesques du gibbon dans les branches, le reflex, de par sa réactivité, reste encore incontournable. Pour caresser le coquelicot dans un pré ou saisir la gargouille d’une cathédrale, le SP-550UZ est vraiment plus à l’aise. Points forts Points faibles Réagir à cet article5 Messages de forum |
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