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Coop Live Festival : expos photos, street art, musique et sports

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22/05/2019 | Benjamin Favier

Du 7 au 9 juin à Puilacher (34), se déroulera la seconde édition du Coop Live Festival. Bruno Calendini, photographe, collaborateur de MDLP depuis le lancement du magazine, participe à la direction artistique de l’événement. Présentation.

Bruno, tu es photographe professionnel et collaborateur régulier du magazine, explique-nous ta relation avec ce festival.

En 2018, à l’occasion de la première édition, j’ai été contacté par Fabrice Tourrel responsable de la communication, pour exposer. Parallèlement, j’ai aussi réalisé la vidéo de l’événement. En 2019, l’organisation m’a proposé d’intégrer l’équipe pour gérer les prochaines expositions photo, et tout ce qui pourrait toucher au « pôle images » en général.

Quelles photographies as-tu présentées en 2018 ?

J’ai exposé une série intitulée Exit, un patchwork d’images symbolisant des maux d’actualité : la surconsommation à outrance, la disparition de la biodiversité, les dégâts du tourisme de masse, la déconnexion de l’homme avec la nature, la raréfaction de l’eau, la surpêche… en confrontant le public à des études récentes qui légendaient mes images. Malgré un message plutôt pessimiste, les organisateurs m’ont laissé carte blanche pour m’exprimer.

Qu’est-ce qui fait selon toi l’originalité de ce festival ?

D’abord, il est l’initiative d’une communauté de vignerons qui a choisi d’accueillir des artistes sur son site de production à la campagne : je trouve que c’est une belle démarche de rapprochement et d’ouverture ! Ensuite, le lieu est très spectaculaire : les œuvres des trois photographes invités sont présentées sur plusieurs étages, accrochées aux murs patinés d’un bâtiment industriel, lui-même entouré d’une impressionnante forêt de cuves en inox. Ces tirages en grand format sont à la mesure du site et réalisés sur alu Dibond par notre labo partenaire (labophotos.fr).
Autre particularité, la photographie n’est pas le seul point d’intérêt du Coop Live Festival qui brasse aussi des artistes talentueux venus du graff, du street art et de la musique, ainsi que des sportifs (parkour, skate, slack line…) tous présents pour partager leur passion.

Enfin, même s’ils sont conscients d’offrir une superbe vitrine, les organisateurs considèrent que les artistes invités doivent être soutenus au-delà de la publicité qu’ils reçoivent. En plus d’être pris en charge pour toute la durée du festival, les photographes repartent avec leur exposition grand format offerte, ou avec une somme équivalente (plus quelques petits cadeaux - à consommer avec modération !). Autre démonstration d’élégance et de soutien à la création : la cave se réserve aussi la possibilité d’acheter certains livres et tirages des photographes invités, dans le but de créer sa propre collection.

Comment vois-tu l’avenir de cet événement ?

Ce festival est uniquement basé sur la convivialité et l’échange autour de l’art, et les organisateurs cherchent simplement un équilibre financier. Par les temps qui courent, c’est agréable de pouvoir « entreprendre » sans chercher la rentabilité à tout prix. J’espère que ce modèle pourra perdurer, je fais confiance aux personnes qui l’ont mis en place. Pour la partie qui me concerne, je vais continuer à explorer la création photo et peut-être développer tout ce qui peut générer de l’échange (concours, stages, lectures de portfolio).

Quelle est la programmation photo de cette année ?

Nous accrocherons trois belles expositions très différentes. D’abord du grand reportage : Les nomades d’Iran vus par Kares Leroy qui a passé beaucoup de temps auprès des tribus d’Asie Centrale (… et Kares nous fera vivre le quotidien de ses expéditions, le dimanche 9 à 10h30, lors d’une conférence). Puis l’univers onirique et poétique de Raphaëlle Monvoisin, des images d’une grande sensibilité entre rêve et réalité. Enfin, Jean-Joaquim Crassous nous fera découvrir des lieux abandonnés aux atmosphères envoutantes, qu’il a définitivement figés au fil de ses explorations urbaines.

Es-tu preneur d’idées ou de candidatures ?

Oui, je suis toujours ouvert aux propositions, quant aux personnes intéressées pour exposer, elles pourront envoyer leur candidature par email entre le 1er octobre et le 31 décembre 2019. Le dossier (numérique) doit contenir seize photos (sur un thème, quel qu’il soit) + un texte de présentation de l’expo + une bio de l’auteur(e) et ses coordonnées.

D’autres arguments pour nous donner envie de découvrir cet événement ?

Cette année, le festival a lieu les 7, 8, 9 juin, et le lundi 10 est férié ! Entre culture, shopping, mer, et sports de nature, ce long week-end peut aussi être l’occasion de découvrir les rues animées de Montpellier, les plages de Camargue, le port de Sète, de descendre les Gorges de l’Hérault en canoë, de randonner au Cirque de Mourèze ou de se baigner au lac du Salagou, à une vingtaine de kilomètres… de quoi satisfaire tous les goûts !

À Noter : Depuis 3 ans, la coopérative s’est engagée dans une démarche écoresponsable qui ne cesse d’évoluer. Dans les faits, cela s’est traduit par des investissements dans les énergies renouvelables (1000 m2 de panneaux solaires), par une modernisation du traitement des rejets, et par une production de vins BIO dont la part augmente chaque année.

- Pour tout savoir ou presque, visionnez la vidéo de la première édition

- Site et programme du Festival

- Labophotos.fr tire les expositions du festival sur aluminium Dibond

- Envie d’exposer ou de proposer au festival ? Envoyez votre dossier au [email protected] - Ce dossier doit contenir seize photos (sur un thème quel qu’il soit) + un texte de présentation de l’expo + une bio de l’auteur(e) et ses coordonnées.

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