Deux appareils accessibles : les E-410 et E-510… Lequel choisir ?mercredi 19 décembre 2007, par Jean-François Vibert
Mon seul petit regret est que de l’Olympus E-410 ne soit pas équipé d’un stabilisateur intégré comme son grand frère le E-510. Mais il faut croire que faire rentrer cette technologie dans un si petit boîtier n’était pas possible... Une absence qui s’est, pour la première fois, révélée gênante lors d’une sortie d’observation des cétacés, alors que je l’avais équipé d’un Zuiko ED 50-200mm 1:2,8-3,5 (optique m’a semblé intéressante de par son étendue exceptionnelle mais qui mérite vraiment d’être utilisée avec le E-510 et son stabilisateur optique). D’autant que l’équilibre de l’ensemble (l’objectif plus lourd que le boîtier pique du nez) est assez déstabilisant lorsqu’on est habitué à des boîtiers professionnels assez lourds. On finit heureusement par s’y habituer et par compenser naturellement ce phénomène… Il est clair que l’Olympus E-510 aurait été plus à l’aise dans ces conditions de prises de vues très particulières (tangage du bateau + très longues focales équivalant à un 100-400 mm)… Outre son stabilisateur, il dispose de quelques avantages ergonomiques, notamment un bouton de sélection direct des collimateurs AF (un détail qui s’avère utile lorsque l’on ne dispose que de trois collimateurs).
Comme il reste lui aussi très compact et qu’il ne coûte qu’une centaine d’euros supplémentaires, nous vous le recommandons plutôt que le E-410, dans le cadre d’une utilisation polyvalente… Néanmoins les trekkeurs au long cours (pour qui une différence de presque 100 g peut compter) devront faire la part des choses. Quant aux amateurs d’images sous-marines, ils seront déçus d’apprendre qu’il n’existe pas encore de caisson étanche pour le E-510. Ils devront donc apprendre à faire attention à lavitesse minimale d’obturation… Ce qui n’est tout de même pas si compliqué : il suffit d’appliquer la règle de l’inverse de la focale, qui interdit de déclencher à moins de 1/100ème de seconde si vous êtes au 100 mm. Dans le cas d’Olympus n’oubliez pas le facteur multiplicateur x2 du capteur 4/3 : vous êtes en réalité à 200 mm lorsque vous utilisez une focale de 100 mm, donc ne déclenchez pas à moins de 1/200ème. Pour mémoire, sur les Nikon à petit capteur le facteur est de 1,5 et sur les Canon de 1,6.
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