Lancé en 2018 officiellement par DxO, suite à son acquisition auprès de Google, cet ensemble de plug-ins a peu évolué. En 2019, la version 2 n’apporte pas de changements fonctionnels marquants, mais une évolution fondamentale : la fourniture de PhotoLab 2 Essential pour assurer un flux de traitement Raw.
La suite a été relancée il y a environ un an sous le nom de Nik Collection 2018 by DxO, puis corrigée en novembre 2018 pour une adaptation aux systèmes d’exploitation récents et aux logiciels d’Adobe. Toujours sans modification.
La version 2019 n’est pas plus riche et surtout n’opère pas d’intégrations comme les simulations de films de DxO Film Pack ou de la réduction de bruit qui fait l’une des forces de PhotoLab. Mais c’est loin d’être un coup d’épée dans l’eau. DxO a interrogé plus de 65 000 utilisateurs de par le monde et liste les quatre attentes majoritaires : la prise en compte des moniteurs excédant l’affichage Full HD (27 %), la disponibilité de nouveaux préréglages (21 %), un usage sans passer par Photoshop (17 %) et la prise en charge des Raw (16 %). Un hit-parade des demandes qui a été satisfait par cette version 2.
DxO Nik Collection 2 affiche maintenant de manière lisible les éléments de son interface sous Windows, sur les moniteurs HiDPI (au-delà des 1 920 x 1 080 pixels de la Full HD). La suite est livrée avec de PhotoLab 2 Essential, dans sa version 2.3. Que ceux qui disposent déjà de PhotoLab 2 Elite se rassurent, le processus d’installation détecte sa présence et assure juste une mise à jour vers la 2.3. Qui gère de nouveaux appareils, comme les Canon EOS RP et Olympus OM-D E-M1 X.
Le flux de traitement Raw n’est pas non destructif, car le passage d’une photo vers l’un des plug-ins passe par une conversion en Tiff (8 ou 16 bits) ou en Jpeg. Cette version Essential se distingue d’Elite par l’absence d’outils liés à la gestion des couleurs, de la technologie Prime, de la correction de tonalité Smart, de l’usage des profils DCP (Digital Camera Profile) et de certaines personnalisations dans les autoréglages et les palettes. Le principal y est : la conversion Raw assortie du débruitage et les corrections optiques (plus de 47 500 couples boîtiers/optiques).
En matière de préréglages, sous la bannière de l’appellation « En Vogue » arrivent une quarantaine de filtres prédéfinis dans Analog Efex Pro, Color Efex Pro, Silver Efex Pro et HDR Efex Pro. Des rendus qui s’ajoutent aux 156 existants et qui ont été mis au point avec l’aide de Dan Hughes, ancien formateur chez Nik Software et conférencier en sciences photographiques du Rochester Institute of Technology.
Quid du futur ? DxO indique qu’à ce jour, les clients de la suite viennent de l’univers DxO ou Nik et ne manifestent pas forcément les mêmes attentes. Il lui faudra en tenir compte quant à savoir si le plug-in de réduction de bruit Dfine doit intégrer ou non la réduction de bruit made by DxO, voire disparaître. Ou encore, étudier une éventuelle synergie entre les simulations de films de DxO FilmPack et celle émanant de Nik. Ce qui est sûr est que les développeurs vont homogénéiser l’interface des différents plug-ins et, pourquoi pas, des U Points dont la manipulation dans PhotoLab est plus avenante.
La suite est disponible pour 99,99 € ou 59,99 € en mise à jour. Des tarifs promotionnels qui passeront à 149 € et 79 € une fois le 30 juin dépassé. Pour mémoire, PhotoLab 2.3 Essential et Elite valent respectivement 129 € et 199 €.
Pour clore cette présentation, sachez que DxO suit quelques pistes pour que les fichiers Raw émanant des appareils Fujifilm doté d’un capteur X-Trans puissent un jour être traités. L’éditeur ne communique rien de précis, mais montre qu’il n’est pas indifférent aux demandes.