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DxO PhotoLab 5 : Fujifilm X-Trans au menu

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20/10/2021 | LAURENT KATZ

Voilà, l’une des revendications adressées depuis longtemps à DxO est satisfaite avec la prise en compte des Raw produits par les capteurs X-Trans de Fujifilm. Ce n’est évidemment pas la seule nouveauté, car le compartiment organisation des photos évolue ainsi que les retouches locales.

DxO PhotoLab gère depuis quelque temps une photothèque qui gagne en commandes d’organisation. Maintenant, il manipule les principales données IPTC et offre l’édition des Exif. Les notes en étoiles ne sont plus réservées au logiciel et sont reprises par les applications tierces, Bridge par exemple, l’inverse étant aussi vrai. Idem pour les mots-clés et les IPTC. Quand l’interface Photothèque est activée, le panneau de droite affiche les palettes des Métadonnées, des IPTC et des mots-clés.

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Les IPTC sont pris en charge.

Les mots-clés bénéficient enfin d’une organisation hiérarchique, avec des cliquer/glisser pour modifier cette dernière. Un indicateur précise le nombre de photos de chaque strate, un menu contextuel servant à ajouter un mot-clé au niveau principal ou au niveau en cours. Toutefois, rien n’est proposé pour importer ou exporter une hiérarchie de mots-clés, comme on en trouve en téléchargement sur le web.

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Les mots-clés sont désormais hiérarchiques.

Autres métadonnées, les coordonnées de géolocalisation sont présentes, avec la faculté de les entrer directement au clavier, mais pas à partir d’une carte émanant de Google Maps ou d’un autre système de cartographie. Le copier-coller de métadonnées d’une photo vers d’autres est global, limité aux mots-clés ou aux données GPS, une boîte de dialogue offrant des choix plus fins. La fonction d’export offre aussi quelques possibilités sur ce critère. On remarque que l’affichage des vignettes est survitaminé et que ces dernières sont accolées, sans espace de séparation. Globalement, les gains de vitesse par rapport à la version précédente sont perceptibles.

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Les métadonnées sont copiables d’une photo vers d’autres, avec le choix de ce qui doit être reporté.

Du côté de la retouche, il y a introduction d’une ligne de contrôle, un type de masque linéaire qui assure la sélection de la même manière qu’un U Point en fonction des caractéristiques tonales et colorimétriques du point cliqué, afin de définir l’étendue de la zone masquée. Ces nouveaux masques dégradés sont combinables entre eux et assortis de la pause de lignes neutres pour contrecarrer l’effet des autres. Par ailleurs, comme pour Viveza et Silver Efex Pro de la Nik Collection 4, il est proposé de moduler la couleur et le niveau de luminosité pris en compte par les U Points et les U Lines.

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Une ligne de contrôle définit un filtre dégradé avec les mêmes attributs que les U Points et des réglages pondérant sa sélectivité sur la luminosité et la teinte (cliquer pour agrandir)
(photo LK)

On a gardé sinon le meilleur, mais le plus espéré pour la fin. Via DeepPrime et son intelligence artificielle qui combine dématriçage et gestion du bruit, DxO PhotoLab 5 traite enfin les Raw émanant des capteurs X-Trans de Fujifilm. Dont la particularité est de présenter un agencement différent des filtres colorés coiffant les photosites du capteur que celui de la matrice de Bayer. DxO indique qu’il s’agit d’un traitement qu’il juge encore perfectible, mais suffisamment qualitatif en l’état pour être exploité et proposé aux photographes. Et indique une liste de boîtiers compatibles, car tous ne sont pas encore pris en charge : Fujifilm X-E2, X-E2S, X-E3, X-E4, X-H1, X-Pro2, X-Pro3, X-S10, X-T1, X-T2, X-T20, X-T3, X-T30, X-T4, X100F, X100T, X100V et X70.

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Les Raw Fujifilm du X-T3 sont transcrits et les corrections optiques imbriquées prises en compte, ce qui explique que seule l’option Manuelle soit proposée (cliquer pour agrandir)
(photo LK)

Quand DxO FilmPack 6 est activé, Time Machine est accessible : il s’agit d’une présentation chronologique de l’histoire de la photographie, montrant pour chaque période quelques photos emblématiques et indiquant quel rendu sert à obtenir un aspect similaire. Ce peut être une simulation de film, mais aussi une manière de développer/tirer un négatif. C’est pourquoi, outre des noms de pellicule, on retrouve par exemple une date accolée au nom d’un photographe ou d’un lieu. Time Machine est aussi un nouvel atout de FilmPack 6.

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Avec Time Machine, actif quand DxO FilmPack 6 est activé, une petite histoire de la photographie est accessible.

Le logiciel tourne sous macOS à partir de la version 10.15 ou sous Windows à partir de la version 1809 en 64 bits. La version Elite (3 installations) coûte 219 €. Jusqu’au 14 novembre, des tarifs promotionnels sont instaurés : 164,99 € pour la version Elite, et 257,99 € en association à DxO FilmPack 6. Sur le site, vous trouverez d’autres tarifs, ceux de la version Essential et des mises à jour depuis une version antérieure.

Une version d’essai, valable un mois, est disponible ici.

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